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In Media – Burkina Faso

  • Des journalistes outillés sur le sujet
  • Sidwaya, Burkina Faso, avril 16, 2010

  • Une pratique à maîtriser pour assurer une distribution efficace des ressources
  • Sidwaya, Burkina Faso, avril 13, 2010

  • Les acteurs renforcent leurs capacités
  • Le Pays, Burkina Faso, avril 13, 2010


    Des journalistes outillés sur le sujet‎

    Sidwaya, Burkina Faso, avril 16, 2010

    Le Centre d’étude, de documentation et de recherche économique et sociale (CEDRES), de l’Université Ouaga 2, a organisé le mercredi 14 avril 2010 à Ouagadougou, un atelier de formation à la politique et au droit de la concurrence, à l’intention des journalistes.

    Politique et règles de la concurrence, l’état de la concurrence au Burkina Faso, aperçu su la loi de la concurrence au Burkina… ce sont ces thèmes qui ont été éclairés aux journalistes, ce mercredi 14 avril, au cours d’un atelier organisé par le Centre d’étude, de documentation et de recherche économique et sociale (CEDRES) de l’Université Ouaga 2.

    Tenu en collaboration avec le Centre pour la concurrence, l’investissement et la réglementation en économie (CUTS), le formateur des hommes des médias, Guy Charrier, a indiqué d’entrée, que le thème sur la concurrence, inexistant dans la presse, il y a des années, est de plus en plus abordé de nos jours. Pour le consultant, trois objectifs sont assignés à la concurrence : il s’agit de protéger le consommateur, de lutter contre l’inflation, de permettre aux entreprises d’affronter la concurrence internationale. Bref, l’ambition est de jouer sur les mécanismes du marché.

    Abordant les règles de la concurrence, Guy Charrier a déclaré que les restrictions horizontales et verticales et les abus de positions dominantes, constituent, entre autres, des comportements répréhensibles. L’entente horizontale, c’est lorsque les entreprises concurrentes sur un même marché décident de réduire leur production et de pratiquer toutes, un prix élevé en renonçant à la concurrence.

    En ce qui concerne l’entente verticale, c’est quand un producteur disposant d’un certain pouvoir de marché, restreint la concurrence entre ses distributeurs au-delà de ce qui est nécessaire pour obtenir une distribution efficace de ses produits.

    Enfin, l’abus de position dominante, c’est l’exemple d’une entreprise disposant d’un monopole ou d’une position dominante, qui utilise son pouvoir de marché pour réduire le rapport qualité-prix au détriment des consommateurs. Les différents concepts définis, il a été présenté aux journalistes, l’état de la concurrence au Burkina Faso. L’étude réalisée par le CEDRES, a fait ressortir une insuffisance dans la mise en application de la loi sur la concurrence.

    En plus, selon Idrissa Ouiminga, les populations enquêtées (83 %) estiment une forte prévalence des pratiques anticoncurrentielles au Burkina Faso. Et les pratiques prohibées les plus fréquentes sont les ententes sur les prix, la fixation du prix de vente, les barrières à l’entrée, etc. Pourtant, des lois existent pour réguler et rendre la concurrence saine au Burkina Faso.

    Donnant un aperçu sur la loi de la concurrence, Noël Thiombiano, chercheur au CEDRES, a indiqué qu’au pays des Hommes intègres, c’est la Commission nationale de la concurrence et de la consommation (CNCC) qui est chargée de protéger les intérêts du public, de créer un climat sain des affaires.

    La CNCC peut procéder à des enquêtes ou poursuivre une entreprise pratiquant une concurrence déloyale. Mais en quelques années d’existence, a souligné Noël Thiombiano, elle n’a pu condamner qu’une seule société. Ainsi, après cette série de formations (universitaires, entreprises, journalistes…), l’objectif du CEDRES et du CUTS est de créer un observatoire pour faire changer les choses.

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    Une pratique à maîtriser pour assurer une distribution efficace des ressources

    Sidwaya, Burkina Faso, avril 13, 2010

    Il se tient du 12 au 13 avril 2010 à Ouagadougou, un atelier de formation sur “la politique nationale et le droit de la concurrence”. Organisée par le Centre d’études de documentation et de recherche économique et sociale (CEDRES), en collaboration avec le Centre de concurrence (CUTS) de l’Inde, cette formation permettra aux acteurs d’impulser une nouvelle dynamique en matière de concurrence.

    Depuis 2008, des enquêtes menées par le Centre d’études de documentation et de recherches économiques et sociales (CEDRES) ont montré que 64% de personnes ignorent l’existence de “la commission nationale de la concurrence et de la consommation”. Aussi 77,8% des autorités gouvernementales estiment que les pratiques anticoncurrentielles sont fréquentes surtout dans l’économie nationale.

    C’est dans l’optique de renforcer les capacités des différentes parties prenantes de la vie économique et du droit de la concurrence qu’un atelier de formation se tient du 12 au 13 avril 2010 à Ouagadougou. Un atelier au cours duquel des experts venus de l’Inde, du Centre pour la concurrence, l’investissement et la réglementation en économie (CUTS) vont partager leurs expériences avec les partenaires du CEDRES.

    Selon le représentant du ministre du Commerce, Seydou Traoré, dans le contexte actuel de la mondialisation de l’économie, la concurrence occupe une place importante et elle doit être par conséquent organisée pour permettre une meilleure utilisation possible des ressources disponibles et d’un large accès des populations à une variété de produits à des prix compétitifs. Pour relever ce défi, des régimes concurrentiels efficients doivent être réalisés afin d’inciter la compétitivité des entreprises.

    “Une pratique concurrentielle saine au plan économique procure des avantages aussi bien chez le producteur que le consommateur, sans oublier les rentrées fiscales au profit de l’Etat” a laissé entendre le directeur du CEDRES Pr Taladidia Thiombiano.

    L’officier assistant du programme du CUTS, Samir Bhattacharya a expliqué que la concurrence est un moyen qui consiste à satisfaire le consommateur. En cela, a-t-il poursuivi, les acteurs doivent plaider pour une réforme nationale de cette concurrence. “Notre objectif, c’est de développer l’économie en fournissant des produits de meilleure qualité aux consommateurs” , a-t-il ajouté.

    Le directeur du CEDRES, M. Thiombiano a signifié que le partenariat de son département avec le CUTS constitue une expérience supplémentaire en matière de méthodologie et d’analyse des pratiques concurrentielles. Il a en outre affirmé que le CEDRES va apporter sa contribution au débat sur le cinquantenaire des indépendances africaines et préparera un grand colloque international sur le thème : “Quelle agriculture pour un développement durable de l’Afrique”.

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    Les acteurs renforcent leurs capacités

    Le Pays, Burkina Faso, avril 13, 2010

    Un atelier de formation sur le droit et la politique nationale de la concurrence se tient du 12 au 14 avril 2010 à Ouagadougou. La rencontre s’inscrit dans le cadre de la relation de collaboration entre le Centre d’études, de documentation et de recherches économiques et sociales (CEDRES) de l’université de Ouaga II et Consumer Unity and Trust Society (CUTS).

    La Politique nationale de la concurrence est au centre d’un atelier de formation du 12 au 14 avril 2010 à Ouagadougou. Les participants aborderont les notions relatives au droit de la concurrence. Avec le concours d’experts internationaux de la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (CNUCED), les uns et les autres pourront renforcer leurs capacités. “En effet, au cours des enquêtes que le CEDRES a eues à mener depuis 2008 dans différents secteurs de l’économie nationale, il est ressorti d’une part, que 64% des personnes interrogées ignorent l’existence même d’une structure comme la Commission nationale de la concurrence et de la consommation, et d’autre part, cette autorité de la concurrence est paralysée par des difficultés financières auxquelles s’ajoute le manque de qualification du personnel”, a laissé entendre le directeur du CEDRES, le Pr Taladidia Thombiano, à la cérémonie d’ouverture des échanges. Il s’est appesanti sur le partenariat liant sa structure et le CUTS, un centre de recherche basé en Inde. Le partenariat a débuté en 2008 dans le cadre d’un programme regroupant sept pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), pour une durée de deux ans. Différentes étapes ont ponctué cette relation dynamique : première réunion le 14 octobre 2008, du groupe national de référence (CNR) et dont l’objectif était de présenter la structure, l’organisation d’ateliers de formation en décembre 2009… Toutes ces rencontres ont permis d’harmoniser les méthodologies de travail, d’échanger les expériences sur les pratiques de la concurrence dans les Etats où subsistent des actions anticoncurrentielles et ce, surtout dans le milieu des affaires et affectant les économies des pays. Aussi, le CEDRES entend apporter sa contribution pour juguler le mal à travers des initiatives heureuses. Le centre mène un combat jugé noble vu ses productions intellectuelles de haut vol. Le présent atelier marque la seconde phase du partenariat entre les deux organisations engagées sur le même front pour une concurrence saine.

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