News from Project Countries……

June-August 2008

BURKINA FASO

Des escroqueries bien mobiles au Burkina

Après avoir obtenu les licences d’exploitation dans les conditions les moins chères possibles, les opérateurs de téléphonie mobile réalisent aujourd’hui des bénéfices les plus exorbitants sur le dos des usagers. La cupidité mobile est sans limite. Personne ne semble comprendre le système de tarification des compagnies de téléphonie mobile.

Plutôt que de contribuer à améliorer les conditions de vie des Burkinabè à travers une communication accessible à tous, le téléphone portable devient aujourd’hui un fardeau surtout pour les couches sociales moyennes. Quoi de plus normal que les Burkinabè s’illustrent comme les champions des “SMS” (short message service) plutôt que des appels ?

Ils préfèrent détériorer les touches de leur appareil ou décharger au plus vite la batterie que de passer une communication orale. C’est de la palissade d’affirmer que le Burkina Faso est l’un des pays de la sous-région, voire d’Afrique, où le coût de la téléphonie demeure cher comme cela l’est déjà pour l’eau et l’électricité. L’on peut facilement tolérer la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL) ou l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) car ces deux sociétés d’Etat agissent en monopole. Elles sont les seules à offrir leurs services.

C’est à prendre ou à laisser. Mais que dire des trois opérateurs de téléphonie mobile ? Les usagers ont cru bon de posséder trois cartes “SIM” afin de jongler sur les tarifs se retrouvent malgré tout, dans le même malheur et a même complainte : “Ils sont tous chers”. On dirait qu’une collusion lie les compagnies en vue d’extorquer le consommateur. Les multiples campagnes de promotion sont donc des farces et les bonus, une sorte de ristourne ou de remboursement de trop perçu.

Si ce n’est pas un opérateur qui continue de comptabiliser le temps alors que la communication est interrompue, c’est un autre qui sert de passerelle à des escrocs comme sur le Net. Il y a quelques années, une association de consommateurs gabonaise n’a pas manquer d’ester en justice contre un opérateur de téléphonie mobile l’accusant d’avoir injustement escroqué treize milliards de F CFA à ses usagers.

Non seulement les organisations de consommateurs au plan national sont aphones sur la question mais le Burkina Faso s’apparente au pays des paradoxes en matière des affaires. Les économistes ont beau tenter de convaincre que la concurrence profite au client, les Burkinabè n’en ont pas l’air.

Malgré l’existence d’une Commission nationale de la concurrence et de la consommation (CNCC) et la présence de plusieurs acteurs dans un même secteur d’activités, ils sont loin de ressentir l’amélioration de la qualité du service et l’amoindrissement des coûts. Or il suffit seulement de diminuer considérablement les tarifs de communication pour que les usagers de la téléphonie mobile au Burkina Faso ne se précipitent plus sur l’aumône des bonus.

Bien au contraire, ils se montreront fidèles à un réseau donné et ne s’exposeront plus aux vols, aux attaques, en se parant de nombreux portables, comme Tom (le chat) bardé de diplômes aux trousses de “El Magnifico” (Jerry, la souris). Ainsi, la téléphonie mobile participera pleinement au bien-être des populations. C’est bien de vouloir couvrir le territoire national en téléphonie mobile mais il faut prendre le soin de ne pas élargir le réseau de la pauvreté avec des tarifs hors de portée de main.

( Sidwaya Quotidien 11.11.08 )

Lutte contre la vie chère – Le Nerica, le nouveau riz du Burkina Faso

En effet, face à la poussée démographique, les pays asiatiques grands producteurs et exportateurs de riz, sont confrontés à des besoins de consommation locaux de plus en plus élevés, et ont été contraints à réduire leurs exportations vers nos pays. Cette situation explique des prix record de 400 F CFA le kilogramme de riz atteints
Des femmes productrices à Dandé (Hauts-Bassins) apprécient la qualité des variétés.

sur le marché national. Trois types de riziculture sont pratiqués dans le pays : le pluvial, sur les mêmes terres que le sorgho et le maïs, dans les bas-fonds (traditionnels ou aménagés) et sur les périmètres irrigués (Vallée du Kou, Bagré, Sourou, etc…). Malgré les efforts de l’Etat en faveur de la promotion de la Filière riz, la production nationale stagne autour des 100 000 tonnes de paddy soit 70 000 tonnes environ de riz usiné. Parmi les problèmes qui empêchent l’accroissement de la production nationale, on peut relever sa mévente face à une concurrence déloyale des importations de riz (305 000 tonnes en 2006). Cette situation n’encourage pas les producteurs à produire plus.

L’une des prouesses technologiques de la recherche rizicole conduite à l’Institut de l’environnement et de recherches agricoles (INERA/CNRST) est d’avoir réussi la création d’un nouveau type de riz connu sous le nom de NERICA en collaboration avec l’Association pour le développement de la riziculture en Afrique de l’Ouest (ADRAO).

Le terme NERICA est l’abréviation du terme anglais «New Rice for Africa», qui signifie Nouveau riz pour l’Afrique. Il s’agit des descendants de croisements réalisés entre les variétés de deux espèces de riz, l’une d’origine asiatique avec pour nom scientifique Oryza sativa et l’autre africaine, Oryza glaberrima. Ces descendants héritent des avantages de la productivité du parent asiatique et de l’adaptation au milieu de culture, la tolérance aux maladies et aux insectes, la teneur élevée en protéines et un meilleur goût du parent africain.

Les premières variétés NERICA ont été créées par un chercheur de l’ADRAO, Dr Monty Jones dans les années 1995 et sont toutes adaptées à la riziculture pluviale. Celles adaptées à la riziculture de bas-fond et irriguée, ont été créées par un chercheur de l’INERA, Dr Moussa Sié à la station de recherches de Farako-bâ (Bobo-Dioulasso). Au total (7) variétés NERICA ont été mises au point par Dr Sié entre 1999 et 2005. Quatre d’entre elles bien adaptées à la riziculture de bas-fond et irriguée ont été baptisées FKR 56 N, FKR 58 N, FKR 60 N et FKR 62 N. Les trois autres variétés, FKR 45 N, FKR 47 N et FKR 49 N sont adaptées à la riziculture pluviale stricte.

Comparées aux variétés actuellement cultivées sur nos plaines rizicoles appartenant toutes à l’espèce asiatique, les NERICA ont une taille plus courte. Ce caractère leur permet de mieux résister aux vents, elles mettent légèrement plus de temps à mûrir et produisent nettement mieux (7 tonnes à l’hectare en irrigué et bas-fond contre 5 tonnes aux variétés actuelles ).
Une vaste campagne de diffusion des sept variétés NERICA a été entreprise en 2006 et 2007 à travers des tests implantés chez les producteurs en riziculture pluviale, de bas-fond et irriguée et sur l’ensemble du territoire. Cette campagne a été conduite par l’INERA en étroite collaboration avec ses partenaires de recherche (ADRAO) et des services de développement, notamment la Direction générale de la production végétale (DGPV), les Directions régionales de l’agriculture, la Maîtrise d’ouvrage de Bagré (MOB), l’Autorité de mise en valeur de la vallée du Sourou (AMVS), le Comité inter-professionnel riz du Burkina (CIR-B), les Projets de développement (Plan d’action filière riz, Projet riz pluvial), les producteurs et leurs coopératives dans les sites de production.

Chaque test implanté dans les champs des producteurs est composé des nouvelles variétés comparées à une variété témoin que le producteur a l’habitude de cultiver. Des visites commentées des parcelles ont été organisées avec les producteurs pour les mettre en contact avec ces variétés et leur permettre de choisir les meilleures selon leurs propres critères.
Des tests de dégustation ont été également conduits sur les sites de production en 2006 et étendus en 2007 à la ville de Ouagadougou en collaboration étroite avec le Département technologie alimentaire (DTA) de l’Institut de recherches et sciences appliquées (IRSAT/CNRST). Sur l’ensemble de ces tests, deux variétés NERICA FKR 45 N et FKR 49 N ont été choisies comme les meilleures en riziculture pluviale ; les trois meilleures variétés choisies en riziculture de bas-fond et irriguée ont été FKR 56 N, FKR 60 N et FKR 62 N.

Les tests ont suscité un réel engouement pour les NERICA chez les producteurs. A titre d’exemple, en fin de campagne agricole 2007 à Bagré et à la vallée du Kou, plus de 350 sur un total de 2100 producteurs (soit 16,7%) ont cultivé du NERICA sur 116 ha pour plus de 550 tonnes de riz paddy.

Pour soutenir l’adoption des NERICA, l’INERA a produit 780 kg de semences de base et encadré des paysans pour la production de 31 tonnes de semences certifiées (permettant d’emblaver plus de 500 ha). La situation se présente sous de meilleurs auspices en 2008 en raison d’une campagne agricole très favorable à la riziculture. Sur la base des caractéristiques et des performances connues des NERICA, leur adoption généralisée dans notre pays peut contribuer à une augmentation significative de la production rizicole et satisfaire les besoins des populations.

Ainsi la situation actuelle de crise mondiale du riz peut être considérée comme une opportunité pour mieux valoriser la production locale dans notre pays. En effet, la réduction des stocks de riz sur le marché international va inciter les commerçants importateurs et les consommateurs à s’intéresser davantage au riz produit localement. Les autorités de notre pays déploient actuellement des efforts pour soutenir la production locale à travers la subvention des intrants (semences et engrais) tout en promettant de contribuer à l’écoulement des produits.

La recherche rizicole nationale, lauréate du Prix du Président du Faso au FRSIT 2006, mérite d’être soutenue sur le plan matériel, humain et financier pour accomplir pleinement sa mission en collaboration étroite avec la vulgarisation agricole qui a besoin également d’être soutenue pour un encadrement technique rapproché et effectif des producteurs sur le terrain.

La conjugaison des efforts et des intérêts suscités va certainement encourager les producteurs à produire plus. Le riz local devrait être plus accessible grâce à une meilleure organisation de sa commercialisation et à la réduction des prix pratiqués. Ainsi consommer du NERICA, le riz de qualité produit sur nos plaines, c’est contribuer à la lutter contre la vie chère.

(Sidwaya Quotidien 30.10.08)

THE GAMBIA

Gambia Competition commission inaugurated

Hon. Abdou Kolley, Secretary of State for Trade, Industry and Employment, on Monday afternoon, presided over the inauguration of Commissioners for the Gambia Competition Commission (GCC), at a ceremony held at Department of State for Trade, Industry and Employment, in Banjul.

The GCC Commission members include, Alhaji Tumu Njie, as chairman, Mrs Ida Drammeh, Bukahri Sillah, Katim Touray and Omar Jobe.

In his inaugural speech, SoS Kolley thanked the commission members for accepting to serve as commissioners in the newly established Commission. He recalled that the development of a competition policy and law started in 2000 when DoSTIE sought technical assistance from the Commonwealth Secretariat.

“The long and protracted consultative process culminated in the enactment of the competition act in 2007, which has been gazetted and started operation since January 1st, 2008. This enactment is a necessary complement to the Public Utilities Regulatory Authority act 2001, and give an added confidence to investors wishing to invest in The Gambia by providing a more predictable business environment,” SoS Kolley noted.

“You will agree with me that competition is one of the main engines of economic development. As such, the essential function of the competition law is to promote and protect the free functioning of these markets that are open to competition. In discharging your duties, you will be required to collaborate and cooperate with certain key institutions, in particular, the Central Bank of the Gambia (CBG) and the Public Utilities Regulatory Authority (PURA), whose regulatory activities are complementary and mutually reinforcing with those of the competition commission,” SoS Kolley explained.

He highlighted some of the major roles and responsibilities of the commission and expressed hope that they would live up to expectation.

Alhaji Tumu Njie, the chairman of the commission, thanked the department of state for Trade, Industry and Employment, for the trust and confidence bestowed on them. He assured the gathering that his team would work as expected.

(Author: by Assan Sallah & Asanatou Bojang Observer 29.10.08)

Bakau Alkalo warns crooked butchers

In an apparent move to protect consumers from further exploitation, the Alkalo of Bakau, Alhagie Luntang Jaiteh, has warned butchers within his jurisdiction to desist from the dubious act of selling meat using fraudulent scales, warning that anyone caught would be dealt with accordingly.

The Bakau Alkalo conveyed this warning in an exclusive interview with this reporter. He noted that even though butchers in the town had already agreed to reduce the cost of meat in response to an earlier warning by the president, some of them still harbour intentions of looking for alternative means of exploiting consumers.

“Since they have agreed to reduce the cost of meat, we don’t expect them to venture into such crooked business practices. Let the butchers use the proper scales. In fact, all proper scales have been issued by Weight and Measures at the Department of State for Finance and Economic Affairs, the Bakau Alkalo stated, warning that such dishonest business practices would not be tolerated in his town.

On mechanisms put in place by him to weed out such dishonest activities, Alkalo Jaiteh revealed that he intends to invite officials from Weight and Measures to inspect all the available butcher scales in use at the market, something he said would go a long way in protecting the consumers.

It can be recalled that the Gambian leader recently issued an ultimatum for all butchers in the country to reduce the prize of their meat to D80 for steak, and D60 for meat and bone.

(Observer 22.09.08)

GHANA

Hospitable people, hospitable laws too

I do not have prophetic powers, but I can almost predict that the time is approaching when Ghanaian consumers will rise up and chant ‘enough has long been enough’.

The Ghanaian market has been opened too wide for all manner of goods to litter our markets, and in the process, our health and safety compromised at dangerous proportions. While the safety and health of the consumer continues to be jeopardised with the proliferation of sub-standard goods and services, our systems are being exploited by a few, because our laws are too relaxed with too many loopholes.

The front page of the Daily Graphic edition of October 14, in which the Bank of Ghana was reported to have moved finally to curb money laundering in the country is welcome news. According to the story, with effect from last Monday, the highest sum of money permitted to be carried by an individual arriving in the country is $10,000 or its equivalent. This is in reaction to reports of large sums of money in foreign currencies pouring into the country through the Aflao Border Post. As per the report, and according to the Central Bank, any amount in excess of $10,000 or its equivalent and intended to be brought to Ghana or in transit should be transferred through a bank or an authorised dealer.

As to why all these years of economic development, with the banking sector up and running, particularly of late, we have allowed individuals to bring in any sum of money with no ceiling or checks beats one’s mind. It must be for the reason of curbing money laundering that, for example, USA, on its customs entry declaration form, demands that citizens and immigrants entering the country declare if they are carrying more than $10,000. Ghanaians are said to be hospitable and it looks like our laws too are. We have made some of our laws very cosy and easy for a few to punch holes in them.

The issue of the importation of sub-standard goods into the country should be another source of worry. So much intervention has been made by the Association of Ghana Industries, business concerns, trade bodies, the business coalition against illicit trade and other concerned groups about the worrying effects of sub-standard goods on our markets. If for nothing at all, for the sake of consumer health and safety, the laws governing the blanket importation of anything and everything should be reviewed.

Last month, the upcoming future world power broker, China, gave the world a scare, when it was announced that some brands of baby milk produced in China had been contaminated with melamine, a toxic industrial chemical. Oh boy! The rush for money seems to be fast eroding ethical standards in the way some are doing business.

In the contaminated milk story, it was alleged that four babies died as a result of consuming the milk, whilst thousands more were said to have fallen ill. Soon after the news broke, some countries around the world were reported to have found traces of the toxic melamine in such milk products as chocolates, biscuits, yoghurt and some toffees.

Here in Ghana, our Food and Drugs Board made a move to suspend milk imports from China, but what one did not see was the FDB moving to the market to check what was already there as a reassurance to consumers. Thank God there has not been any reported case of illness relating to the contaminated milk.

An advert put out by the FDB has listed milk products that are confirmed to be contaminated as per an official test results released by the World Health Organisation (WHO) from the International Food Safety Authorities Network (INFOSAN). A very exhaustive list covering a lot more food categories – biscuits, cakes, confectionery, liquid milk, yoghurt, snack food, frozen dessert, infant formula and processed foodstuff. Their manufacturers and countries of origin have all been listed in the said publication. Surprisingly, about 95 per cent of the products listed come from China and Hong Kong.

The publication is very informative. However, if the objective is to alert the consumer, then FDB should go beyond the advert. The board’s monitoring team should descend on the market and begin some purging. The FDB should also use the mass media to educate the public on how to identify and desist from patronising sub-standard goods.

Very soon, interest in made-in-China goods, particularly foods, pharmaceuticals and personal care products will begin to wane. The ‘mishaps’ in some of the manufacturing lines in that country is getting one too much. Remember the scare early last year or so in the US and some South American countries over some children’s toys that were allegedly made from toxic materials? The gravity of the situation led to the execution of the head of the Chinese Food and Drugs regulatory authority.

In Ghana, a joint FDB, Customs and ports team last April destroyed several container loads of fake Close-Up toothpaste made in China and found to be counterfeit.

Made-in-China goods, particularly in the area of crockery were status symbols some years ago. I was going through some family goodies the other day and discovered some China wares dating as far back as the 60s. As old as the crockery are, they were in immaculate condition.

I even chanced on some Independence Day made-in-China coffee mugs obviously produced as souvenirs for Ghana’s independence in 1957. Again, the mugs are still in good condition compared to a set that I purchased only a few years ago which are already discoloured with some fine cracks after they had been used in the microwave oven.

Seriously speaking, it is now time for our regulatory agencies to take another look at our existing free market laws and begin to protect the health and safety of the consumer. Our markets are fast becoming a source for cheap, sub-standard and sometimes dangerous consumer good items. Business cannot continue to be as usual when it comes to health and safety issues.

In the name of affordability, our markets are not only open for counterfeit and illicit products which turn out to be cheap to flood our markets. They have also become grounds for second-hand items where used and rejected personal clothing, vehicle tyres, electrical appliances, computers, furniture, including heavily stained mattresses, are shipped into our country for sale. How on earth can we accept used underwear for both men and women, young and old, for sale in our country? What do our port health authorities say to the importation of used underpants, slips, vests, brassieres, socks and handkerchiefs?

With so much awareness these days on environmental issues, the drums that are being beaten about the ozone layer, how can we look on unconcerned for non-functional computers, deep freezers, fridges and washing machines to be dumped on us with all the toxic waste that such discarded appliances have?

We may have scored one hundred marks in being hospitable as a people, but our laws cannot afford to be hospitable. A firm position in the interest of the majority of Ghanaians needs to be taken to protect not only the health, but also the safety needs of the people. We need to say a big no to the importation of sub-standard goods.

Those who dump such goods on us should begin to respect the dignity of the people. We have been reminded over and over again that what comes cheap is never cheap. If it does not cost you your health: it can cost you your comfort and peace of mind. The loopholes in our laws need to be plugged to preserve some sanity in the lives of consumers.

(Joy Online 22.10.08)

Ghana: Texting Tradenet – What’s the Price of Soya Beans?

Ever wondered how farmers in the Northern Region town of Salaga determine what price to set for their crops? The short answer is that, for the most part, they are price takers in a predominantly buyers’ market, where prices are usually dictated by traders and middlemen. Armed with a much richer set of information about both demand and supply conditions, the traders are able to squeeze farmers into accepting a very small fraction of the trade surplus. The resulting low farm incomes means that the rural farmer has no ability to save, little access to credit, and has very little money set aside for discretionary spending on health care, education or home improvement.

But for a group of co-operative farmers working with the Social Enterprise Development Foundation (SEND) in the Northern Region, all that is changing. As part of its innovative Eastern Corridor Agricultural Information Center (ECAMIC) project, SEND Foundation facilitated the acquisition of mobile phones for 200 of the farmers they work with in Salaga, Kpandai and Chamba. Next, SEND signed on as a customer of TradeNet, an agricultural market software developed by an Accra-based company called BusyLab, to provide farmers with accurate and up-to-date crop market information via mobile text messaging (SMS). SEND then registered the farmers on the TradeNet website , and set them up for automatic SMS alerts on prices for relevant crops in markets across Ghana.

As a group on TradeNet, SEND is able to subsidize the cost of the incoming SMS messages for its members. For those without mobile phones, SEND is providing community notice boards so that any farmer with access to the latest market information can make it available for everyone in the co-operative.

With some training, farmers will be able to text-in offers to sell their products, and these offers, together with the farmer’s contact number, are disseminated to other TradeNet subscribers via SMS alerts. They’ll also be able to use a set of codes to compose a text message requesting price information, send it to TradeNet, and receive a response in the form of a text message. In other words, access to timely market information is, for the first time, at their fingertips.

The effect of deploying such information and communication technology to farmers is enormous. Mr. Mohammed Mumuni, the ECAMIC project officer in Tamale, says that “prior to the establishment of the ECAMIC project, the buyer was in control of the vital market information about what they were coming to buy. The intervention of ECAMIC is gradually giving way to the seller also being able to refer the buyer to what they know about the previous day’s price from the various market centers, thereby taking control of pricing decisions. The provision of accurate and timely market information to farmers in the Eastern Corridor has enhanced their negotiations and marketing decisions concerning the sale of their produce.”

We couldn’t agree more with Mr. Mumuni, but we are also not surprised to learn of the preliminary impact of this intervention. Studies have shown that bridging market information gaps leads to a lower dispersion of market prices, and raises welfare levels, as traders and consumers search for the best prices on more markets. For example, Jenny Aker, an economist at the University of California at Berkeley[*], found that with the introduction of mobile phones in Niger, grain traders were able to learn of markets with the higher prices (which often tend to be the distant ones) and were willing to sell their goods there for a larger profit. Over time, the increased supply to distant markets lowers prices, and the consumer benefits. Robert Jensen at Harvard University[†] also found a similar result when mobile phones were introduced in the Indian state of Kerala, which has a larger fishing industry. Mobile phone adoption by fishermen and traders led to a huge reduction in price dispersion, a complete elimination of waste, and an increase in both producer and consumer welfare.

Our visit to the farmer groups in Salaga and Chamba also revealed the impact of mobile phones in general – that they are connecting these farmers both to each other and to their agricultural extension officers, and this connectivity is enhancing productivity. Farmers can easily reach an extension officer to discuss a crop-related problem, and those officers in turn rely on mobile phones to schedule visits to the farms, reducing time spent and energy exerted.

To be sure, many challenges remain. Airtime is not cheap, and it costs farmers a lot of money, relative to their incomes, to make such calls. Among the farmers’ main concerns is the perpetual lack of infrastructure needed to complement the benefits that mobile phones can bring to them; a decent road network to execute trades and electricity to charge their phones are a necessity. The latter concern was aptly phrased by one of the farmers in Chamba: “What use is the mobile phone if we have no electricity to charge our batteries?”

In spite of these challenges, there is no doubt in our minds that mobile phones hold one of the keys to unlocking the potential for farming communities to escape poverty. Over 60% of Ghana’s labor force earns their living, directly or indirectly, from farming. A large fraction of them live below the poverty line. Ghana has little, or no, chance of meeting the Millennium Development Goals without addressing the needs of our farmers, and TradeNet leverages on the power of ICT to meet some of these challenges. With networks covering more and more small farming communities each day, such an opportunity should not be wasted.

Kutsoati is an Associate Professor of Economics at Tufts University, USA and a columnist of www.AfricanLiberty.org ; Bartlett is the Communications Director of BusyLab in Accra, Ghana.

(Public Agenda Accra 08.09.08)

MALI

Financing Malian businesses: The Islamic Corporation for Private Sector Development explains its services

Une délégation de la Société islamique pour le développement du secteur privé (SID) filiale de la Banque islamique de développement (BID) a séjourné, la semaine dernière, dans notre pays. La mission s’est rendue à la CCIM où elle a rencontré les opérateurs économiques, le jeudi 30 octobre. Le président de cette institution consulaire, Jeamille Bittar et ses collègues ont eu droit à toutes les informations sur les modalités de financement que la SID basée à Jeddah (Arabie Saoudite) peut apporter aux entreprises des 47 pays membres dont le nôtre.

Conduite par le conseiller du directeur des programmes spéciaux de la SID, Abderrazak Louati, cette mission était venue dans notre pays pour sensibiliser davantage sur ses missions. L’objectif de la rencontre avec les opérateurs économiques maliens était de venir leur expliquer les opportunités de financement que leur offre la Société islamique pour le développement du secteur privé (SID), une institution financière multilatérale créée en 1999 et opérationnelle une année plus tard. Pour un capital souscrit de un milliard de dollars US, le capital souscrit est de 500 millions de dollars. De sa création à nos jours, la SID, qui intervient selon les formes islamiques et à travers les banques locales, a approuvé 118 projets pour un montant total de 902 millions dollars US. Le montant total des décaissements est estimé à 478 millions de dollars.

Le Mali fait partie des pays qui ont profité peu des financements de cette Société qui accorde pourtant des facilités aux opérateurs économiques pour le financement de nouveaux projets ou des projets d’extension. En effet, mise en place par les pays membres de la Banque islamique du développement (BID), la SID a pour mission de financer des projets du secteur privé qui contribuent à la croissance économique, de mobiliser des ressources supplémentaires pour le secteur privé dans les pays membres, d’encourager le développement et l’expansion des marchés financiers islamiques et promouvoir l’entreprenariat dans ces pays. Les secteurs visés par les financements de la SID sont les industries modernes, les infrastructures, la santé, l’éducation, le secteur financier et les services conseils.

La SID intervient pour les projets de taille moyenne ou importante, soit en participation dans le capital ou en financement à terme. Pour ces types de projets, le plafond maximum de l’apport de la SID est de 2 millions de dollars, environ un milliard de FCFA. Ainsi, pour les projets nouveaux, le financement de la BID ne pourra pas dépasser 40% du coût total du projet et pour les projets d’extension 50%. Pour le financement à terme, l’intervention se fait sous forme de Ijara (leasing) ou sous forme de vente à temporairement (instalment sale). Le capital de la compagnie doit être détenu à 51 % minimum par des privés des pays membres et le remboursement s’étale sur 5 à 7 ans. Aussi, faut-il ajouter que le total de financement destiné à un pays par la SID ne peut pas dépasser 15% de son portefeuille.

Elle peut intervenir sur le marché financier pour le compte des clients pour le placement d’une partie du capital ou pour la syndication de financement à terme.

Abderrazak Louati de préciser que la SID s’intéresse à des projets qui sont viables et qui ont un impact sur le développement. «On ne peut pas se permettre de financer les petits projets qui ont moins d’impact et qui vont coûter cher. Comme il y a trop de dossiers et pour minimiser le coût on s’intéresse aux projets de taille moyenne ou importante» a ajouté le principal conférencier.

Selon le conseiller du directeur des programmes spéciaux, le Mali dispose d’un grand potentiel d’investissement, notamment dans le domaine agricole. C’est pourquoi, il a expliqué que les experts de sa société sont prêts à réfléchir avec les opérateurs économiques maliens autour des projets de développement.

En tout cas, les émissaires de la SID ont exhorté les opérateurs économiques maliens à s’intéresser aux activités de la SID qui pratique des formes de financements qui conviennent à leur entreprise. Car, disent-ils, la société reçoit pas mal d’une dizaine de projets par semaine qui ont un durée de traitement de deux à six mois. Après les échanges, le président de la CCIM et les autres acteurs économiques présents ont trouvé l’affaire intéressante et projettent de nouer des partenariats plus fructueux.

(L’Independant 06.11.08 Yousouf CAMARA)

Condamné à payer 53 millions de FCFA au Bureau malien des droits d’auteurs, le PDG de Africable menace de fermer ses antennes aux artistes Maliens et de délocaliser

47 millions F CFA d’arriérés et 5 millions de dommages et intérêts, c’est au payement de ce montant qu’a été condamnée Africable, la «Chaîne du Continent » par le Tribunal de la Commune VI du District suite à l’affaire qui l’oppose au Bureau Malien du Droit d’Auteur. Naturellement M. Sidibé a interjeté appel et n’entend pas s’arrêter là.

Le verdict est tombé jeudi 25 septembre dernier. Le PDG de Africable est donc condamné au payement de 53 millions F CFA au BUMDA (Bureau Malien du Droit d’Auteur ». L’accusé a naturellement interjeté appel par l’entremise de son avocat Me Yatassaye lequel conteste le verdict. Voici sa version des faits. « En 2001, la Chaîne de télévision dont M Sidibé est le PDG, a signé un protocole d’accord le BUMDA ». A l’époque poursuit l’Avocat, Africable était un produit Net Work, avec la participation de nombreux associés et partenaires. C’est fort de ce concept juridique qu’il a signé le protocole d’accord l’engageant à payer 5 millions F CFA annuels pour l’exploitation des œuvres artistiques. Tout commença bien. La société s’acquitta bien de ses engagements au dé but.

Mais avec le temps, la société perdit sa première forme juridique. Toute chose qui rendit le protocole d’accord caduc, selon Me Yatassaye. Pendant plusieurs années, le BUMDA non plus ne réclama le moindre sou à l’entreprise. Cette dernière aussi ne crut nécessaire de payer. Mais le verdict ne retient que la seule responsabilité de la société.

Le PDG M Sidibé perçoit mal cette sanction et la trouve plutôt injuste : « Je fais la promotion des artistes maliens sans rien gagner en contrepartie. Je vends bien le Mali, mon pays… Et c’est la réponse à laquelle j’ai droit ». M Sidibé menace désormais de «fermer ses antennes aux artistes maliens ou a imposer un tarif comme tout le monde». Mieux, il n’écarte plus l’éventualité de délocaliser la Chaîne au profit d’un pays voisin. Ce ne sont pas les destinations qui manquent. «Mais le Mali, c’est mon pays ! », un pays dans lequel, hélas, il semble être traité comme étranger déplore-t-il.

Il faut dire que la gestion du droit d’auteur s’accommode difficilement avec la promotion des artistes au Mali. Les confrères des radios FM sont eux aussi confrontés à cette difficulté. Ils contribuent de bonne foi et très souvent sans contrepartie à la promotion des artistes. Mais du coup, ils tombent sous le coup de la législation en matière de piratage. En clair, selon les textes régissant le droit d’auteur au Mali, toutes les radios libres sans exception commettent des actes de piratages ou en port a faux avec la législation en vigueur. Et Dieu sait qu’ils le font de bonne foi et pour l’intérêt des artistes eux-mêmes. Voici le schéma : un artiste en herbe arrive chez un animateur et le supplie de diffuser son produit. L’animateur accepte. Mais à partir du moment où il diffuse le produit, le BUMDA met la radio sur la liste des exploitants d’œuvres musicales, assujettis au payement de droit en faveur des artistes. La question a donné lieu à une grande discussion entre les animateurs de radios et les membres du BUMDA au mois d’août dernier. Mais il n’y a pas d’issus. Les animateurs de radios se considérant comme des bienfaiteurs à l’endroit des artistes et le BUMDA les assimilant à de vulgaires pirates. La Chaîne Africable est aujourd’hui confrontée à la même difficulté. Mais si l’on n’y prend garde, ce sont les artistes qui risquent, en fin de compte, de faire les frais de cette lacune du système

(B.S. Diarra, Aurore, 06.10.08)

Poursuivie en justice pour discrimination et concurrence déloyale : Orange-Mali gagne sur Me Ibrahim Berthé et Remacotem

La bataille judiciaire qui mettait aux prises l’opérateur de téléphonie Orange Mali à Me Ibrahim Berthé huissier de justice et le Réseau malien des consommateurs de téléphonie mobile (Remacotem) a connu son épilogue hier. Le Tribunal de première instance de la Commune IV, où l’affaire a été examinée le 17 septembre dernier, a rendu son verdict.

Il a déclaré irrecevable la demande de Me Berthé et de Remacotem relative à l’ouverture de la ligne 802 27 27 du Consulat de France aux utilisateurs de Sotelma-Malitel. Le Réseau a été également débouté de sa prétention à faire débourser une astreinte journalière de dix millions de F CFA à Orange Mali au bénéfice des consommateurs de Sotelma-Malitel pour compenser les dommages occasionnés pour eux par l’inaccessibilité de la ligne. Le tribunal a, en effet, estimé que Remacotem et Me Berthé n’ont pas la qualité requise pour formuler ces demandes.

Au principal, renvoyons les parties à mieux se pourvoir ainsi qu’elles en aviseront. Mais dès à présent, vu l’urgence et par providence, déclarons irrecevables les demandes de Me Berthé et du Remacotem pour défaut de qualité. Mettons les dépens à leurs charges».

Ce verdict, rendu public hier par le Tribunal de première instance de Bamako en Commune IV, signe la fin de la bataille judiciaire qui mettait aux prises l’opérateur de téléphonie Orange Mali à Me Ibrahim Berthé, huissier de justice et au Réseau malien des consommateurs de téléphonie mobile (Remacotem).

A rappeler que Me Berthé et Recomatem accusaient Orange-Mali de discrimination à l’encontre des utilisateurs et consommateurs de téléphone Sotelma-Malitel en les empêchant d’accéder au numéro 802 27 27, ligne attribuée par l’opérateur Orange Mali au Consulat de France au Mali pour les prises de rendez-vous de visa.

La demande principale des plaignants était relative à l’ouverture de la ligne susdite du Consulat de France aux utilisateurs de Sotelma-Malitel. Ils avaient également la prétention à faire débourser une astreinte de dix millions de FCFA à Orange Mali au bénéfice des consommateurs de Sotelma-Malitel pour compenser les dommages occasionnés pour eux par l’inaccessibilité de la ligne.

En tout état de cause, il convient de souligner que Me Berthé et Remacatem ont été audacieux. C’est probablement la première fois au Mali qu’une association de consommateurs ou un particulier intente un procès contre une société pour défendre l’intérêt du peuple.

Ce procès, sans doute, servira de leçon à plus d’un titre.

Primo, les grandes sociétés doivent savoir que les consommateurs ne vont plus se laisser faire.

Secundo, les associations de défense des droits des consommateurs prennent, désormais, conscience du fait qu’aucune société n’est intouchable dans un pays de droit.

Autre leçon et non la moindre : toute société, malgré sa «puissance», si elle est en faute, peut être interpellée devant les juridictions du pays pour en rendre compte.

(Abdoul Karim KONE L’Independant 24.09.08)

Discrimination et concurrence déloyale : Remacotem revient à la charge contre Orange-Mali

Le Réseau malien des consommateurs de téléphone mobile (Remacotem) qui a perdu, il y a deux semaines, le procès contre Orange-Mali pour défaut de qualité, n’entend pas baisser les bras. Il est revenu à la charge en assignant à nouveau, le lundi 29 septembre, devant le Tribunal de première instance de la Commune IV du District de Bamako Orange-Mali. Remacotem, par la voie de la justice, veut contraindre Orange-Mali à arrêter la facturation à 300 F CFA et à appliquer les 85 F CFA, tarifs officiels de la communication. Le procès s’ouvre, lundi 6 octobre, à 13 heures.

Décidément, le Réseau malien des consommateurs de téléphone (Remacotem) ne veut pas capituler devant l’opérateur, Orange Mali. Lequel a gagné sur lui, il y a deux semaines, à la suite d’une âpre bataille judiciaire.
Remacotem est revenu à la charge, lundi 29 septembre, en assignant à nouveau son adversaire devant le Tribunal de première instance de la Commune IV du District de Bamako. Le procès, en principe, s’ouvrira lundi 6 octobre à 13 heures.

Remacotem, dans la requête qu’il a adressée au président du Tribunal de première instance de la commune IV du District de Bamako, affirme : “Il y a extrême urgence à obliger la Société Orange-Mali à arrêter immédiatement la facturation à 300 F CFA la minute TTC à l’endroit des consommateurs toutes tendances confondues Orange Mali- Sotelma/ Malitel pour accéder au service public des Visas au Consulat de France et ramener ce coût aux tarifs normaux officiels, approuvés par le Comité de régulation des télécommunications au Mali (CRT). C’est pourquoi le requérant sollicite qu’il vous plaise, monsieur le président, l’autoriser à assigner devant vous en référé d’heure en heure, la Société Orange Mali ayant son siège à ACI 2000, quartier Hamdallaye pour : 1- s’entendre ordonner l’arrêt de la facturation à 300 F CFA/ mn TTC pour accéder au service public des Visas au Consulat de France par les consommateurs qu’importe le numéro d’appel 802 27 27 ou tout autre. 2-S’entendre appliquer les tarifs officiels qu’elle-même a volontairement publiés et approuvés par CRT sous astreinte de paiement de cent millions de francs CFA (100 000 000 F CFA) par jour de retard. 3-Ordonner l’exécution provisoire de la décision sur minute et avant enregistrement. 4-s’entendre condamner aux dépens”.

A rappeler que Remacotem avait accusé Orange-Mali de discrimination et de concurrence déloyale vis-à-vis des utilisateurs et consommateurs de téléphone Sotelma-Malitel. Lesquels n’arrivent pas à avoir accès au numéro 802 27 27, ligne attribuée par l’opérateur Orange-Mali au Consulat de France au Mali pour les prises de rendez-vous de visa.

A la suite d’une âpre bataille judiciaire, Orange Mali a gagné sur Remacotem. Celui-ci a été débouté de sa prétention à faire débourser une astreinte de dix millions de F CFA à Orange-Mali au bénéfice des consommateurs de Sotelma-Malitel pour compenser les dommages occasionnés pour eux par l’inaccessibilité de la ligne. Le tribunal a, en effet, estimé que le plaignant n’a pas la qualité requise pour formuler ces demandes. Ce nouveau procès, sans nul doute, sera différent du premier. Quand on sait que Remacotem prétend avoir tiré les leçons de la première défaite. Par conséquent, son avocat Maître Magatte A. Sèye, avocat à la cour de Bamako s’est doté davantage de preuves inculpant Orange-Mali.

(Abdoul Karim KONE L’Independant 03.10.08)

NIGERIA

Banks May Get N10m Fine Over Unfair Competition

Banks found to have competed unfairly risk the imposition of severe sanctions including N10million fine by the Central Bank of Nigeria.

Making this known last week in a circular entitled, “De-marketing of Banks by other banks”, the CBN recalled that it had earlier issued a circular reference

BSD/08/2006 on the above subject titled “The Unethical and Unprofessional Practice of De-Marketing Colleagues/Other Banks in the Industry by Spreading False Rumours”, dated April 12, 2006.

According to the circular signed by the Director of Banking Supervision, Mr. Ignatius Imala, the CBN said it “Has again noted with serious concern the recent practice whereby some officers of deposit money banks engage in the de-marketing of other banks through disparaging comments and the use of negative text messages.

“This development, which constitutes a threat to the safety and soundness of the banking system, is unprofessional, unethical and unacceptable. Banks and their staff are by this circular, reminded that the responsibility for ensuring the safety and soundness of the banking system is a collective one for all stakeholders”, it further said.

The CBN therefore advised banks to caution their staff on this practice, adding that henceforth, any staff of a bank found to be involved in such an act would be summarily dismissed and blacklisted.

“Also, if another staff of the same bank is involved in such a practice, the institution will face severe sanctions including but not limited to a monetary fine of N10 million (Ten Million Naira only). Appropriate channel will be opened by the CBN for the report of such unwholesome practice by banks’ customers and the general public”, it warned.

In the overall interest of the banking system, the CBN advised, all banks are to enthrone an appropriate corporate culture that would guide against such practices in the future.

(Leadership 03.11.08)

Nigeria: Consultation Vital to Telecom Regulation – Ndukwe

Executive Vice chairman of the Nigerian Communications Commission, Engr. Ernest Ndukwe, has said that wide consultations among the key stakeholders in the industry, are one of the critical success factors in the Nigerian telecom industry.

Engr. Ndukwe who said this during the visit of the newly constituted Committee on Communications of the House of Represenatives, said however that after such a consultation, that the regulator has followed with positive, bold and timely decisions which are critical to the industry where time is of essence.

He told the members of the committee led by its chairman, Hon. Dave Salako that it was such decisive decision that led to liberalization and encouragement of new entrants as it is the disease of incumbents everywhere in the world to stand against new entrants, but that the commission was firm in allowing other entrants into the sector for the benefit of the consumer.

He said the national telecom policy encourages private sector participation in the sector while one of the key functions of the Commission is to facilitate private sector investment in the sector.

Engr. Ndukwe also said one of such decisions was taken in the transition from exclusivity period for four mobile operators, to the unified licensing regime where a single authorization allows operators to deliver multiple services under one license.

He noted that Nigeria is now rated in Africa as number one in terms of number of active connected lines while the Commission is rated as one of the foremost telecom regulatory agency because of some innovative actions and programmes like the telecom consumer parliament, among others resulting in various multilateral agencies recommending Nigeria to some nations as a model regulatory agency to understudy.

Engr. Ndukwe also noted that the Commission’s success today, resulting in latest figures of 57 Million active subscriber network in the country and private sector investment to the tune of about US$12 Billion as against US$50 Million as at 2000, are also attributable to the support of the executive and legislative arm of government in the course of the commission’s regulatory activities.

Chairman of the House Committee on Communications, Hon. Salako has earlier in his remarks, said that the Committee will focus on how to collaborate with the Commission to further achieve more of its objectives. He said the Committee is not interested in probing or witch hunting anybody. He commended the Commission for its bold and remarkable achievements.

(Vanguard 19.11.08)

New Broadcast TV Companies Set to Enter Cauldron of Competition in Lagos

According to the most recent census, about 24 million households have televisions in Nigeria. However, almost everyone in urban areas has access to television, either at home or in many public locations like bars, cafes and restaurants.

But with the exception of the Government station, the Nigerian Television Authority, there are no private companies with a national footprint. There are a number of reasons why this has not occurred. Until recently, access to the signal carrier was difficult as it was part of the NTA and Government restricted private stations geographically, guarding its own national monopoly carefully. However, this has recently changed and a number of the private stations have announced their intention to roll-out nationally. For example, both Silverbird and AIT have operations in Port Harcourt and Jos. There is resistance in the largely Muslim north where political leaders want to be able to control what their voters watch.

Although there were closures of stations in the pre-election period, content is relatively unrestricted. However, media ownership is often very political with owners aligning themselves with different political parties or figures within parties. Most of the original licences were given under previous military regimes.

According to the Nigerian regulator, the Nigerian Broadcasting Corporation there are nine privately owned Free to Air television channels, two Federal Government Channels and one State-run channel in Lagos. In addition there are five Pay-TV channels including DStv, Hi-TV and Trend TV.

The main free to air TV channels in order of viewing figures are: Silverbird, AIT, Galaxy, Channels (which is 80-90% news) and LTV. It’s fair to say that the top ranked position in audience terms is disputed between entertainment channel Silverbird and news and entertainment channel AIT. According to the industry’s audience survey company MPS, Silverbird was top placed for the first three months of the year but before that the honours went to AIT. Silverbird has a younger demographic than most of the other TV stations. The number three position has been held by Galaxy for some while. The Federal Government run channels are not widely watched and have the lowest audience figures.

Other stations include: Minoj Broadcast TV, MITV and Lagos Day TV. The newly opened Continental TV appears to be the one to watch as its partisan (opposition) coverage is attracting a widening following. But to complicate matters further, Lagos viewers are able to tune into a further five free to air television stations from adjoining states.
Several companies run channels for Nigerian diaspora audiences. The NTA has launched a channel on Sky Television in the UK and AIT has a real-time broadcasting operation to Europe and the USA that will re-open shortly after a period of closure.

Television companies tend to produce some of their own material in-house (like studio-based productions) and externally commission other work. Most have around 80-90% local content but also runs American series, South African and Mexican soaps and Hollywood movies. Silverbird prides itself on its entertainment mix which includes Miss World, World Music TV and Next Stop Model. As a result of the relatively high proportions of local content, there is large and thriving local production sector. Along with Nollywood movies, it has been responsible for producing some of the blockbuster reality TV shows including Africa’s version of The Apprentice. According to local insiders, the production sector is developing very fast but skill levels are dropping as the sector expands.

The key companies are nearly all cross-media owners. AIT started life as a print media owner and diversified into radio before ploughing the profits from that venture back into a new television station. It is owned by former civil servant Chief Raymond Dokpesi. AIT recently raised funding in the market to expand. It has a thoroughly converged view of the future and has launched a broadband Internet service, which will be the precursor to a Triple Play service, more of which later.

According to the company’s fundraising prospectus, in the past five years of its operations, turnover has grown by 287 percent from N652.7 million in 2002 to over N2.53 billion in 2006. The offer prospectus also showed the company’s projections from 2007 to 2010. It projects turnover moving to N3.2 billion in 2007, N10.2 billion in 2008, N17.6 billion in 2009 and N25.0 billion in 2010.

AIT/Daar will soon set up a film village in Lagos to undertake the production of not only movies for sale but also for the consumption of Nigerians. Chair of the company Chief Raymond Dokpesi said at the time of the offering that AIT was commencing pay TV broadcasting with 40 channels and will transmit on high definition.

“We are starting with 40 channels. It is the first time in Africa that you will see transmission at this level in high definition. Viewers will see broadcasting at a new level.We are engaging more hands, engaging in training and exposing people to new technologies”.

“We are going from the present eight stations to 24 stations. That means we have 16 new stations coming up. Our Abuja station is already 100 percent digital while the Lagos station is about 60 percent digital and is being upgraded. We are running out feed to Asia, Europe, USA and all of Africa.”

The moving force behind Channels is former journalist John Momo and it would like to be seen as the CNN of Nigeria.

The owner of Silverbird Productions is Ben Murray-Bruce, former beauty pageant organizer. He also owns a multiplex cinema and shopping mall on Victoria Island, the first to open in years after a long and almost terminal decline of cinema and has plans to open more. In addition, he has a radio station (Rhythm FM) and events promotions.

A number of broadcast television owners are looking at continental expansion but are keeping their powder dry in terms of the detail of their actual plans. It also appears likely that there will be two new Free to Air television stations opening in Lagos in the next months.

Media spend on broadcast channels reflects the viewership pattern above. Advertising spending has been on the increase over the last three years as the economy has expanded. The top ten spenders are almost all multinational brands and as elsewhere, the mobile telcos are well represented in high positions in the top 10 spenders but banks are also very prominent.

AIT has announced its intention to shift to DTT and offer HD programming. This week the regulator the Nigerian Broadcasting Corporation held a meeting locally with stakeholders and announced that 2012 would be the deadline for the end of the transition. However, there will be significant difficulties if there is to be a subsidy for set-top boxes as the population eligible will be enormous. At a production level, most companies are still using a mixture of analogue and digital.

Convergence is happening apace. Zain Nigeria, and MTV, have revealed plans to turn upcoming Nigerian music artistes into super stars, through a newly created platform, Zain/MTV Advance Warning. He said Zain/MTV Advance Warning, a music talent development reality TV series will be aired on both satellite (MTV Channel on DSTV) and a number of terrestrial television stations such as the African Independent Television (AIT) and Silverbird Television (STV).

Nigerians are hungry for news and in July BBC International who run the news website revealed that 61% of its WAP users (in other words, who access it on a mobile phone) were Nigerian, against only 19% from South Africa. Page views for this type of usage are growing at the rate of 100% a year from a low base. 61% translates into 35 million page views.

Various players have mooted the possibility of triple play including Globacom and Daar. Globacom is perhaps one of the few players that has the spread of infrastructure to support a retail offer and with a hybrid IP-satellite bundle it could become a player. Daar would need to form an alliance with an existing player. Given the rights issues, the market locally thinks it’s more likely that those entering the market will simply sell DStv as part of a bundle. MTN has acquired VGC who offer a DSL broadband package.

(Balancing Act 04.09.08)

SENEGAL

Concurrence et le contentieux économique : Momar Ndao demande la modification de la loi 94-63

L’ Ascosen a célébré, hier, son 19e anniversaire. Occasion saisie par son président, Momar Ndao, pour demander la modification de l’article 94-64, qui a supprimé le contrôle économique sur le commerce.

Les populations sont de plus en plus appauvries par la spéculation auquel s’adonnent les commerçants. Une situation que le président de l’Association des consommateurs (Ascosen), Momar Ndao, a tenu à dénoncer, hier, à l’occasion du 19e anniversaire de l’association à la tête de laquelle il a été reconduit. A l’occasion, il a invité l’Etat à revoir la loi 94-63 du 22 août 1994. Cette loi est relative aux prix, à la concurrence et au contentieux économique.

Elle a entraîné la libéralisation totale du secteur du commerce et «laissé les consommateurs à la merci des spéculateurs», déclare M. Ndao, qui ne comprend pas, indique-t-il, que l’oignon vendu bord champ, coûte aujourd’hui 118 frs cfa, et qu’il soit vendu aux consommateurs à 300 voire 400 francs Cfa. «Il faut qu’il y ait davantage de présence de l’Etat pour. qu’il se substitue un peu aux consommateurs et les appuie», plaide le patron de l’Ascosen.

Mais cela exige que «tous les acteurs jouent le jeu», c’est-à-dire que les consommateurs se comportent en consommateurs en refusant d’acheter où c’est plus cher. Mais, constate Momar Ndao pour le déplorer, les consommateurs son «captifs». A preuve : «Dans un quartier, le boutiquier leur prête de temps en temps une baguette de pain, de l’huile, etc. Et quand le boutiquier leur présente un prix qui n’est pas normal, ils (les consommateurs) ne rouspètent pas, ne dénoncent pas les abus des commerçants. Ils sont captifs parce qu’isl ne veulent pas perdre les avantages qui leur sont fait». Ce qui pose, d’ailleurs, la pertinence du plan opérationnel de surveillance qui a vu la mise en place des magasins de référence (Easy Boutique), lancées, il y a quelques mois par le ministre du Commerce.

Sur ce point, d’ailleurs, le patron de l’Ascosen déclare : «Nous pensons qu’un magasin de référence doit être une référence sur tous les plans. Il doit avoir les prix les moins chers, et que les prix fixés soient respectés. Par exemple, le litre d’huile en fut coûte 950 francs cfa. Mais si le magasin le vend à 1050 frs, c’est grave !» s’exclame-t-il.

Le consumériste en chef a, en outre, déploré la cupidité de certains Sénégalais, qui mettent en péril des populations. «Est-ce qu’il faut cogner les Sénégalais pour les défendre ?» s’exaspère-t-il. Une question qui trouve son origine dans cette scène dont il s’est remémorée, et qui s’est déroulée à Toglou, dans le département de Mbour. Dans cette localité, se trouve une ancienne carrière désaffectée où sont détruits et ensevelis des produits de consommation périmés. Lesquels produits, à la grande surprise du président de l’Ascosen, sont déterrés par des gens qui les revendent. «Cette cupidité est tellement grave. Si ces produits étaient bons, les gens allaient les emmener chez eux au lieu les détruire», s’écrie-t-il.

L’anniversaire de l’Ascosen a donné l’occasion à son président de faire le bilan de ses 19 ans d’existence. Il s’agit, selon M. Ndao, de 19 années «d’engagement citoyen», qui ont permis de réaliser un certain nombre d’acquis. De la réduction du coût du téléphone à la fin de la délivrance par la Senelec de factures estimées, en passant par la création du Trio, un appareil qui, une fois installé dans le compteur de la Sde empêche, renseigne-t-il, à la Société des eaux de facturer au consommateur ce qu’il n’a pas consommé.

Ndao rappelle que ces acquis ont été obtenus au prix de lourds «sacrifices». Comme celle qui lui valu une arrestation, en compagnie de Jean-Pierre Dieng, président de l’Union nationale des consommateurs du Sénégal à la suite de la marche non autorisée qu’ils avaient organisée pour dénoncer la flambée des prix de denrée de première nécessité.

(Le Quotidien 05.11.08)

Protection des œuvres et des produits locaux :La propriété intellectuelle comme recourt

Le secteur privé qui, asphyxié par le piratage, la contrefaçon, la concurrence déloyale et la quête de compétitivité, est appelé à utiliser pleinement les moyens modernes offerts par la propriété industrielle pour atteindre leurs objectifs commerciaux et mieux contribuer aux obsessifs de développement de nos pays. L’invite est du ministre d’État, ministre des mines, de l’industrie et des Pme, Me Ousmane Ngom qui a présidé ce lundi 3 novembre le séminaire sur « l’utilité de la propriété intellectuelle » organisé à l’intention du patronat sénégalais. Cette rencontre est initiée par la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (Cciad), en partenariat avec l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (Oapi). Elle s’est tenue en prélude de la première conférence internationale de deux jours sur « la propriété intellectuelle et le développement économique et social des États membres de l’Oapi » qui s’ouvre ce mardi 4 novembre à Dakar.

Le ministre d’État, ministre des mines, de l’industrie et de Pme a relevé que « jusqu’à présent, les acteurs de l’économie africaine n’ont pas encore pris conscience suffisamment de l’importance de la propriété industrielle ». Sur cette lancée, le directeur exécutif de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes), Mor Talla Kane de rappeler que « nous sommes dans un environnement de concurrence et de compétitivité internationale accentué, exacerbé par les appétits notamment de certains pays provenant de l’Asie ». Pour lui, en plus de la compétitivité, s’ajoute toute la bataille autour de la contrefaçon. « Nous avons un intérêt double à la fois pour préserver nos œuvres mais ensuite pour nous prémunir contre la contrefaçon et la piraterie qui comment à prendre des proportions vraiment extraordinaires et qui risquent de laminer notre système de production et l’ensemble de nos œuvres ».

Selon Mor Tall Kane, un pays en développement comme le Sénégal a un intérêt particulier à protéger ses œuvres et à se prémunir contre tout ce qui risque de violer son droit à la propriété. Le directeur exécutif de la Cnes, fait savoir que de plus en plus, on assiste à un déplacement de la gestion de ce dossier de la propriété intellectuelle vers l’Omc, avec la prorogation des délais de préservation des droits qui est passé entre 10, 15 à 30 ans.

Pour lui, « c’est un enjeu extraordinaire pour des pays comme les nôtres qui n’ont pas un outil de recherche ou de laboratoire qui nous permet de récupérer dans le droit public un certain nombre d’inventions ». M. Kane pense que : « si les délais sont de cette dimension, les pays en développement risquent d’avoir de grandes difficultés à pouvoir utiliser des brevets qui tomberaient dans le droit public. Si c’est à 30 ans, j’avoue que ce n’est plus la peine parce que le délai de maturation et déperdition de la propreté n’a plus aucun intérêt pour le marché ». C’est qu’il juge opportun la sensibilisation du secteur. C’est ainsi qu’il a jugé regrettable le fait que « nous nous rendons compte que tout le secteur privé n’est pas sensibilisé. On ne prend pas à juste mesure l’intérêt que représente la propriété intellectuelle pour un tissu économique ». On est en plein économie du savoir d’où la préservation des droits ou les propriétés.

L’invite du ministre d’État, ministre des mines, de l’industrie et des Pme revient à la protection des créations, brevets, inventions pour pouvoir en tirer le maximum de bénéfices et de richesses. Me Ousmane Ngom pense qu’il était opportun, avant de parler de la vision à dégager lors de la rencontre d’aujourd’hui, de travailler en séminaire avec les acteurs de l’économie que sont les chefs d’entreprise. Selon lui, le but visé c’est d’amener le patronat à mieux saisir les enjeux de la propriété intellectuelle et particulièrement la propriété industrielle dans le développement économique.

(Sud Quotidien 04.11.08)

Donald Baron fustige la concurrence déloyale dans le secteur de la tomate industrielle

‘’Le produit fait face à trois types de concurrence dont la première est celle ordinaire du double concentré qui est plus facile à supporter’’, a indiqué M. Baron interrogé récemment par la presse, lors du séminaire bilan de la filière tomate. ‘’En effet, a-t-il ajouté, les importateurs achètent où ils veulent, payent leurs droits de douane et se mettent sur le marché’’

‘’La deuxième concurrence est celle d’un transformateur que j’appelle importateur parce que, pour moi, il n’est pas un industriel’’, a-t-il indiqué. Ce transformateur, a-t-il précisé, se contente de recevoir du triple concentré importé et de le conditionner en boîtes de double concentré.

‘’C’est exactement ce que nous faisons à Savoigne où nous fabriquons du triple concentré avant de produire, dans l’usine de Dagana, du double concentré’’, a poursuivi le directeur général de la SOCAS selon qui cela constitue une concurrence relativement déloyale, parce que ce transformateur peut s’approvisionner sur le marché mondial avec un régime douanier particulièrement favorable.

Selon lui, la concurrence la plus dure à supporter est celle de la fraude. A propos, il a signalé que ‘’cette concurrence n’existe que quand le marché mondial est favorable parce que quand le prix du marché mondial est élevé, ça décourage les importateurs et les fraudeurs’’.

Pour lui, ‘’ il ne faut pas négliger cette contrebande dont les conséquences sont désastreuses. Certes, ce n’est pas une concurrence permanente, mais les produits frauduleusement introduits au Sénégal sont nuisibles pour les productions industrielles nationales.’’

Il donne l’exemple d’un pays voisin qui importe près de 15 mille tonnes de concentré par an. ‘’Si on compare avec sa population, on peut penser que chaque citoyen de ce pays consomme environ un kilogramme de tomate par jour’’, révèle-t-il, avant d’ajouter qu’en réalité, ce produit est destiné au marché sénégalais où les industriels sont soumis à une TVA de 18 pour cent sur tous leurs produits.

(Sud Quotidien 09.09.08)

TOGO

Le groupe Orange, troisième opérateur de téléphonie mobile au Togo

Le ministre togolais de l’Economie et des Finances, Adji Ayassor et le patron du groupe France Telecom-Orange, Didier Lombard ont signé une convention le 19 novembre 2008, selon laquelle le groupe français de téléphonie mobile va s’installer au Togo dès l’année prochaine, a annoncé le site officiel du gouvernement togolais.

Ainsi, après Togocel et Moov, les Togolais auront bientôt un éventail plus fourni d’opérateurs de téléphonie mobile et donc un choix plus varié.

Le groupe Orange prévoit d’installer le réseau 3G, celui dit de la 3ème génération, qui permettra des communications de grande qualité, de se connecter à l’internet rapide et de recevoir des programmes de télévision sur les portables. Tout ceci pourra être opérationnel au dernier trimestre de l’année 2009.

Enfin, est-on tenté de dire ! Car, les consommateurs togolais ont fini par avoir l’impression qu’une intelligence maligne leur refusait cette opportunité de choix des réseaux téléphoniques, pour des raisons inavouées mais facilement identifiables. Il n’est plus un secret pour personne que plusieurs opérateurs se bousculent aux portes du Togo, le dernier en date étant glo, installé depuis au Bénin voisin. Et pour qui connait les accointances des lobbies économiques français avec les politiques de la France (Eh oui, on a peut-être annoncé trop tôt la fin de la Françafrique !), il n’est pas exclu que l’acceptation aussi par le gouvernement togolais d’agréer la demande du groupe français soit appel du pied du Togo à la France dont le chef de l’Etat Nicolas Sarkozy, n’a certainement pas encore digéré le mode d’accession de Faure Gnassingbé à la présidence de la République togolaise.

D’ailleurs, même avec l’arrivée d’Orange sur le marché togolais, le pays est loin derrière ses voisins de la sous-région où on peut dénombrer jusqu’à cinq opérateurs voire plus, et ceci à l’avantage des consommateurs puisque la concurrence fait baisser les prix.

Rappelons que c’est au Togo que la communication par téléphonie mobile comme par le fixe coûte le plus cher de tous les pays de la sous-région ouest-africaine.

(Focus Infos 20.11.08)

Bientôt la fin des passations de gré à gré des marchés publics

Nous sommes aujourd’hui dans une situation où les cadres règlementaires nous amènent à l’utilisation de méthodes non compétitives, qui se chiffrent pratiquement à 85% des marchés passés sur le plan national », a relevé le spécialiste principal en passation des marchés pour le Togo et le Bénin de la Banque mondiale, M. Itchi Ayindo. Le vice est en fait endémique dans les entreprises publiques, exemptes du code des marchés publics de 1993, et dans les départements ministériels. Dans son premier rapport, la Commission nationale de lutte contre la corruption et le sabotage économique a fait état de « détournements de contrats publics » à la mairie de Lomé. Selon ce rapport, les marchés de ramassage d’ordures ont été attribués à une vingtaine de sociétés appartenant à des conseillers municipaux, au terme du gré à gré, avec des factures douteuses de 1,55 milliard de francs CFA pour la seule année 2000. Dans le cadre de la construction de quatre villas de la Cité OUA, un marché d’un montant de 250 millions de francs CFA pour l’ameublement de ces villas a été conclu en juin 2000 avec la société OST (Omnium des services du Togo). Un gré à gré qui a été marqué par une surfacturation de 120 millions de francs CFA pour des meubles livrés à valeur réelle de 130 millions de francs CFA. Dans son rapport 2002, la Commission de lutte contre la corruption a mis à jour un marché négocié, conclu à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) avec un expatrié, au montant de 21 937 500 francs CFA, irrégulièrement payés, pour un contrat d’informatisation qui n’avait jamais vu le jour.

Les faiblesses du code des marchés comme lits pour les gré à gré

En fait, deux méthodes de passation des marchés de l’actuel code des marchés sont de véritables lits pour les gré à gré. Ce sont la méthode de marchés par adjudication ouverte ou restreinte et la méthode de marchés négociés avec mise en concurrence sommaire, ou sans mise en concurrence. Un terrain favorable, accentué par d’autres faiblesses du code, dont la dérogation sur les travaux du Fond d’entretien routier, l’exemption des entreprises publiques, l’imposition de la sous-traitance aux entreprises étrangères et les seuils d’application des méthodes non compétitives de passation de marché qui sont, selon Itchi Ayindo, « sources de fractionnement et de manoeuvres frauduleuses ». Suivant ces seuils, on recourt au gré à gré et à la consultation restreinte sommaire si le coût estimatif du marché est inférieur à 15 millions de francs CFA. De ce fait, il n’y a pas de contrôle a priori et les marchés sont passés au niveau des ministères par lettres de commande. Pour les marchés de coût estimatif entre 15 et 50 millions, une consultation restreinte de cinq entreprises est effectuée, alors que l’appel d’offres ouverte n’est lancé que pour les marchés de plus de 50 millions. Fausse note : au niveau du Comité d’étude et de contrôle des marchés on reconnaît qu’il y a « même des gré à gré qui sont passés pour des marchés de plus de 100 millions ».

Des réformes successives pour exorciser le mal

« La Banque mondiale apprécie beaucoup l’effort qui a été fait dans le domaine de la passation de marchés cette année au Togo », a souligné M. Itchi Ayindo, nuançant cependant que c’est une question de « volonté politique ». En fait, dans son Plan intérimaire d’actions prioritaires (PIAP) pour 2008-2010, le gouvernement togolais a annoncé la réforme en matière de marchés publics comme devant être engagée en partant des recommandations émises en 2003 dans un Rapport analytique sur la passation des marchés publics (CPAR). Le processus de cette réforme s’est accéléré à partir d’avril, après une période d’arrêt depuis son enclenchement en 2003.

Octobre 2008, le gouvernement sélectionne un consultant international pour l’élaboration d’un nouveau code des marchés publics conforme aux directives de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) et aux normes internationales. Le draft est attendu avant fin décembre 2008. Lentement mais sûrement, le gouvernement avait procédé à la création en mai 2008 d’un Comité national de coordination et de suivi de la revue analytique du système de passation des marchés publics, une recommandation du CPAR-2003.

Depuis le mois d’octobre, les contrats passés sont publiés, levant ainsi l’opacité sur les acquisitions de marchés. Début octobre, il a été procédé à l’évaluation du système de passation des marchés publics suivant les indicateurs de l’Organisation pour le commerce et le développement économique (OCDE), une évaluation dont le rapport final est attendu sous peu. En outre, depuis juin cette année, il a été mis fin à l’existence permanente des experts comptables, devenus presque des salariés, au sein des entreprises publiques. « On espère aller très rapidement avec l’adoption du nouveau code », a souhaité M. Itchi Ayindo, étant entendu que les réformes intervenues n’auront de valeur que par le vote du nouveau code des marchés publics, attendu avant fin décembre.

(Tovor Olivier Koffi Les Afriques, 27.11.08)

Une affaire de prime de 50 millions de FCFA impliquant un ministre éclabousse à Togo cellulaire

Une affaire de détournement de centaines de millions à Togocell impliquant le ministre Dogbé un fidèle des fidèles de Faure, éclate au grand jour.

En effet le ministre Dogbé chargé des postes et télécommunications, président du conseil de surveillance de Togocell, décide de s’octroyer ensemble avec le DG Atcha Dédji Affo, la rondelette prime de 50 millions chacun. Dans une lettre confidentielle non datée, le ministre évoque les raisons de ce geste qui n’est rien d’autre qu’un détournement, par une prétendue performance de la société cette année.

On signale les mêmes pratiques dans d’autres sociétés d’Etat toutes aux mains des proches de Faure. Interrogé sur cette affaire et bien d’autres dans lesquelles il est englué, le DG de Togocell affirme clairement que c’est le conseil d’administration qui lui a donné le plein droit d’avoir à lui seul, la signature sur le compte de la société.

Il se trouve que dans nos investigations, le PCA de cette société n’est que le prébendier Yao Kanekatoua qu’on ne présente plus. La question est de savoir que fait au juste l’opposition parlementaire face à ces pillages en règle des ressources de notre pays ? Nous vous proposons in extenso l’article de notre confrère « Forum de la semaine » ainsi que la lettre confidentielle du ministre Dogbé.

Vaste prébende à Togo Cellulaire: Des centaines de millions détournés.

C’est à n’en point douter une véritable mafia qui se trouve à la tête de la société Togo Cellulaire. Imaginez le Ministre Dogbé Kokouvi des Postes et Télécommunications qui se trouve être le Président du conseil de surveillance de la société et le Directeur Général Atcha Dédji Affoh qui s’octroient chacun une prime exceptionnelle de 50 Millions de francs CFA par note de service confidentiel en invoquant « les performances » de la société et sa « bonne croissance ». Ce qui est paradoxale est qu’au moment où le Directeur Général empoche 50 millions de francs sous ces prétextes, ni les Directeurs opérationnels de la société, ni les chefs divisions, ni les agents, les vrais artisans de ces exceptionnelles performances n’ont rien perçu. Pire, évoquant l’exercice 2007, il est à remarquer que M. Atcha Dédji Affoh n’était que le Directeur Administratif et Financier de la société à l’époque et donc ne peut prétendre à cette prime. Tandis que toutes nos tentatives pour joindre le Ministre Dogbé sont demeurées vaines, le DG Atcha, contacté à remis en cause l’existence même de la note confidentielle leur attribuant le pactole tout en justifiant sa note d’abrogation des postes de Directeurs de services et chef divisions par soucis de mettre ses hommes et relancer la productivité de la société.

Sous l’ombre de l’impunité

Aussi, comment comprendre que le ministre des télécoms puisse revendiquer une quelconque prime de performance alors qu’en tant que ministre il n’a rien à voir avec les réalisations de TOGO CELLULAIRE ? Comment peut-on confondre les performances de cette entreprise avec celle du ministère surtout quand on sait que le ministre Dogbé est le ministre le moins performant des successifs gouvernements de Faure ? Comment comprendre que par ces temps de vache maigre que le ministre et le Directeur Général s’offre gracieusement chacun cette faramineuse et rondelette somme de 50 millions de francs cfa, soit 25 fois le salaire des ministres et cela de leur propre vouloir. Quand on sait que le ministre Dogbé ne peut produire aucun bilan positif (tant il a été une catastrophe partout ou il est passé), comment comprendre qu’il puisse décider d’empocher de son propre gré une telle somme s’il ne se s’est pas couvert par l’impunité et surtout par l’ombre du sommet de l’Etat ? Car une chose est certaine, les autres membres du conseil de surveillance ne sont au courant de cette prime que le ministre et le Directeur Général se sont octroyés.

L’enfer, c’est les autres

Le fait que le Ministre Dogbé s’octroie cette prime est d’autant plus paradoxal que, d’après les indiscrétions, ce dernier après son départ de Togo Cellulaire il y a quelques années, a passé son temps à vilipender les actions du sieur Bidamon à la tête de cette institution. Il est donc paradoxal que ce dernier sans scrupule s’octroie une prime en évoquant comme par enchantement les performances exceptionnelles de cette même société. L’autre fait étonnant est que depuis son arrivé à la tête de la société, il se dit que M Atcha Dédji Affoh a fait sortir en l’espace de quelques semaines des sommes faramineuses des caisses de l’entreprise. Ce qu’il a nié en bloc mais ses détracteurs persistent et signent. En effet, après sa nomination il a été pendant plus de deux mois, le seul à disposer des fonds de la société. Et pour disposer d’une si longue période pour ces malversations, ce dernier a créé un vide juridique au sein de la société en abrogeant tous les postes de directeurs et de chefs divisions au sein de la société. C’est ainsi que pendant ces quelques semaines de vide juridique et donc d’absence de Directeur Administratif et Financier, le Directeur Général a été dans l’illégalité totale et contre toutes les règles de bonne gouvernance la seule personne à signer les chèques de l’entreprise. Illégalité qu’il justifie par une autorisation à lui donnée par le conseil d’administration. Et pourtant, même après la nomination du nouveau Directeur Administratif et Financier ce dernier ne s’est nullement empressé à régulariser cette situation. Il se raconte que pour brouiller les pistes c’est après beaucoup de gymnastique que le nouveau Directeur Administratif et Financier de la société a pu prendre possession de son nouveau bureau et du coffre fort qui y était installé. D’après nos investigations, c’est plusieurs millions de francs qui auraient été volatilisé durant toute cette période ou le nouveau Directeur Général aurait été seul à disposer des ressources financières de la société. Seul un audit indépendant peut situer l’opinion à ce sujet étant donné que le D.G. ne reconnaît pas le détournement de ces fonds.

Une note confidentielle non datée

La note confidentielle signée par le ministre et l’absence de date a été vraisemblablement faite exprès pour brouiller les pistes. Il se susurre que plusieurs autres notes non justifiées ont été signées par le ministre Dogbé et ont amené à décaisser d’énormes montants peu avant la formation du gouvernement Houngbo. Autre fait marquant qui vient confirmer tout ceci et qui suscite des interrogations est l’acharnement avec lequel M. Atcha Dédji Affoh a depuis lors imposé une opacité sur toutes les informations financières de la société. Ainsi, il est rapporté que ce dernier a menacé sévir sur les agents de la Direction Financière si ces derniers laissaient transparaître une quelconque information financière sur la société et ceci même dans la procédure de l’élaboration du budget 2009. Chose que beaucoup d’agents trouvent bizarre. En effet, rien ne justifie cela et comme l’affirment certains agents ils n’ont jamais connu de tels faits.

L’envers du décor

Au moment où le Togo traverse une crise majeure et qu’on parle de relance économique voici qu’un ministre et un Directeur Général d’une structure de l’Etat s’enrichissent au vu et su de tout le monde sous le couvert du silence coupable du sommet de l’Etat qui ne peut nier n’être au courant de cette prébende des deniers publics. La gravité de ces faits doit interpeller le nouveau premier ministre qui à l’obligation de réagir en exigeant le remboursement immédiat de ces sommes perçus abusivement par ces deux individus, et commanditer un audit financier pour avoir un tout petit éclairci sur le fonctionnement de cette boîte.

(Forum de la semaine 30.10.08)

Regional News

Défense du consommateur – Les journalistes de l’Afrique de l’Ouest s’arment pour mener le combat

Amener les professionnels de l’information et de la communication à mieux diffuser les informations aux consommateurs, mettre en place un réseau de journalistes consuméristes en Afrique de l’Ouest, créer une relation durable entre les associations de consommateurs et les journalistes consuméristes.

Ce sont entre autres objectifs de l’atelier international de formation « Reporter du Consommateur ». Cette rencontre qui a regroupé 12 journalistes en provenance du Mali, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée-Bissau, de la Guinée Conackry du Niger, du Togo du Bénin et du Sénégal a permis à ces derniers d’être outillé sur le plan intellectuel et pratique pour mener le combat de la défense du consommateur. Et de dénoncer les « mauvaises » pratiques qui hantent les sociétés africaines mais aussi de donner des réponses liées aux droits des citoyens face à la responsabilité de l’entreprise.

Selon Momar Ndao président de l’Association des consommateurs du Sénégal (Ascosen), par ailleurs, président du réseau des associations consuméristes de l’Uemoa : « Cette rencontre initiée par la fondation Friedrich Naumann permettra aux associations de consommateurs d’atteindre pleinement leurs objectifs » que sont « défense du rapport qualité prix et défense de la qualité. »

A l’en croire « le journaliste constitue un partenaire important » car, dit il, étant « une jonction entre les associations de consommateurs et ses publics. » D’après Zoumana Traoré, journaliste à la télévision Burkinabais, porte-parole des journalistes : « Nous ferons de tel sorte que les acquis capitalisés dans cette rencontre soient effectifs sur le terrain. Pour mieux d’abord nous prendre en charge en tant que consommateur mais aussi défendre les autres consommateurs. »

Daouda Seck, représentant du directeur du projet pour l’Afrique de L’Ouest de la fondation Naumann, pour sa part, estime que cette formation est le début d’une relation solide entre les journalistes et les associations consuméristes.

« La rencontre de Dakar ne sera pas de trop mais bien le point de départ d’une nouvelle forme de collaboration entre les mouvements consuméristes et les professionnels de l’information et de la communication. » Et d’ajouter : « ce pacte moral qui vient de voir le jour constitue un pont entre des acteurs oeuvrant pour la même cause, sera sans doute un instrument vital pour le bien être des populations africaines. »

(Sud Quotidien 20.09.08)

FG, Gambia Sign Agreement On Telecom Regulation

The Gambian government’s desire to attain Nigeria’s success in telecom development has received a boost with the Nigerian Communications Commission (NCC) and the Gambian Public Utilities Regulatory Authority (PURA) signing a technical cooperation agreement on telecom regulation.

The agreement, which was signed in Abuja, by the Executive Vice Chairman of Commission, Engr. Ernest Ndukwe, and Director General of PURA, Mr. Alagi Basiru Gaye, representing both countries, the regulatory bodies agreed to cooperate on such areas as quality of service frameworks, interconnection, economic regulation, management of scarce resource such as frequencies and numbers, pricing, and universal access.

This is coming on a day the Interconnect Clearinghouse Nigeria ICN, a leading interconnect service provider in the country signed a roll-out agreement with telecommunication giant, Nokia Siemens worth $2.1million.The Chief Technical Officer of ICN, Mr. Jude Chukwuma, stated that the contract will entail Nokia Siemens supplying and installing carrier grade, reliable and scalable transiting switches in Abuja and PortHarcourt.

The roll out agreement between ICN and Nokia, will also enable the upgrade of ICNs existing and operational switch in Lagos .Chukwuma, who emphasised the necessity of installing new nodes in Abuja and Port Harcourt and the upgrading the node in Lagos, stated that the upgrade will be based on Nokia Siemens high performance Surpass hiE9200 soft switch, which supports all relevant features and TDM and IP interfaces.

Describing the switch as the perfect solution to meet the requirements of new challenges, Chukwuma stated that the new architecture will support any Class4 or Class5 features set known from TDM and is best positioned for new applications.

He reiterated that the IP trunking solution of the Surpass hiE9200 will enable ICN to provide a consolidated, flexible and optimised IP based transit network solution.Chukwuma added that ICN will be able to support different trunking solutions while supporting all PSTN/IN services & features of the existing PSTN networks in the IP based network. The upgrade according to him will offer ICN the flexibility of a next generation network, the ability to connect all trunking traffic types and support several traffic categories. He listed some of the high lights of ICN’s upgrade as SIP-I, intelligent network services, SS7 over IP, lawful Interceptions SPC sharing, codec negotiation, IPSec among others.

He reiterated that ICN is out to explore the benefits presented by developing telecommunication core and access networks, based on the Next Generation Networks (NGN) concept. The upgrade switch will offer all available protocols in the IDM and IP environment. The interfaces on offer will include Ethernet 10/100 baseT,E1, STM1 etc.Community licenses are also not left out as they now have the privileges of both local and global connectivity through ICN.

For instance, a Community Licensee in any location in Nigeria can now enjoy media global connectivity with ICN in any of its location via IP, and will not have to connect individually with the other networks (both local and international).Chukwuma stated that with this new device, ICN is now a one- stop shop for media connectivity to all intended and would be beneficiaries that include but not limited to mobile operator, content/ VAS aggregators and Community Licensee.

Other areas specified in the agreement document between Nigeria and Gambia include licensing, type approval, consumer protection, stakeholder and international relationship management.This agreement consummates several meetings and consultations between the two organizations which first began with the ITU and other development agencies recommending Nigeria to the Gambia for a study in telecom regulation, with the Gambian authorities also sending several officials to Nigeria.

About three months ago, Secretary of State (Minister) for Communications of the Gambia, Hon. Fatim Badjie-Janneh, paid a visit to the NCC headquarters during which she commended Nigeria’s success in telecom regulation and the desire of her government to emulate this success.A fortnight ago, the Department of State Communication, Information and Information Technology of the Gambia, and PURA, invited Engr. Ndukwe and his team at NCC to a workshop for the review and validation of a new bill modeled around the Nigerian telecom regulatory laws, which is expected to be passed into law within the next three months.Engr. Ndukwe was said to have advised the Gambian authorities to encourage private sector participation in fashioning out a robust regulated telecom and ICT sector in the Gambia.

The signing of the agreement in Abuja for the cooperation is seen by observers as a necessary outcome of the of the relationship developed by the two regulatory institutions which would benefit PURA in its effort to implement a fully regulated telecom and ICT environment.The agreement is also predicated on the need to facilitate and deepen cooperation, namely in the field of the regulation of the communications, and frequent and regular exchanges, within the framework of a joint programme of action.The agreement provides for the parties to organize joint training seminars for staff and to exchange executives and experts through organization of technical missions, and short and medium duration training sessions.

(This Day 17.10.08)