News from Project Countries……

December 2008-February 2009

BURKINA FASO

Des escroqueries bien mobiles au Burkina

Les prix du riz restent élevés malgré une récolte trois fois plus abondante

Bien que la récolte de riz 2008 soit trois fois plus abondante que celle de l’année précédente, les prix du riz local restent inabordables pour bon nombre des consommateurs.

D’après le ministère de l’Agriculture, de la pêche et des ressources en eau, la récolte de riz local se chiffre à 235 800 tonnes en 2008, contre seulement 69 000 tonnes en 2007. Cette forte augmentation s’explique en grande partie par les aides reçues du gouvernement ainsi que par une saison des pluies satisfaisante.

Pourtant, malgré une telle croissance de production, le prix du riz local, qui atteignait 0,62 dollar le kilogramme en novembre 2008, est toujours 30 pour cent supérieur à celui pratiqué en novembre 2007, et n’est pas suffisamment avantageux par rapport au prix du riz importé pour inciter les consommateurs des zones urbaines à privilégier la production locale.

« Selon moi, les cultivateurs de riz [locaux] en demandent trop », a expliqué Henry Ilboudou, habitant de Ouagadougou, la capitale du pays, et qui est récemment passé du riz local au riz importé. « Pourquoi devrais-je acheter du riz local s’il est aussi cher que le riz importé ? »

Selon les chiffres publiés par le Programme alimentaire mondial (PAM), le riz importé, vendu à 0,84 dollar, coûte environ 50 pour cent plus cher qu’en novembre 2007.

Le Burkina Faso, à l’instar de nombreux pays d’Afrique, a été le théâtre de violentes manifestations il y a quelques mois en raison des augmentations des prix des denrées alimentaires.

Un « prix fixe » proposé par le gouvernement

Face aux prix aussi élevés du riz importé, le ministère de l’Agriculture s’efforce d’inciter la population à consommer le riz local en rendant son prix plus compétitif. Bien qu’il soit actuellement meilleur marché que le riz importé, et de meilleure qualité, les populations urbaines du Burkina Faso préfèrent le riz importé d’Asie du Sud-Est. Ils en consomment quelque 450 000 tonnes par an, en partie parce qu’il est plus facile de se le procurer que le riz local, selon Maria Luigia Perenze, responsable du suivi au sein du PAM.

Mme Perenze a expliqué à IRIN que dans l’intervalle, les producteurs de riz locaux avaient tendance à vendre leur riz aux pays voisins et à consommer des céréales locales, du millet, du sorgho et du fonio.

En vue de stimuler la concurrence, le ministère de l’Agriculture a formulé au mois d’octobre une proposition visant à fixer un prix au kilogramme (0,22 dollar) pour l’ensemble de la production locale. La proposition fait actuellement l’objet de discussions ; aucune décision ne devrait être prise avant 2009.

Cette proposition marque le début d’une nouvelle ère d’interventionnisme de l’État, qui fait suite à la libéralisation des marchés du riz dans les années 1990, a affirmé Bassiaka Dao, président de la confédération des exploitants agricoles (CFP), l’union d’agriculteurs la plus importante du pays.

Le ministère de l’Agriculture a basé ce montant sur le calcul suivant : les agriculteurs dépensent 16 centimes pour produire un kilogramme de riz une fois qu’ils ont payé les engrais, la main d’œuvre, les transports et les pesticides. Il estime ainsi qu’un prix de 22 centimes leur permettrait de dégager une marge adéquate.

« Nous avons effectué tous ces calculs afin que le produit puisse parvenir au consommateur à un prix abordable », a indiqué aux journalistes Laurent Sedogo, ministre de l’Agriculture, lors d’une conférence de presse tenue en novembre.

Des agriculteurs peu impressionnés

Selon M. Dao, de la CFP, si les consommateurs pourraient accueillir avec satisfaction l’adoption du prix fixe suggéré par le gouvernement, les agriculteurs, quant à eux, sont peu impressionnés. Une telle chute de deux tiers du prix découragera les agriculteurs de cultiver du riz, a-t-il confié à IRIN.

« Du fait des prix élevés des engrais, de l’essence et des pesticides, les agriculteurs sont à tel point endettés à la fin de la saison de croissance qu’ils se doivent de maintenir les prix à un niveau élevé pour pouvoir joindre les deux bouts », a-t-il affirmé. « Le prix minimal doit être plus élevé pour qu’il fasse office de mesure incitative. »

Georges Kienou, président d’une association de producteurs de riz à Dédougou, située dans l’ouest du Burkina Faso, affirme que le gouvernement ne peut fixer le prix du riz que s’il l’achète à un prix acceptable pour les agriculteurs et subventionne ce prix pour vendre le riz aux consommateurs.

« Le gouvernement doit protéger notre production en imposant des taxes d’importation plus élevées sur le riz, en rachetant notre production et en la commercialisant aux consommateurs à des prix moins élevés », a-t-il déclaré à IRIN.

M. Sedogo est cependant catégorique ; il estime que la baisse des prix du riz local permettra précisément de protéger les agriculteurs locaux en créant un marché interne plus vaste pour leur produit. « Nous n’avons aucune raison de “gâter” les agriculteurs », a-t-il confié à IRIN. « Nous nous devons simplement d’être réalistes en prenant en considération le contexte international. »

Cette année, le ministère a injecté près de 13,8 millions de dollars pour subventionner l’achat de semences et d’engrais qui, conjugués à une saison des pluies longue et soutenue, ont contribué à l’obtention d’une récolte sans précédent, selon Robert Ouédraogo, directeur général de la production au sein du ministère de l’Agriculture.

M. Ouédraogo a affirmé que cette année, même les régions arides du nord du pays, telles que Ouahigouya, avaient produit du riz.

L’adoption d’une tarification plus concurrentielle est particulièrement importante, a-t-il ajouté, car le prix du riz importé devrait chuter au cours des mois à venir en raison des surplus de production en Thaïlande ; une prévision confirmée par Mme Perenze, de WFP.

« La seule façon de dynamiser le marché [des consommateurs de riz] local consiste à fixer un prix acceptable aussi bien pour les producteurs que pour les consommateurs », a conclu M. Sedogo.

(Jeune Afrique 15.12.09 )

Des projets routiers pour désenclaver le Sahel

Le gouvernement burkinabé a entrepris l’établissement à Dori, 280 km au nord de Ouagadougou, et chef lieu de la région du Sahel, de trois projets routiers en vue de désenclaver le Sahel (nord du Burkina-frontière du Niger) et consolider l’intégration, annonce un communiqué de presse de la Primature.

Ces projets routiers concernent la construction et le bitumage de la route Dori-Seytenga-frontière du Niger, l’entretien périodique de 850 km de routes en terre dont 50% dans le Sahel, la construction de routes en terre Markoye-Tambao-frontière du Mali et Markoye Tambao-frontière du Niger.

D’un coût total d’environ 40 milliards de FCFA (60 millions d’euros), le bitumage, la construction et l’entretien des routes portent sur un linéaire de 1. 000 km dont 51 km de bitume.

Le Burkina Faso déboursera 30% du coût total des investissements contre 70% supportés par quatre partenaires financiers à savoir la Banque africaine de développement (BAD), la Banque mondiale, la Banque ouest africaine de développement (BOAD) et l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).

Outre l’amélioration du niveau du service du réseau communautaire, il est attendu également à la réalisation de ces oeuvres, la promotion des échanges commerciaux sur les corridors d’intégration dans l’espace CEDEAO/UEMOA.

Financé par la Banque africaine de développement (BAD) à hauteur de 11 milliards de F CFA, le bitumage du tronçon Dori- Seytenga-frontière du Niger, long de 51 km sera achevé dans 15 mois.

Les travaux d’entretien périodique de 850 km de routes en terre concernent les régions du Centre-Nord, des Cascades, de la Boucle du Mouhoun, du Centre-Ouest, du Centre-Sud, de l’Est, des Hauts Bassins, du Sud-Ouest, du Nord et du Sahel.

Ces travaux nécessiteront la mobilisation par la Banque mondiale de 20,4 milliards de F CFA pour un délai d’exécution située entre 8 et 17 mois.

Le troisième projet qui coûtera à la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) environ 10 milliards de F CFA, concerne la construction de routes en terre Markoye-Tambao-frontière du Mali et Markoye-Tambao-frontière du Niger, linéaire de 64 km.

Le maire de la commune de Dori, Arba Diallo a affirmé que la réalisation de ces infrastructures routières dans cette partie du Burkina a une portée majeure aussi bien sur le Sahel que sur le Burkina Faso tout entier et la sous-région.

Soulignant que ces projets routiers visent la consolidation de l’intégration régionale, M. Diallo s’est réjoui que la route bitumée et celles à construire en terre, permettront aux villes de la région de se rapprocher et d’accéder plus facilement à Niamey.

Le ministre burkinabé des Infrastructures et du Désenclavement, Seydou Kaboré a expliqué que ces trois projets routiers, expriment l’ambition du gouvernement de persévérer dans la mise en oeuvre des infrastructures de base, afin de hisser le Burkina au rang des pays émergents dans quelques années.

(Jeune Afrique 28.01.09)

Sonabel – De l’explication jaillit l’obscurité

Ceci n’est pas une histoire cocasse inventée tout juste pour le besoin de commencer l’article. La mésaventure est réelle et est arrivée à un confrère, samedi dernier, aux environs d’un quartier situé à l’ouest de la capitale, Gounghin qu’il s’appelle. Pendant que son barbier s’acharnait à lui faire sa coupe de cheveux habituelle, il y eut coupure d’électricité et naturellement la tondeuse s’éteignit, laissant la tête de l’infortuné client à moitié rasée. Et le coiffeur de s’écrier avec un grand dépit perceptible dans la voix.

« C’est la Sonabel encore ! ». Il a bien raison de proférer ce juron, puisque pour achever son chef-d’oeuvre, il lui faudra attendre le soir à 18 heures, ou se déporter avec son client matinal dans un autre quartier voir une connaissance qui exerce dans le même corps de métier que lui. Depuis le début du mois de février, on ne peut en effet finir de répertorier ce genre de déconvenue à travers la ville de Ouagadougou. Celle évoquée plus haut est certes un peu drôle mais il y en a sûrement de plus dramatiques, notamment dans le secteur de la santé.

Lors de la conférence de presse donnée le 4 février 2009, les cadres de la nationale de l’électricité au Burkina ont justifié les mesures de délestage pour deux raisons : l’incident technique qui serait survenu sur un groupe de la centrale Ouaga II et la révision générale du parc entamée pendant la période de froid en prévision de la saison culminante de la demande qui se situerait entre la fin du mois de février et le début du mois de juin.

Et les responsables de la société de conclure qu’ils ont tout simplement été surpris par la brutale canicule qui a commencé à s’installer dès le début du mois. In fine, ils ont rassuré que dès vendredi (6 février 2009), deux groupes électrogènes seront incessamment mis en service et que tout rentrera dans l’ordre. Peut-être qu’il n’y a pas eu quelqu’un qui a toussé ou éternué dans la salle. Toujours est-il qu’au moment où nous tracions ces lignes (dimanche 8 février), des interruptions d’électricité ont lieu dans certains quartiers.

Les lecteurs peuvent se faire une idée de la solidité de l’argumentaire développé par les responsables de la boîte, mais convenons que l’on n’a pas besoin de passer par une grande école de communication d’entreprise pour savoir que les différentes explications ne sont pas de haut … voltage. Certes, on peut louer la Sonabel d’avoir communiqué ; même si, les techniciens étant ce qu’ils sont, il faille souvent prendre avec des pincettes ce qu’ils avancent.

D’ailleurs, ils auraient raison que leurs justifications ne seraient opposables aux consommateurs qui, quoi qu’on dise, sont en droit de se plaindre même si leurs jérémiades ne peuvent aller loin. D’ailleurs, la puissante société semble n’en avoir pas cure, elle qui dispose d’un monopole de fait (1) et est pourtant curieusement très prompte à verbaliser la petite vendeuse de zom-koom (boisson à base de petit mil, de tamarin et de sucre) lorsqu’elle fait un petit retard dans le paiement de sa facture d’électricité.

En mars 2008, c’était l’émoi de la presse autour du groupe G8 qui était tombé en panne. Pour le réparer, il a fallu une mission pour aller rechercher la pièce défectueuse, le fameux galet poussoir, du côté de l’Allemagne. Après sa remise marche, les interruptions du précieux jus ont malgré tout persisté jusqu’au mois suivant. A l’époque, le DG de la boîte s’en était expliqué à Bobo en ces termes : « En 2008, il y a eu une exceptionnelle hausse de demande de plus de 15% ».

Aujourd’hui, la SONABEL estime avoir été surprise par la vague de chaleur de début février. Curieux tout de même puisque c’est connu que la période de grand froid se situe entre décembre et janvier. Mais comme il est bon ton de dire que l’on ne peut apprivoiser à cent pour cent la météo… Par ces temps qui courent, il y a deux sortes de nuits au Burkina Faso. Celle créé par le Bon Dieu en personne et les ténèbres produites par la nationale de l’électricité.

C’est vrai que le secteur demande des investissements lourds. En effet, c’est à coup de milliards que l’on installe un groupe électrogène. Mais un proverbe de chez nous prévient que « quand on connait le volume de son fagot de bois, l’on doit par conséquent savoir ou trouver du vieux linge pour l’attacher ». C’est donc une option qu’a prise l’Etat, qui fait pourtant des dépenses somptuaires en d’autres occasions, à fournir de l’électricité de qualité aux Burkinabè.

Peut-être qu’avec la concrétisation de l’interconnexion avec Bobo, dont la fin des travaux a été repoussée à juin 2009, l’on peut se permettre de rêver de voir le bout du tunnel. En attendant, force est de constater que ces dernières années, dans notre pays, plus précisément dans la capitale, les périodes de coupures sont de plus en plus longues et de plus en plus fréquentes.

Il est dommage de constater que c’est également à la même cadence toutes proportions gardées, que se suivent les conférences de presse pour tenter d’expliquer ce qui se passe. Vivement donc que de ces explications, jaillisse un jour et définitivement la lumière.

(1). Depuis décembre 1998, l’Etat a procédé à l’ouverture du sous-secteur électricité au privé. Jusqu’à ce jour, aucun privé ne s’est encore investi dans la production.

(L’observateur 08.02.09)

THE GAMBIA

PURA launches Consumer Parliament

The Public Utilities Regulatory Authority (PURA) on Saturday launched its first Consumer Parliament at the Paradise Suites Hotel.

These new forum brought together service providers, – namely Africell, Gamcel, Comium, Gamtel, Nawec, Netpage, Quantumnet and Unique Solutions – and consumers.

It is an extension of Pura’s complaint resolution mechanism.

In his keynote address, Musa Bala-Gaye, SoS for Finance and Economic Affairs said this is yet another important component of Pura’s consumer protection mechanism.

“You will recall that in June of this year, the complaints resolution help desk and hotline – 148 was launched. The entire strategy has been geared towards the promotion of an efficient service delivery in the country,” he stated.

SoS Bala Gaye noted that an important part of Pura’s work is to ensure that the Gambian consumer gets value for money. “This notwithstanding, my department of state also recognises that the service providers are also in business to make profit. Therefore, Pura must strike a balance between these two groups,” he added.

According to him, the government of The Gambia under the able leadership of His Excellency, Professor Alhaji Yahya AJJ Jammeh, has created the enabling environment for business to thrive.

For his part, Alagie B Gaye, director general of Pura, said that since 2004, Pura has devoted a significant amount of resources to develop its capacity in terms of human capital and ensuring that the fundamentals are in place for an effective regulatory institution.

“In this regard we are conscious that regulation as a practice requires tact and patience and represents many challenges in the various sectors of electricity, water and telecommunications,” he stated.

In his closing remarks, Abdoulie Touray, chairman of the Pura board, has this has been a very exciting year for the institution. “This time, we are launching a consumer parliament, which as the name explicitly implies is a forum for debate, questioning and request for answers,” he said.

He added that the launching of the consumer parliament is the final major event in 2008 which has effectively been the consumer’s year for Pura.

“All these efforts have been geared towards empowering you, the consumer, by giving you the opportunity – which is your right – to demand higher quality of service and ask for explanation from all the service providers,” he explained.

(Author: by Omar Wally Daily Observer 11.12.09)

Gambia Telecommunications Company (GAMTEL): What does the Future Portend for the West African nation’s “National Treasure and Breadbasket?”

When one quickly analyzes the plight of The Gambia’s Telecommunications Company (Gamtel), it could suffice to say that the communications company has been reduced from its prestige as a “national treasure and breadbasket,” to one on the brink of collapse as a result of failed government policies under which the institution operated over the past decade.

It could be recalled that before the July, 22nd Military Coup of 1994, GAMTEL was one of the most successful government institutions with annual profit rates not only the highest, but also considered one of Africa’s fastest growing and best telecommunications infrastructures. Even most of the activities and projects of the Military Junta in the early days of the 1994 coup were partly and in some instances, fully supported by GAMTEL’s earned revenue reserves.

What has therefore propelled GAMTEL to institutional failure, and what went wrong over the years?

Many tales have been told about corruption, greed and transparency by national executives, and many others about the operations of erstwhile Secretary of States and directors who oversaw the company over the years. But the most recent termination of the Secretary of State for Communications and Information, Mrs. Fatim Badgie Janneh; a two days short lived Secretary of State Mr. Omar Ndow; and the subsequent transfer of the Communications and Information’s portfolio to the President’s Office, are what many contend to be both troubling and raising an eyebrow.
Controversial telecommunications contracts with foreign companies such as SPECTRUM, the lack of human development in the institution; a declining consumer confidence as a result of poor services and failed policies of the administration have all contributed to the subsequent failure of GAMTEL.

Confirmed reports also indicated that Government’s intention of selling GAMTEL off to global bidders was what brought in a conflict of interest on questions of principle on the part of the former young Secretary of State, Mrs. Fatim Badgie Janneh. She demonstrated what could be argued as an understanding of Gambia’s development with knowledge of the nation’s socio-economic and socio-political implications.

Although government interventions have become the epitome of salvaging modern day global economic and financial crisis, selling GAMTEL off will only constitute underdevelopment, a travesty to history, and the future of young Gambians and the next generation of leaders.

“The principal source of under-development is government policies that distort economic incentives, inhibit market forces, and actually work against economic development.”- Robert Gilpin

Under such abysmal economic conditions, the policies of the Gambia government in effectively addressing the impending predicament of the troubled national telecommunications company is what will largely determine its plight in the global competitive market. Government must not completely step aside, but stay involved through pursuing “market -conforming economic policies”; through effective and transparent contracts with investors, using fiscal discipline as a vanguard in shaping the telecommunications company regain its long “lost glory.”

Such policies will require an end to “extraordinarily rapacious and corrupt behavior of public officials,” establishment of new institutional structures, and the reformation of rules and regulations, to one of transparency and market-oriented discipline.

What does the Future therefore portend for the Gambia’s Telecommunications Company (Gamtel)? This is the question many Gambians continue to find answers to.

What is certain is that, the opportunities to revive the institution from its trouble past are available, and that can only be achieved through rational functions and responsible policies adopted and implemented by the government. As Robert Gilpin once wrote:

“In a report titled The State in a Changing World, the World Bank declared that economic development is dependent on a society’s getting its political as well as its economic fundamentals right. Without the former, such characteristics of the latter as openness to trade and sound macroeconomic policies cannot work because social norms, institutions, and customs determine how economic inputs will be used and whether success will in fact be forth coming.” – Robert Gilpin

For Gambia government to set the troubled telecommunications company on the trajectories of economic development, both theoretical and empirical evidence would unveil paramountcy in adopting a transparent percentile share telecommunications contract with investors, than selling-off a national institution that has the potential of boosting the economic, social and political fundamentals of the tiny West African nation.

Former Secretary of State, Mrs. Fatim Badgie Janneh’s advice to the government was therefore in line with modern economic theories and development. Even Michael Tudoro and his co-authors made similar arguments in their book titled Economic Development. They argued that:

“Private foreign investment can be an important stimulus to economic and social development as long as the interests of both a foreign company and the host- country governments coincide (assuming of course, that they don’t coincide along the lines of dualistic development and widening inequalities).”

Will the President’s office revive the troubled telecommunication company to the path of restoring its glory?

Hopefully, President Jammeh will use his good office to do so. And doing so requires the understanding that Gamtel’s autonomy under the auspices and technical expertise of the Information and Communications Secretary of State, is the first step of putting the organization on a path to regaining its glory.

However, only time will tell, as the young generation of Gambians continue to wonder about what the future holds for their “national treasure and bread basket.”

An excessive use of executive authority with disregard to technical and professional expertise, will set a dangerous precedent as it has already done.

This is just a food for thought for our ‘wise’ Gambian authorities.

(Senegambia news 15..2.09)

Pura Seeks New Targets

The Public Utility Regulatory Authority (PURA) have recently held a two days workshop for stakeholders at the Paradise Suites Hotel. The objective of the workshop is to hold consultation with stakeholders for a five years development programme, to look into other sectors that PURA want to regulate and to look for strategic ways in how to involve those sectors.

Speaking to reporters the Director General of PURA Mr. Alagi Jeng said a framework on transportation and broadcasting is now the target of PURA. Transportation will include GPTC, GPA and GCAA and other private services providers. Mr. Jeng said PURA aims to assist the consumer to get the value of his/her money with the service providers. Internal processes have been drafted for all strategies and plans for all the issues. He promised that PURA have and will let the media and all stakeholders know.

Mr. Jeng went on to say that they are ready to collaborate with businesses and service providers for excellent services to all consumers. He state that an annual action plan is on the way and promised to share that with all their stakeholders. He emphasised they will make sure all stakeholders know what they are doing and promised constructive participation with these stakeholder.

The complaints launched by some consumers during the last PURA meeting, he said, have been monitored and a report will be submitted. He promised to brief the media in the next consumer parliament scheduled to take place next month. He pointed out that some consumers were asked to make a follow up with the service providers, some did while others did not.

Many participants talked of the need for more sensitization of consumers which will be more relevant to all. Some also suggested that policy makers be committed and attend such workshops to enable them address the complaints made by various speakers.

In response to a complaint of long queues of customers paying their bills at NAWEC, a representative of NAWEC promised to improve their service delivering.

Mr. Alex Da Costa the Senior Communication Officer of PURA suggested that consumers lodge their complaints to their service providers first and to be based on facts as PURA is always committed to solving their problems. He also revealed that all complaints lodged to PURA have been resolved, saying that they don’t have any unresolved complaint with PURA as at now.

(Furoyaa Newspaper 10.02.09)

GHANA

New Government to review Ghana Telecom sale?

In a move that has shades of what happened to the mobile operators in Benin when a new Government came to power, Ghana’s new Government has decided that it will re-open the terms of the contract made under the previous Government with Vodafone International.

This is the worst kind of nightmare for an international investor: you’ve paid the price, you’re in the hole but there’s no control over the cost of the political risk incurred. For the new Government, it risk’s throwing away Ghana’s reputation as one of the most liberal telecoms environments in the sub-region.

The Minister designate for Communications, Hon. Haruna Iddrisu has hinted that his ministry would review the sale of Ghana Telecom to Vodafone International. He said though he would have to contact the Presidency for approval before his Ministry would embark on such a move, he was hopeful that the government would support the idea.

Speaking in an interview with The Chronicle in Accra last week, Iddrisu said the review was not meant to revoke the Sale and Purchase agreement that Vodafone International signed with the government of Ghana, but to ascertain whether the contract was a genuine one.

The previous Government was never entirely straightforward about the sum it had raised. For although there was a headline figure for the sale which sounded impressive, the Government had to pick up a number of debts and liabilities.

“My brother, I am not saying that we are going to take the deal from them but we are going to make sure that Ghanaians get value for their money,” he reiterated. He was emphatic that government was going to evaluate and review most of such transactions that were executed by the former government.

The National Democratic Congress (NDC), while they were in opposition did not vote for the $900 million Vodafone deal in Parliament, on the grounds that though they were not against the sale, the “secrecy” under which government was going about the process raised suspicion, and that some procedures did not conform to the Public Procurement Act.

The NDC questioned the basis upon which government decided to choose Vodafone Plc UK, as the sole investor to acquire majority shares in GT. The then opposition questioned the basis by which government exclusively negotiated with only Vodafone PIc UK, without considering other bidders who were likely to offer higher bids than Vodafone, and address the socio-economic needs of the country. It should be remembered that initially France Telecom was chosen as a likely buyer but the Government felt it could get more money than the company was offering.

The Minister designate for Communications, who was at the forefront in demanding transparency in the sale of GT, told the paper that among his priorities as a Minister would be the setting up of a National Information Technology Council, to serve as an advisory body for the Ministry of Communications on Information Technology (IT).

(Balancing Act Issue 439 30.01.09)

Media oriented on financial literacy

Journalists were on Wednesday urged to intensify their roles in consumer education and protection by providing accurate information on financial borrowings, to enable small and medium term borrowers to make wise and informed decisions.

Mr Ken Appenteng Mensah, a micro-finance expert from the Support Programme for Enterprise Empowerment and Development (SPEED Ghana), at a media orientation in Accra on consumer education and protection, said micro financing had become a very popular venture for most financial institutions in recent times, yet consumers lacked basic information to help them make informed choices.

He said since the target clients of microfinance were the poor in the informal sector but not exclusively in the rural areas, they tended to be transacted between unequal partners with the latter having very limited access to information. Clients were sometimes disadvantaged, unfairly treated and their rights abused.

He said as a result, moral arguments had been raised for micro-finance consumer protection, which focused on the imbalance of power between lenders and borrowers.

Mr Mensah urged the media to be instrumental in acquiring the right kind of information from financial institutions at different stages of the borrowing and investment cycle and educate the public on such details to prevent cheating and abuse.

The programme, which was organized by SPEED Ghana in collaboration with Strategic Communications Africa Limited (Stratcomm Africa), attracted journalists from both the print and electronic as well as the wire service.

Mr Mensah said microfinance was becoming increasingly popular, both locally and internationally, with some of the commercial banks in Ghana getting into the business.

He said the extent of the social objectives of these businesses, however, differed from institution to institution, adding that in some cases the commercial objectives far more overrode the social concerns.

“Currently the Bank of Ghana and the Ghana Association of Bankers are promoting the promulgation of a Lenders and Borrowers Act, whilst the Ministry of Trade and PSI is also looking at the Consumers Protections Act to enhance protection measures in the country,” he said.

In addition to these efforts, he said, SPEED Ghana had designed a consumer protection and education campaign dubbed; the “Road Show,” in which all stakeholders including the general public, through the use of puppet shows, drummers, documentaries and other education fliers and posters, provided basic financial literacy information on micro-financing to consumers.

He said since the campaign was launched in 2007, the Road Show had been conducted in seven of the 10 regions in Ghana– Central, Ashanti, Eastern, Northern, Upper East, Upper West and Brong Ahafo.

He said the next Road Show would be from February 17 to March 11 in nine rural towns and suburbs in the Greater Accra region including Prampram, Afienya, Ashaiman, Ada, Madina, Dome, Mallam, Dodowa and Old Ningo.

Mr Mensah said it was important that the media collaborated and networked with financial institutions that operated micro-finance schemes to enable them to follow their proceedings to be able to report accurately and provide timely education to the consumers, using simple language and terms that could be understood by all persons.

(Joy Online 12.02.09)

Business Code Develops Implementation Manual

Improving Business Practice (IBP), the organisation managing the Ghana Business Code (GHBC) has developed an implementation manual with the aim of inspiring Ghanaian enterprises to comply with the code.

The implementation manual seeks to explain the GHBC in detail, emphasising why a particular issue is vital, examples of non-compliance and implementation guidelines on how to implement the code.

So far, 120 companies have signed on to the code since its inception in 2006, thus expressing their commitment to best business practices according to international standards.

These companies are large and small companies, which include some of the biggest companies like Unilever and Accra Breweries, while Bits and Pieces, Tema, are some of the smaller ones.

At a media interaction in Accra, yesterday, the Manager of Improving Business Practice, Mr. John Oduro, noted that “although membership sign on is encouraging, there is the need to reach even a greater number of companies and the public, stressing that it is important that the business community and the general public alike get to appreciate the need for businesses to operate by a set of standards that will help create trust between an enterprise and its stakeholders”.

To this end, he disclosed that his outfit has stepped up comprehensive awareness programmes to educate the business sector and the public about the GHBC. These programmes are in line with the organisation’s commitment to facilitate best business practices among the business community.

Improving Business Practice is currently set to introduce several activities to intensify its public education campaigns through the mass media as well as personal and small groups’ communication activities, Mr. Oduro added.

Mr. Kim Clausen, an International Communications Specialist attached to the project that supports the Ghana Business Code stated that the reason why the project seeks to involve the media, is to explain what the initiative will offer an enterprise in terms of improved operations, management and public relations to help convince companies to sign on to the code.

Instructively, The Ghana Business Code is a set of norms based on the universal principles referred to in the United Nations Compact 10 principles, relating to human rights, labour standards, the environment and anti-corruption.

The code was started in 2006 as an initiative by the Business Associations, namely the Ghana Employers Association (GEA), Association of Ghana Industries (AGI), and the Ghana National Chamber of Commerce and Industries (GNCCI), and supported by the Danish Development Assistance.

The purpose of the Ghana Business Code is to strengthen practices in the business sector, as a voluntary initiative by the business sector itself.

(Masahudu Ankiilu Kunateh, Ghanian Chronicle, 12.02.09)

MALI

Privatisation de la Sotelma : Des discussions engagées avec Maroc Télécom

Maroc Telecom deviendra-t-il le partenaire stratégique de la Société des télécommunications du Mali (Sotelma) privatisée ? C’est la question que l’on se pose depuis que cet opérateur a fait l’offre la plus élevée le 15 janvier dernier. L’opération de dépouillement des offres s’est déroulée au ministère de la Communication et des Nouvelles technologies en présence des représentants des sociétés soumissionnaires et le montant du chèque proposé par Maroc telecom s’élèverait à plus de 252 millions d’euros, soit plus de 165 milliards Fcfa. La société marocaine a surclassé deux autres géants du secteur : Sudatel (Soudan) et Portugal telecom (Portugal). Le premier aurait proposé 111 millions d’euros (72 milliards Fcfa) et le second aurait fait une offre de 80 millions d’euros (52 milliards Fcfa).

La nouvelle connue, nous avions rappelé que son offre faite, Maroc télécom devait attendre que celle-ci soit acceptée par le gouvernement, même si aucun de ses concurrents ne le talonnait véritablement. Le dossier étant d’importance, le gouvernement s’est donné le temps de l’examiner d’autant qu’il avait juridiquement trois mois pour se déterminer sur l’offre en question. “L’offre de Maroc telecom est valable trois mois. Le gouvernement a soigneusement étudié cette offre tandis que les deux parties restaient en contact”, a expliqué un conseiller technique du ministère de la Communication et des Nouvelles technologies.

Contrairement à ce qu’assuraient nombre de rumeurs, aucun dénouement n’est donc survenu, ni dans un sens, ni dans l’autre. Dans ce laps de temps, les deux parties étaient en relation. Il y a une dizaine de jours, une délégation de Maroc Telecom a ainsi séjourné à Bamako pour discuter avec les pouvoirs publics.

Si peu de choses ont filtré de ces entretiens, ceux-ci ont du permettre un certain nombre de clarifications puisqu’on a appris durant le week-end que le gouvernement et Maroc Telecom allaient entamer des discussions sur l’offre faite. Du point de vue des pouvoirs publics, l’opérateur marocain tient donc toujours la corde pour avoir été le mieux-disant lors de l’appel d’offres. L’annonce de discussions laisse à penser qu’un effort supplémentaire lui sera demandé. De quel ordre ? « Les négociations sont les négociations », indique notre interlocuteur au ministère de la Communication et des Nouvelles Technologies en soulignant simplement que « le souhait du gouvernement est de faire en sorte que l’offre qui a été faite soit améliorée ».

Selon notre source, le gouvernement pourrait aussi insister sur les aspects relatifs à la gestion des ressources humaines et au management afin d’éviter tout désagrément après la privatisation. Les pouvoirs publics s’étaient, pour leur part, entourés de nombre de garanties, notamment dans le cadre d’un plan social négocié en partenariat avec le syndicat de la Sotelma. Ce plan avait été ficelé à la satisfaction générale car s’il prévoit 610 partants volontaires (sur les 1382 travailleurs de l’entreprise), il garantit aussi le paiement immédiat de la totalité de leurs droits sitôt la privatisation bouclée.

appelons qu’outre dans le Royaume chérifien, Maroc Telecom opère en Mauritanie, au Burkina Faso et au Gabon.

Il faut aussi rappeler que le partage du capital de la Sotelma donnerait 51% au partenaire stratégique, 20% à l’État, 10% aux travailleurs et 19% au grand public.

(M. Keita, L’Essor (Malikounda) 23.02.09)

Compétitivité et mise a niveau des entreprises – Le ministre de l’économie sur le terrain pour diagnostiquer

La compétitivité et la mise à niveau des entreprises est un programme du ministère de l’Economie de l’Industrie et du Commerce qui permet de diagnostiquer les problèmes dont souffrent les sociétés et entreprises d’Etat et de proposer des solutions de leur relance pour plus de productivité et de rentabilité économique.

Dans le cadre de ce programme, les responsables du département organisent souvent des visites de terrain pour s’informer sur les performances et difficultés des sociétés et entreprises d’Etat.

DES VISITES DE TERRAIN

C’est dans ce cadre que le ministre de l’Economie de l’Industrie et du Commerce Amadou Abdoulaye Diallo a entrepris des visites au sein des sociétés et entreprises pour s’enquérir de la situation. Le vendredi dernier, dans l’après midi, il s’est rendu avec sa délégation à la Société Nationale des Allumettes et Tabacs du Mali (SONATAM).

Là il a échangé avec les responsables sur les difficultés qu’ils rencontrent dans leur travail. Cette rencontre était aussi l’occasion pour le ministre de prodiguer des conseils pratiques afin d’insuffler une nouvelle dynamique à la société. Le ministre de l’Economie de l’Industrie et du Commerce poursuivra les visites de terrain.

Ainsi, dans le programme, il est prévu celles de la COMATEX et de la sucrerie de Ségou cette semaine. Cette étape commencera le jeudi 22 Janvier par la COMATEX de Ségou. Partout où il se rendra, le ministre aura des séances de travail avec la direction pour être mieux imprégné des problèmes.

UNE INITIATIVE QUI VIENT A POINT NOMME

Consécutivement à ces échanges, il fera des suggestions qui devront contribuer à corriger les lacunes et insuffisances dans le cadre de la gestion quotidienne. La dynamique de rencontres engagées par le ministre de l’Economie de l’Industrie et du Commerce vient à point nommé quand on sait que les industries, au Mali comme ailleurs, sont ces temps-ci confrontées à des problèmes divers.

De même, par ces actions opportunes, le ministre donne la preuve de son engagement à tout mettre en œuvre pour relever les nombreux défis qui se posent au développement du pays à travers celui des unités industrielles existantes.

L’objectif final étant la prise en compte des préoccupations essentielles des populations, en particulier le problème de l’emploi et de la cherté de la vie.

(Nouvel Horizon 19.01.09)

Privatisation de la CMDT : L’Etat malien menacé de poursuite

Au cours d’une conférence de presse organisée le 10 février 2009, à l’espace démocratique de la Radio Kayira, le groupe parlementaire de l’opposition Parena-SADI, s’est longuement expliqué sur les raisons pour lesquelles, il a refusé de voter les lois sur la privatisation de la CMDT, sur la biotechnologie et le budget 2009. «Nous sommes convaincus que la loi adoptée, le 1er août 2008, par l’Assemblée nationale, ne permet pas la privatisation de la CMDT. Et, si le gouvernement s’entêtait à vouloir la faire sur la base de cette loi, il trouvera l’opposition sur son chemin. Nous n’hésiterons pas à porter plainte», a indiqué Koniba Sidibé, au nom du groupe parlementaire de l’opposition Parena-SADI.

Koniba Sidibé a révélé que l’Etat, dans sa tentative de privatiser le géant du coton malien, a fait voter par l’Assemblée nationale une loi qui l’autorise à céder tout ou partie du capital social de la CMDT, alors qu’il n’est nullement question d’une telle cession dans le schéma de privatisation retenu par le gouvernement. En principe, dira Koniba Sidibé, la privatisation d’une entreprise publique consiste à céder tout ou partie du capital social des actions détenues par l’Etat dans le capital de celle-ci au secteur privé. Mais, le processus de désengagement de l’Etat de la filière coton retenu par le gouvernement malien, a opté pour un autre schéma devant se traduire par la dissolution pure et simple de la CMDT à sa fin.

Selon lui, l’Etat envisage la création par la CMDT de 4 sociétés qui auront chacune le monopole des activités actuellement menées par le géant du coton malien. Dans un premier temps, dira le député Koniba Sidibé, la zone d’intervention actuelle de la CMDT a été subdivisée en 4 zones et la CMDT a déjà créé 4 sociétés anonymes au capital de 10 millions de F Cfa. «Ces sociétés dont le capital est détenu à 100 % par la CMDT sont donc des filiales de celle-ci», a-t-il déclaré.

Avant de les cités : la filiale Nord-Est (régions CMDT Koutiala et San), la filiale Sud (régions CMDT Bougouni et Sikasso, la filiale Centre (régions CMDT Fana et zone OHVN) et la filiale Ouest (région CMDT Kita). «Dans un second temps, chacune de ces filiales prendra la relève de la CMDT dans l’une des quatre zones définies tout en bénéficiant d’un monopole dans sa zone d’intervention. Pour cela, la CMDT transférera à chacune d’elle une partie de ses actifs et de ses passifs», a-t-il révélé.

Avant d’ajouter que dans un troisième temps, l’Etat procédera à la privatisation de ces filiales en vendant les actions détenues par la CMDT à d’autres actionnaires selon le schéma suivant : 61 % à un opérateur privé de référence ou partenaire stratégique, 20 % aux producteurs de coton, 17 % à l’Etat et 2 % aux travailleurs des sociétés. «La privatisation des filiales se fera sans qu’à aucun moment le capital social de la CMDT n’ait fait l’objet de cession», a-t-il déclaré. Avant d’ajouter qu’au plan juridique, la CMDT demeure donc avec le même capital social détenu dans les mêmes proportions par ses actionnaires actuels : l’Etat malien pour 92,38 % et Géocoton pour 7,62 %. Koniba Sidibé a déduit qu’à la fin des opérations de privatisation, la société CMDT devient sans objet et sera liquidée.

La loi de privatisation sans objet

Pour tout cela, Koniba Sidibé dira que la loi autorisant «la cession des actions de l’Etat dans le capital de la CMDT», est sans objet au regard du schéma opérationnel retenu pour la privatisation. Koniba Sidibé dira que c’est l’une des raisons pour laquelle le groupe parlementaire de l’opposition Parena-SADI a voté contre le projet de loi relatif à la cession des actions de l’Etat dans le capital de la CMDT. Autres raisons évoquées par le député de l’opposition sont le manque d’assurance sur la pérennité de la filière coton et le paiement du coton à un prix décent aux producteurs après la privatisation.

«On ne sait rien des règles de conduite et obligations qui seront fixées aux repreneurs des quatre filiales pour garantir la pérennité de celles-ci. Le gouvernement s’évertue à dire que le cahier des charges qui doit contenir ces règles et obligations ne peut être préparé avant l’adoption de la loi autorisant la privatisation», a-t-il révélé. Avant d’indiquer que cela est non sens car ce cahier fait partie du dossier d’appréciation de la faisabilité de la privatisation. Le député de l’opposition a estimé qu’il y a très peu de chances que les quatre sociétés créées soient viables économiquement et financièrement en raison du fait que les bases sur lesquelles cette viabilité est fondée sont irréalistes.

Sur la vingtaine de lois votées par le parlement malien, depuis la législature actuelle, le groupe parlementaire de l’opposition PARENA-SADI s’est opposé à l’adoption de trois lois. Ce qui a fait dit à Me Amidou Diabaté qu’ils ont pour souci d’instaurer une opposition qui construit le pays. «Donc, nous avons rejeté les textes qui ne vont pas dans ce sens», a-t-il déclaré.

Au cours de la conférence de presse, le groupe parlementaire de l’opposition Parena-SADI a indiqué les raisons pour lesquelles, il s’est opposé à l’adoption de la loi sur la biosécurité au Mali. Contrairement aux autorités maliennes qui soutiennent que la loi n’a rien à voir avec les organismes génétiquement modifié (OGM), Koniba Sidibé a soutenu qu’elle est belle et bien relative aux OGM., en ce sens que son champ d’application ne concerne que l’introduction des OGM au Mali. Pour cela, il dira que le gouvernement malien s’est trompé de loi.

«Le Mali avait plutôt besoin d’une loi qui interdit les OGM sur son sol, mais nos autorités, dans une logique qu’ils sont seuls à comprendre, ont ouvert les frontières de notre pays à toutes les catégories d’OGM», a-t-il déclaré. Avant d’indiquer que cette loi expose le Mali à des risques peu circonscrits à ce jour en matière de santé publique. Koniba Sidibé a indiqué qu’en plus d’être non-conforme à certaines dispositions de la loi d’orientation agricole du Mali et du Protocole de Carta-gena, la loi fait peser une menace grave sur la sécurité et la souveraineté alimentaire du pays. En ce qui concerne le budget 2009 de l’Etat, le député de l’opposition dira qu’il est non exhaustif et insuffisamment réaliste, avec un déficit budgétaire insoutenable.

Pour tout cela Dr. Oumar Mariko dira que dans le Mali d’ATT, l’opposition cons-truit et la majorité présidentielle détruit. Il a estimé que cela démontre que le gouvernement est incapable et incompétent pour gérer les difficultés actuelles du pays. Selon lui, les difficultés des Maliens n’est que le résultat de l’application du PDES qui vise la création d’opérateurs économiques sur le sang des Maliens, afin qu’ils servent de moteur de développement du pays. A l’issue de la conférence de presse, les trois députés ont formulé le vœu ardent de voir l’ORTM s’ouvrir à toutes les sensibilités politiques du pays. «L’ORTM doit nous aider à aller à la clarification de la scène politique au Mali en organisant des débats télévisés. Cela aidera les Maliens à comprendre les enjeux politiques», a indiqué Dr. Oumar Mariko.

(Assane Koné, Le Républicain (Maliweb) 11.02.09)

NIGERIA

Enforce Telecoms Laws, FG Mandates NCC

The Federal Government has ordered Nigerian Communications Commission (NCC) to enforce adequate rules and regulations in relation to service delivery in the sub- sector, to ensure that operators meet relevant standards.

Minister for Information and Communication, Professor Dora Akunyili, said this at an interactive session with operators and stakeholders in the telecoms industry.

According to her, the meeting was aimed at sharing the feelings and concerns of Nigerians, with respect to the telecommunications industry and to set out clear path for accelerating performance of this critical development sector.

Akunyili said, “we have directed NCC to collect statistics on dropped call rates and other quality of service parameters on weekly basis in order to determine operators performance.

This report should be properly analysed, and made available to office of the Minister on a regular basis. We shall use these reports to assess operators to know those that are living up to Nigerians’ expectations.

“NCC is also required to enforce adopted international regulations and guidelines for all operators with regard to deployment of telecommunications facilities.

NCC should also collate existing and proposed optic fiber network plans of various operators. These network topologies should be produced into one national transmission plan.

This will enable us fashion out ways and means of achieving a harmonised transmission network plan that is free from unnecessary duplications, and beneficial to all,” he said.

(This Day 6.01.09)

What Competition Law can do to Nigeria’s economy, by Dimgba

Competition law is a new area of law that has not been tapped at all in Nigeria. In fact, there is no competition law operating in the country at the moment. So both foreign and local participation in Nigeria’s market economy is not governed by this law or regulated by it. As a result of lack of it, the actual consumer protection against price-fixing and excessive pricing of products and market concentration as well as domination have become the order of the day.

To add to the danger of this vacuum, there has been a poor and half-hazard economic reform in the country by successive governments, part of which is the neglect of passing into law the all-important Act.

The bill was presented to the National Assembly in 2002 but it was not passed. In 2006 when it was re-presented, the National Assembly threw out the bill for misunderstanding its intention. It was just recently that the government constituted another panel of experts and stakeholders to review the draft bill, which has been completed and submitted to the Federal Executive Council (FEC) for consideration. If it is passed, it means that the country has taken a bold step in a major economic reform agenda that will translate into the realisation of Nigeria’s Millennium Development Goals (MDGs) through investment opportunities that will be generated on account of this alone.

In this interview granted THE GUARDIAN’S IBE UWALEKE, by one of the experts that drafted the Competition Law Bill and a pioneer in this area of practice in Nigeria, Dr. Nnamdi Dimgba, explains the operations of the law and how important it can speed up development in Nigeria, if it is passed.

He also gave reasons why cost of goods and services in Nigeria is prevalent as a result of the absence of this law, thereby allowing market players to exploit the situation to engage in price fixing of their products and services.

Dimgba holds a Doctor of Philosophy degree in Competition Law of the Oxford University, England, where he lectured the course before returning to practise it. He is at present a partner in Punuka Attorneys and Solicitors, Lagos.

Excerpts.

YOU have been pioneering competition law practice in Nigeria since you returned from Britain. How far have your efforts yielded results in this new area of law?.

The very first thing to recognise is one: there is no competition law in Nigeria at the moment. When I went abroad to study it, I had the opportunity to study other areas of law such as insolvency law, security regulation law that could find market in Nigeria. But my motivation to study abroad was to major in an area in which there was need in my country. I didn’t consider it proper to study a course abroad, which could be done in any university in my country.
Secondly, this subject had always intrigued me when I was in the university in Nigeria. I majored in competition law principally as a vehicle for my contribution for the development of my country. When I got the scholarship to study abroad, I did make it clear that I would major in an area that is novel for the development of my country. So, I majored in competition law, mergers and acquisition with the hope that by so doing I can make my own contribution.

How far have you contributed to the development of your country in this area of study?

I think what should be asked is: how does the economic reform help the country? It is generally accepted that economic reforms do help countries, especially developing countries like Nigeria. If you look at the agenda of multi-lateral, multi-national organisations such as World Trade Organisation (WTO) and Organisation for Economic Co-operation Development (OECD) of the European Union (EU), there is much emphasis paid on market reforms and liberalisation.

The point is that you cannot have liberalisation without competition laws, because that is the engine that drives that growth.

In other words, you cannot have a football match without a referee. So competition law lays down the rules by which every participant must comply with, for you to participate at the market. If you have a market in which people who play in it are able to agree with each other, the price they are going to charge, then there is a problem.

That is the different producers of products determining the price they will sell whatever they produce. If the price of a product is N20 and consumers pay N50 as result of price hike, then there is no competition law. What this means is that consumers have no choice than to buy the product at the prevailing price and you end up appropriating what is called consumer surplus, which is the difference between what he is willing to pay for the product and what he actually pays. This is called price-fixing. If you don’t have a competition law in place, you are not going to have competition because they are going to agree not to compete with each other to enable them fix prices.

Beyond this, you can also have a system either through efficiency or collusion that a particular business growing very well to become dominant in the market place and unavoidable trading partner.

Dangote for example, is a dominant player in the cement industry and sugar production. If you want to consume sugar or cement, you must patronise Dangote. For these type of enterprises, you need to have the law in place that will checkmate the way they can behave in the market, otherwise if you don’t, they can trample upon consumers and other producers of the same products so that they will the only ones to remain in the market unchallenged. The word competition law means that although we recognise your position, however, you must not abuse this dominant position.

Beyond that anyway, you can have a situation where the market gets unduly concentrated. So, if you have one player, it is going to be worse than if you have 10 players. What competition law also does is to make sure that the market does not unnecessarily become concentrated in such a way that it will result into higher prices for consumers. So competition law has the consumer in mind.

Are you aware of the Consumer Protection Agency of the Federal Government and how far does the agency protect consumers against high prices and fake products in relation to the competition law you are talking about?

There has been some over-broaching in the market places, which do not mean that the Consumer Protection Agency is not protecting consumers. Actually, I agree the agency should plug loopholes when market participants want to exploit consumers. I believe there is need to strengthen the commission by providing more funds for it to register its presence in key areas.

I also suggest that the protection agency should be allowed to make an input in the approval process of allowing new products in the market so that Standard Organisation of Nigeria (SON) and Consumer Protection Agency can play key role in approving new products that want to get into the market alongside with National Agency for Food and Drugs Administration and Control (NAFDAC).

So if the agencies work together in protecting the consumer, it will improve the system.

How do you rate the Nigerian market, especially as it is dominated by foreign players from telecoms industry to oil and gas and even in the textile industry, including foreign products that are imported to flood the market? Do you think this is helping our economy?

To be honest with you, I think we need to take an objective view of this. Is it a good thing to have foreign products in the country or foreign participants in our economy? What I will say is that to have foreign goods in the country is about the function of the state of the economy. If we don’t have any demand for these goods, I don’t think they will come in at all. The level of our industrial development, the level of capacity in the industry is not enough to produce these goods on demand. The yawning gap is what is being filled by products that come from offshore. For me, it is the law of the situation. Perhaps what the government has to do is to change its policy that will build local capacity to produce enough for its citizens.

Is there anything wrong in having foreign participants from the point of view of competition in the system? My answer is no. It is a good thing actually if we have foreign participants because they will propel their local counterparts to improve standards so that they will be able to compete. If you don’t do that, it is going to be a monopoly market, which is not going to be good for us. Another thing is that when you are allowing foreign participants, you must put in place an effective mechanism to check dumping of foreign products.

What role does competition law play in this regard of allowing foreign participation in our economy?

If you have competition law in place, it is going to be a law for both foreign and local participants. In other words, foreign participants are going to play with the competition rule in place.

There is an aspect of competition law, which is called preventive price mechanism, which can be used to checkmate dumping by foreign operators. But right now in Nigeria, we don’t have any competition law in place and, therefore, there is no predatory pricing provisions in the Nigerian legal system. For example, if the foreigners come in, the issue of price-fixing can be checked through predative behaviour either among themselves or with local participants they are going to be called to order by the law.

Why don’t we also have law to check predatory behaviour by market players?

Predatory behaviour is an aspect of competition law, which cannot be enacted separately. It must be enacted as a whole. Perhaps the question to ask is why don’t we have competition law in the country?

It is not that the country is not interested in enacting this, law. As far back as 2002, there was a draft of the Competition Bill that was circulated for consideration by various participants.

In 2006, another law was presented to the National Assembly, which was rejected on account of a number of factors, which attribute to ignorance on the part of legislators. They rejected the law because they did not quite understand it, reasoning that there were so many commissions in the country. Therefore, there was no need creating another one to regulate competition.

I think they are confusing consumer protection law (CPL) with Competition Law (CL). Since then, I have done a lot of writings to show the difference. Following the withdrawal of that Bill, the government called some experts to review the Bill and draw up a better draft that will address expectation of the National Assembly. I happen to be one of the experts called to work in the panel set up by Federal Government. The draft has been sent to the Federal Executive Council (FEC) for consideration.

Is the absence of Competition Law responsible for high cost goods in Nigeria by market players, both local and foreign?

There is a relationship between having a competition law and being able to checkmate price hiking of goods and services in the market place. High pricing in telecom sector, oil and gas and consumer durables in Nigeria is real. Actually things cost more in this country than they do in other countries. Part of the reason is because don’t have any law in place to check some of these tendencies.

Competition law is a multi-dimensional area of law that deals with people who are in the market place. This issue of high pricing, if you have a competition law in place and the likelihood of an Executive Pricing Regulation Commission (EPRC), it will deal with it. For example if a product is N20 and it is being sold at N50, that is excessive pricing.

In countries where you have competition law in place, many companies that breached the law have been fined, sanctioned, prosecuted by the court on account of excessive pricing.

If you look at the telecom industry for instance, there appears to be price fixing by operators because if you look at the charges by MTN, Glo, or Zain, they are not quite different. I can tell you that there is an agreement between them on their charges because there is no law that is regulating their pricing formula.

Even if we have the law and they prefer this pattern of business, what do you do?

Quite frankly, every law must be enforced to ensure that it delivers result. But if you don’t have the law in the first place, it will be premature to say whether it will be enforced or not.

If the competition law is enacted now, it is going to help because there will be awareness. This is what we call consumer advocacy, which will help to ensure compliance by companies.

What of where you have competition law in place but high cost of production occasioned by lack of infrastructure and poor power supply jack up prices of products, who is to blame?

Competition law is one aspect of the competition policy. Competition policy is wide. It also incorporates development like some total reform of the economy. If you have a competition law in place and the economy is not well reformed, you are going to have limited result with the competition law. If a country wants to enact a competition law, it also has to take a wide total wholesome reform of its economy and infrastructure for the law to deliver result. In countries where this law is operating well like in Europe and America, the economies are reformed in a total way. Infrastructure is superb and the industries are producing maximally. So companies do not have any excuse to hide under any cover. But in Nigeria, companies hide under the cover of lack of infrastructure by government to cheat on consumers. One will advise the government to improve the infrastructure supply in the country to take away the excuse of companies.

How do you assess the operations at banking sector in view of the absence of this law?

The banking sector is a different sector and obviously under a central regulator, the Central Bank of Nigeria (CBN) which enforces the CBN Act. If you look the Act, I am not aware if there is any provision of it which empowers the CBN to be a sector regulator and competition regulator at the same time.

In the Nigeria Communication Commission (NCC) Act, it made it a sector regulator and a competition regulation body as well. So when we are talking about price fixing by operators in the telecom industry, one can come with evidence and go to NCC to complain.

The only thing wrong with this kind of body is that it is going to be “Jack of all trade and master of none,” which is the reason it is better to set up a competition regulation body.

If you have the competition regulation body in place in the banking industry, any anti-trust body should be able to investigate complaints arising from banking activities against customers, including issues of lending rate and interest rates.

Is this affecting the slow economic growth Nigeria is witnessing at the moment?

This is a question that makes everybody impotent on what is the answer to give. Part of the problem is that we do half-hazard reforms. The fire-brigade approach without carrying out comprehensive reforms.

That is the reason we do not have competition law in place, whereas companies such as Zambia, Ghana, South Africa and India have this law as well as carrying comprehensive reforms.

Nigerian leaders do not have the willingness to carry out total economic reforms. Even when you have reforms at all, they are intended to benefit some interests. I am as helpless as you are. Perhaps if you have new people as leaders with different orientation, things might change for the better.

How do you see year 2009 in relation to the financial crisis and world economic recession as they affect Nigeria?

Financial crisis will not have too much impact on Nigeria beyond the fact that it is going to affect inflow foreign direct investment.

The banking industry in Nigeria is very indigenous. So most of the things happening off-shore have little or no effect at all on our banks, the reason why some of the banks are declaring huge profits while their foreign counterparts are going down.

In terms of how 2009 will look like, this will depend on responsible and honest leadership. I don’t see how 2009 will be worse of than 2008. The question is not how much money is available, but how are you going to manage what you have? We have had oil selling at $145 per barrel, that did not change things in Nigeria. The only thing it did was to enrich a number of individuals. People are still suffering.

Another thing is the fact that oil prices are tumbling. This will also be the reason for those who govern us to try and see how they can improve other sectors of the economy to generate revenue like taxation system and non-oil sectors. If the challenge the oil glut is posing is actually handled well, it may turn out to work well for Nigeria.

Would you suggest foreign participation in our agricultural sector? How will the issue of Land Use Act help in this direction?

Yes, it will. Before oil was discovered, Nigeria was doing very well in agriculture. In the early 1960s, Nigeria was doing better than countries like Malaysia in terms of agriculture. Malaysia came to Nigeria to pick palm seedlings. Today, it is the driving force of the country’s economy. Agriculture provides a credible alternative to oil in Nigeria. There is a no gainsaying that the sector should be revisited and improved upon.

I do agree with you that there is the need to have foreign participation in agriculture to raise the level from subsistence it was before to a very modern commercial level. At this level, we need money to grow it and the money can come from direct foreign investment.

Zimbabwe was a very wealthy and prosperous nation on account of agriculture controlled by foreigners. Land Use Act will not impart negatively on foreign participation. After all, the control of all lands is in the hand of the government which makes it easier to acquire land and give to the foreigners.

Does your pioneering efforts include establishing departments of Competition Law in the faculties of law in Nigeria’s universities. Have you been reaching out to the authorities to consider this option?

Competition law is inevitable in a modern economy. The law is moving from its elementary level it was before to a very complex level. While efforts are being made to enact the competition law, the government should begin to encourage the building of capacity. Otherwise, if you have the law and you don’t have lawyers trained to practise it, it is going to be in the cold room.

Beyond government, the universities should be proactive and try to set up departments and units for competition law so that even at masters’ level, lawyers should be educated in this field so that we are not going to have a vacuum when the law is enacted. When we have the law, we should have practitioners to practise it.

Beyond this is another challenge. In this country, we don’t have to many people who are knowledgeable in this area. Even if universities establish departments in this area of study, where are the teachers to teach there?

They should be provided with incentives so that people should be able to come and transfer knowledge at the rudimentary level. One or two of the universities can also begin to teach if at masters level where you are not going to have two many people in a class.

Secondly, there is no law that says that if government is willing, it cannot employ foreign people to come and teach the law. In countries like Botswana, there are a lot of foreigners who are teaching in their universities.

(The Guardian 16.12.08)

Breaking the Jinx of Market Competition

There is one thing that is certain in business: competition will continue to increase. Today in all industries, there are many similar businesses, paddling for survival in a sea of sameness. A lot of enterprises are lost in the deep sea of competition, and many more are still on line. Standing out from the crowd is important and it really is one of the main fundamentals of any marketing strategy.

Competition is good. It cannot be considered as something bad – it may give incentive for organisational performance when pursued positively. However, I see it as another form of ‘rat-race’ that has no finish line. Establishments which faced tens of competition few years ago are having them in their thousands. And this is just the beginning. There would be continued competitive pressure, whether we accept it or not. Joining the race may not be in the interest of your business, no matter your level of accomplishments over the years. One big question keep coming up: how do you make your business different from the competitors?

Increased competition is driven by numerous factors, including the emergence of a global market place, new technology (that makes it easier for firms to enter new markets), taste for a better life, and the like. It’s quite revealing that industries that were sheltered from significant competition now face significant competition now face growing competition. Relatively stable sectors have now become dynamic and volatile. It has been identified that economic pressures from competitors is the primary factor motivating corporation to restructure their efforts, and sometimes prematurely, dancing to the beat played by others.

Businesses compete to see which has the greater market share, and which is more successful in a particular category. When a customer considers buying a ‘product-service’, there is a competition among all businesses offering it. They are competing on the basis of price, availability, delivery, service, value, amongst other things.

Business competition could become a trap. No matter how hard you try you keep having more people to slog it out with. At times, you are neck-on-neck, and the business that sets itself apart in the perception of the market receives the eventual attention. (Your might be unlucky).

To be ahead of the competition without fighting with them is the acme of business. Only few business outfits in Nigeria possess that quality, but it’s attainable. You are not in business to compete but to complete. Don’t allow the competition define you. Know what you are in business to do, and give it your all. There can’t be another you in the business arena. Tom Chappel, founder Tom’s of Maine, a company that is into personal care products taught, ‘Success means never letting the competition define you. Instead, you have to define yourself based on a point of view you care deeply about.’ There are competitions quite all right, but they shouldn’t distract you from knowing why you are in business and giving it your best shot.

Businesses should focus on ‘market creation’ and not ‘market sharing’. While the former opens you up to untapped business opportunities, the later settles at identifying established markets and trying to figure out ways to get a piece of the market. In the midst of every perceived competition, your primary duty is to make the customers see you real advantage and ‘superiority’ over others, with your eyes in what (s)he values and wants. The people you must out-do are your customers and not your competitors. Your competitor business is not your business. So, mind your business. Ignore the competition, love the customers.

The only person you are permitted to compete with is the person and the business you were yesterday. Steward B. Johnson put it thus, ‘Our business in life is not to get ahead of others, but to get ahead of ourselves -to break our records, to outstrip our yesterday by our today.’

Competition always thins out at the top of the ranks – the point of differentiation where your business truly represents you. Once you are different you are remembered. In a basket containing oranges and one apple, the apple is seen first, and makes a lasting impression in the mind of the observer. Jack Trout, the marketing veteran had the competition in mind when he cautioned, ‘differentiate or die.’ ‘Companies that haven’t differentiated themselves from their competition are grooming themselves for failure in today’s changing market place.’ That was how Scott McKain concluded it.

If you cannot describe how you are unique and worthy of business, nobody would. And if people don’t know what makes you deserve their patronage, they won’t come. Block out competition. Have fun in business doing your own thing so specially. Why waste the time you would have used to improve your ‘product-service’ competing?

Think and act outside the box. Competition usually set in when we fail to think outside the box. The consequence is that we end up becoming our false-selves. Identify the qualities that make you distinctive from your competitors – they are so many if you think enough. The more you concentrate doing your thing, the better you become. The better you become, the more you are protected from the competition, and the market would respect you for it. Focus on you authenticity. Just be you, and enjoy the experience. Would you still need some professional help, feel free to get my attention. It’s up to you to make your business happen.

(Tony Ajah, Daily Independent 22.12.08)

SENEGAL

Baisse de la facture d’électricité dans les ménages en 2010 : Encore 365 jours d’attente et de galère pour les populations

La Commission de régulation du secteur de l’électricité est appelée à prendre en compte les nouveaux investissements devant permettre la baisse des coûts de production de la Senelec dans le cadre de la nouvelle tarification quinquennale qui doit entrer en vigueur le 1er janvier 2010. Une invite qui, selon le ministre de l’énergie, devrait conduire à la baisse des factures d’électricité des ménages.

Le ministre de l’énergie assure que les investissements que la Senelec est en train de réaliser seront pris en compte par la Commission de régulation du secteur de l’électricité (CRSE) dans les conditions tarifaires de Senelec pour la période quinquennale 2010 – 2014. Présidant le processus de révision lancé hier, mercredi 28 janvier, à Dakar, Samuel Amète Sarr défend que « cette révision va prendre en considération tous les nouveaux investissements qui ont été réalisés depuis la dernière révision (2005-2009) et qui sont en cours de réalisation par Senelec à savoir les centrales de charbon, de biomasses à réaliser d’ici 2012 ». Selon lui, « la prise en considération de ces nouveaux investissements se fera d’une manière structurelle avec le charbon qui va réduire le coût d’exploitation de Senelec de 47 milliards de F Cfa ». Ce qui, de l’avis du ministre de l’énergie, « aura une influence sur le prix de l’électricité pour le consommateur ». M. Sarr estime que : « en prenant en considération ces nouveaux investissements à savoir la centrale de charbon de 125 MW qui sera en service en juin 2010 et la deuxième centrale en juin 2011, ceci va de manière structurelle baisser le prix de l’électricité ».

La nouvelle révision quinquennale lancée hier, mercredi devra prendre effet à partir du premier janvier 2010. La CRSE dont beaucoup d’observateurs doutent de l’indépendance va devoir jouer son rôle de régulateur en mettant en avant la préservation des intérêts des consommateurs. Elle va s’atteler à cette tâche à travers des audiences publiques en demandant aux associations consuméristes de donner leur avis sur la manière de faire la régulation à partir de la date retenue. Le président de la Commission de régulation du secteur de l’électricité, Ibrahima Thiam a rappelé que « les règles du jeu concernant le mode de tarification de l’électricité, sont fixées tous les cinq ans sauf en cas de choc brutal exogène qui est indépendant de la volonté des acteurs ».

Il a reconnu que : « nous devons fixer les règles du jeu pour les cinq prochaines années en intégrant l’ensemble des facteurs d’intégration qu’on a connu du point de vue schéma d’investissement, de l’évolution de certains facteurs qui concernent le secteur de l’électricité ». Ibrahima Thiam estime que : « indépendamment du baril du pétrole, la formule qui va être mis en place cette année va également intégrer l’amélioration des performances que Senelec a réalisé dans la gestion, son rendement et son efficacité ». Selon lui, « tous ces éléments pris en compte devront conduire nécessairement à une condition beaucoup plus favorable pour le consommateur en terme de prix d’achat du kilowatt par heure ».

(Sud Online 29.01.09)

Application de la baisse des prix : Des commerçants font fi de la décision de l’Etat

Jeudi 8 janvier 2008, le ministre du Commerce, Mamadou Diop Decroix annonçait devant la presse, une baisse du prix des produits de base. Si certains commerçant ont commencé à appliquer la mesure, d’autres n’en voient pas l’intérêt.

Pour certains consommateurs, la baisse du prix des produits de base annoncée par le gouvernement, est restée lettre morte. Ils assurent continuer à payer le lait, le riz, entre autres produits, au même prix qu’avant. Il faut croire que les services du Commerce intérieur ont du pain sur la planche. Des efforts restent à faire pour la généralisation de la baisse.

«Nous n’avons pas senti la baisse. Nous achetons le riz au même prix», souligne Mme Diop, rencontrée au marché de Castors. Après avoir rempli son panier, la dame, habillée en tenue traditionnelle, de couleur grise, escalade les escaliers du magasin de Mme Hann, grossiste au marché de Castors, pour se ravitailler en riz. Elle se renseigne sur le prix d’un sac de riz de 25 kilos «10 750 francs Cfa», lui répond la vendeuse.

Dépitée, Mme Diop déclare : «Nous sommes fatiguées. La baisse annoncée par le gouvernement est vaine, parce que les prix sont restés au même niveau.»

La vendeuse dégage ses responsabilités. «La cherté des produits n’est pas de notre faute.» En effet explique-t-elle, «nous les achetons très chers. Par conséquent, les prix de vente seront calculés en fonction du prix d’achat. Nous n’avons aucun intérêt à faire de la spéculation».

S’invitant à la discussion, son époux avance comme argument, «la cherté des taxes». Pour lui, «tant que les taxes ne seront pas supprimées ou diminuées, les prix resteront élevés. Non seulement, les taxes sont chères, mais en plus, le gouvernement a supprimé la subvention».

Pour d’autres opérateurs économiques, l’application de la baisse des prix pose problème du fait du manque de concertation entre l’Etat et les commerçants.

Cheikh Diop est de ceux qui pensent de cette manière. «Au préalable, le gouvernement devait discuter avec l’ensemble des importateurs et non pas parler avec seulement, deux personnes notamment, Bocar Samba Dièye et Moustapha Ndiaye. Il y a d’autres importateurs concernés. C’est pourquoi la mesure ne peut pas être appliquée d’une manière générale», soutient-il. Debout sur la devanture d’une boutique spécialisée dans l’alimentaire, sur la rue 20×19 de la Médina, M. Diop estime que «le gouvernement veut semer la confusion entre les populations et les commerçants. En maintenant les taxes, et en supprimant la subvention, l’Etat ne peut pas se baser sur le prix du baril pour imposer aux commerçants une baisse, sans concertation».

Cheikh Adama Guèye prend le contre-pied de ces affirmations. De l’avis de cet habitant de Colobane, la responsabilité incombe aux commerçants qui, selon lui, «ne pensent qu’à eux-mêmes». Acerbe, M. Guèye fustige : «Les commerçants font pire que le gouvernement. Lorsqu’on parle de hausse, ils n’hésitent pas. Mais, s’il s’agit de baisse, ils avancent des arguments qui ne tiennent pas la route». A Colobane, dénonce le quinquagénaire, «le pain se vend toujours à 175 francs Cfa». Ainsi recommande-t-il, «le gouvernement doit créer à nouveau les services de contrôle économique afin de traquer les commerçants véreux. Car, le problème émane d’eux. Ils n’ont aucun esprit patriotique».

Cependant, certains commerçants appliquent la mesure gouvernementale. Chez le grossiste Cheikh Diaw à la rue 25 x 22 Médina, le sac de riz parfumé, qui coûtait au mois de décembre, 22 000 francs Cfa, est vendu à 21 000 francs Cfa. Et le kilo est passé de 450 francs Cfa à 400 francs Cfa, soit une baisse de 50 francs Cfa. Le paquet d’huile «Niinal» contenant 50 sachets est passé de11 500 à 11 300 francs Cfa. Le lait Vitalait coûte désormais 1 200 francs Cfa contre 1 300 francs Cfa, soit une baisse de 100 francs. Mais, cette marge reste inférieure à celle qui a été arrêtée par les services du Commerce, qui se situe aux environs de 125 francs Cfa de réduction par sachet de 400 ou 500 gramme de lait.

Néanmoins, cela est suffisant pour que Mme Nafi Camara, habitant la Médina, s’en réjouisse. Mais elle suggère au «gouvernement d’envoyer les agents du service du commerce sur le terrain afin de faire appliquer les mesures. Car les Sénégalais sont fatigués».

(Dialigué Faye, Le Quotidien 28.01.09)

La régulation de l’audiovisuel au Sénégal à l’épreuve du droit de retransmission des événements sportifs Quelle garantie pour une concurrence saine et loyale?

Le pluralisme naissant noté, ces dernières années, au niveau du paysage audiovisuel du Sénégal met le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) devant une situation de concurrence acharnée et anarchique que les chaînes de télévision se livrent à chaque événement sportif.

On se rappelle le conflit ayant opposé la Radiodiffusion télévision sénégalaise à certains opérateurs privés et en particulier à Walf Tv lors de la CAN Ghana 2008. En effet la RTS, détentrice des droits de retransmission télévisuelle de la CAN 2008 acquis auprès du groupe privé béninois LC2 Médias, avait porté plainte devant le tribunal des référés contre Walf-TV qui a diffusé tous les matches retransmis par la RTS, en direct, depuis l’ouverture de la CAN. Et selon Mactar SILLA, ancien Directeur Général de la RTS, « Si les parties en sont venues à la barre, c’est que le système de régulation a été inefficient même si l’article 7 de la loi créant le CNRA oblige ledit organisme à veiller à la libre et saine concurrence entre les entreprises de communication audiovisuelle ».

Cette affirmation de Mactar SILLA renseigne amplement sur la nécessité de renforcer le CNRA par un dispositif « législatif, réglementaire, humain et technique approprié » pour réguler la retransmission des événements sportifs.

Il ne faut toutefois pas oublier que les droits de retransmission sont normalement dérivés du droit domiciliaire de l’organisateur qui, en sa qualité de propriétaire ou de détenteur, est habilité à réglementer en droit privé l’accès à la manifestation – ce qui inclut la possibilité d’autoriser les diffuseurs à enregistrer ou retransmettre l’événement.

Nous savons que les organisateurs privés peuvent faire valoir des droits qui leur sont propres. La question est de savoir si et dans quelle mesure la manifestation sportive elle-même est directement protégée par le droit d’auteur. Est-elle une œuvre au sens du droit d’auteur ? Dans le droit italien, il est argumenté que l’événement (par exemple un match de football) est un jeu dont les règles n’appellent pas la protection du droit d’auteur mais dont l’exécution concrète peut être considérée comme une œuvre si elle est fixée sur un support solide (fonction de matérialisation).

Il est également question d’un droit général et non écrit de l’organisateur d’une manifestation sportive à qui il reviendrait le droit exclusif de l’exploitation commerciale de l’événement qu’il a organisé. Il ne s’agit pas d’un droit absolu sur la manifestation organisée, qui serait opposable à toute personne, mais seulement d’une sorte de transmission juridiquement réglementée des droits d’exploitation : l’organisateur prend la décision d’autoriser ou non certaines formes d’exploitation de l’événement telles que la retransmission audiovisuelle. Un droit d’exploitation lié à la prestation de l’organisateur d’un événement sportif est prévu en France dans la loi du 16 juillet 1984.

Cependant, lorsque le promoteur de lutte Gaston Mbengue révèle avoir signé un contrat de partenariat de 5 ans, avec un groupe africain de marketing sportif et de sponsoring (LC 2, Afnex et Sport Vision) et que les chaînes de télévision sénégalaise qui voudront avoir les images des combats de lutte, devront racheter les droits de retransmission télévisuelle auprès de ce groupe ; il y’a lieu pour le CNRA de légiférer pour garantir le caractère subsidiaire du droit d’accès à l’information et de l’accès en clair aux événements d’importance majeure pour la société.

Au Sénégal la loi adoptée en 2005 pour la régulation de l’audiovisuel confère au CNRA la responsabilité de veiller à l’indépendance et à la liberté d’information dans le secteur de l’audiovisuel » (article 7). L’article 8 de la même loi quant à lui place « le droit à l’information plurielle » au titre des droits civils et politiques.

Le principe de la protection des événements d’importance majeure pour la société a été consacré par l’Union européenne dans la version modifiée de la directive Télévision sans frontières, adoptée en juin 1997 : « Chaque état membre peut prendre des mesures visant à empêcher la retransmission exclusive sur une chaîne à péage d’événements qu’il juge d’importance majeure ». Il établit à cet effet une liste qu’il notifie à la Commission européenne.

Aujourd’hui la RTS vient de signer un contrat avec Sport Vision pour l’exclusivité des droits de retransmission des combats de lutte organisés par Gaston production. « A l’exception des caméras de la RTS, aucune caméra ne sera admise dans l’enceinte du stade » selon Gaston Mbengue. Quand, bien même, on sait que la nouvelle génération de téléphone mobile peut faire office de caméra avec une qualité de définition comparable aux caméras conventionnelles et que la majeure partie des spectateurs en ont sur eux.

En considérant, par exemple, que le probable « combat-retour » de lutte du champion Cheikh Mouhamet Ndao « Tyson » soit organisé par Gaston Production – ce qui sera un événement d’importance majeure pour les sénégalais – quel sort est réservé par la loi à la chaîne de télévision qui diffusera un extrait du combat dans ses éditions d’information sans l’accord préalable de la RTS ? Au regard de la réglementation qui existe, j’allais dire qui n’existe pas, au Sénégal cette question reste sans réponse.

Le marché naissant des droits de retransmission du sport, s’il n’est pas prématuré de parler de marché comme définit en droit de la concurrence, appelle de la part du CNRA la publication de directives réglementaires sur les principes, la naissance, la détention, l’acquisition et la cession des droits de retransmission du sport au sénégal.

Mais, entre nous, ces directives à elles seules suffisent-t-elles à renforcer la notoriété publique du CNRA avec des pouvoirs réels pour assurer une régulation efficace et efficiente du marché des droits de retransmission du sport ou du secteur de l’audiovisuel en général ? Quand on sait que « le Cnra est perçu le plus communément et d’abord par les professionnels de l’audiovisuel et de la communication comme un producteur de communiqués sous-outillé et sans pouvoir de sanctions réel et de coercition… ». La saisine du juge des référés par la RTS lors du dernier CAN est la preuve palpable de « l’estime » que les acteurs de l’audiovisuel ont pour le CNRA.

Je suis d’avis que le CNRA doit muter vers une autorité administrative fusionnée (audiovisuel, télécoms et presse) de co-régulation où les acteurs pourront s’impliquer et définir, en consensus, un cadre réglementaire favorable à une concurrence saine et loyale.

Notre promotionnaire au Master Droit de la Régulation 1ère promotion, Viyé Dabo, avait raison de dire dans son mémoire de fin d’année, qu’il est « urgent que l’ensemble des acteurs se mettent ensemble pour prendre en charge la réglementation du secteur en instituant une autre forme de régulation par le biais d’un organe de régulation légitime et efficace qui serait un véritable outil de stabilisation du secteur des médias ».

D’un point de vue général, l’un des arguments les plus forts en faveur d’une régulation de la télévision provient de la caractéristique de bien collectif des programmes de télévision (Samuelson, 1954). Cette notion associée aux services de diffusion audiovisuelle est un élément clé de l’analyse de l’efficacité des marchés de l’audiovisuel quel que soit le mode de financement considéré. « L’objet de la régulation est justement de concilier marché et service public par une articulation alliant équité et efficacité »

(A. Sakho, Le Quotidien 06.12.08)

TOGO

Téléphonie mobile : un quatrième opérateur attendu

Selon des sources proches du ministère du commerce, le Togo pourrait accueillir un quatrième opérateur de téléphonie mobile l’année prochaine. Green Network, filiale du Fonds libyen « Libyan Africa investment portfolio » (LAP) devrait s’implanter au Togo.

Présente au Niger et en Côte d’Ivoire, Green Network opère dans le mobile, la téléphonie fixe et l’ADSL.

L’arrivée souhaitée de cette société à capitaux libyens est consécutive à la signature d’une convention de concession d’une opération de téléphonie mobile entre le français Orange et les autorités togolaises. Le groupe français opérant déjà en Côte d’Ivoire et au Mali, négocie actuellement une Licence 3G.

La présence de quatre entreprises du secteur annonce des lendemains meilleurs pour les consommateurs qui devraient bénéficier de la concurrence des produits et des services.

Moov, filiale du Groupe Atlantique, et Togocel, société publique, sont les deux seuls opérateurs de mobile au Togo. Les services que proposent ces deux sociétés sont parmi les plus chers de la sous-région.

Jusqu’à présent on avait évoqué la petitesse du marché national pour refuser son ouverture à d’autres concurrents.

La nouvelle politique montre peut-être que la donne a changé. De toutes les façons le Togo ne saurait continuer à être à la traîne des pays de la sous-région.

(Focus Infos 23.12.08)

La révision du code des marchés publics en chantier

Pour la conformité des textes, dans le cadre de la révision du Code des marchés publics, attendue pour cette fin d’année, le Conseil des ministres du 10 décembre 2008 a adopté un décret modifiant le décret du 10 juin 1994, portant fixation de la limite des travaux, fournitures et services dispensés de la formalité d’appel à la concurrence, par voie d’adjudication publique ou par voie d’appel d’offres, et du montant limite de ces prestations, entraînant la rédaction obligatoire d’un marché.

Il est question de répondre aux exigences d’un environnement juridique et socio-économique cohérent, de tenir compte des nouvelles directives de l’UEMOA, de la méthodologie de l’Organisation pour la Coopération et le Développement Economique (OCDE) et des mesures anti-corruption, pour assurer la transparence et l’efficacité des marchés publics. Ce que ne garantissait pas le code en vigueur.

Rappelons que le processus de cette révision n’a commencé qu’avec l’acceptation du gouvernement togolais en 2008, du rapport analytique sur la passation des marchés (CPAR), établi par les experts de la Banque Mondiale (BM) et de la Banque Africaine de Développement (BAD) depuis octobre 2003. Lequel rapport en a recensé d’innombrables lacunes et faiblesses.

(Focus Infos 12.12.08)

Batienne Kpabre-Sylli : « Le transport aérien est dans une situation de quasi-monople »

Batienne Kpabre-Sylli est le nouveau ministre du Tourisme. Il a pour ambition de relancer un secteur sinistré depuis une quinzaine d’année.

Sa tâche n’est pas aisée.

La crise socio-politique des années 90 a mis fin aux espoirs de faire du Togo une destination importante en Afrique de l’Ouest. L’instabilité et la dégradation des infrastructures ont eu raison des derniers visiteurs.

Certes, le Togo n’a jamais été un marché touristique comparable à celui du Sénégal ou de la Tanzanie ; mais il avait su drainer à Lomé un tourisme d’affaires et de congrès grâce à l’existence d’hôtels modernes et au charme d’une ville que l’on comparait alors à la Genève de l’Afrique.

La stabilité revenue, les autorités souhaitent relancer une industrie créatrice d’emplois. Un objectif qui n’est pas utopique à condition de lever certains obstacles. C’est ce qu’explique Batienne Kpabre-Sylli dans un entretien à republicoftogo.com. Cet ancien chef du protocole des présidents Eyadema et Gnassingbé n’a pas hérité d’un ministère facile.

Republicoftogo.com : La relance du tourisme implique que la destination Togo soit accessible au plus grand nombre. Or, les prix pratiqués par les compagnies aériennes rendent le voyage prohibitif comparé à d’autres destinations en Afrique ou en Asie. Comment faire baisser le prix des billets pour séduire les tours opérateurs ? Ne peut-on pas envisager l’introduction de vols charters purement touristiques ?

Batienne Kpabre-Sylli : Le transport aérien à destination du Togo est dans une situation de quasi-monopole. Depuis la sortie de crise au Togo, la compagnie Air France est la seule à desservir directement Lomé depuis l’Europe. Bien sûr, il y a aussi Royal Air Maroc et Afriquya qui viennent à Lomé, mais avec les escales de plusieurs heures, ce n’est pas vraiment intéressant pour les touristes.

Pour résoudre ce problème, nous discutons avec notre collègue des Transports. Il envisage plusieurs mesures. D’abord, l’ouverture du ciel togolais pour encourager d’autres compagnies aériennes européennes à venir à Lomé ; ensuite, la négociation d’accords avec des sociétés charters et des hôtels pour proposer des forfaits tout compris à destination du Togo. Ce qui réduirait de manière très significative les coûts de transport et de séjour.

Republicoftogo.com : Il existe un autre obstacle à la renaissance de l’industrie touristique, c’est celui des visas. Il y a obligation de disposer d’un visa de tourisme avant de s’envoler pour le Togo. C’est du moins ce qu’exigent les compagnies aériennes. Or, les autorités ont assoupli ces mesures puisqu’un visa peut être délivré à l’arrivée à l’aéroport de Lomé. N’y a-t-il pas matière à clarification ?

Batienne Kpabre-Sylli : Il est vrai que malgré la présence des missions diplomatiques et consulaires dans certaines grandes villes européennes, les voyageurs éprouvent des difficultés à obtenir des visas en raison de l’éloignement ou faute de temps. Je voudrais annoncer ici aux touristes que s’ils n’ont pas pu se faire délivrer un visa via les consulats, il pourra être obtenu à leur arrivée à l’aéroport de Lomé et à tous les postes frontières terrestres et maritimes du Togo.

Republicoftogo.com : Des projets de nouveaux hôtels et la rénovation de ceux existants à Lomé devraient, dans les mois qui viennent, renforcer la capacité hôtelière. Pouvez-vous nous en dire davantage.

Batienne Kpabre-Sylli : Dans le cadre de la relance des activités touristiques, le gouvernement a entrepris la rénovation des grands hôtels de Lomé (2 février, notamment) et ceux de l’intérieur du pays.

Parallèlement, les opérateurs privés construisent de nouvelles unités à Lomé, Aného, Kpalimé ou Kara. Cela démontre que les professionnels croient en l’avenir de ce secteur.

Je tiens à dire que les tours opérateurs et les touristes peuvent à nouveau faire confiance aux Togolais dont le sens de l’accueil et l’hospitalité ne sont plus à démontrer.

Republicoftogo.com : Lomé fut jadis un important centre pour le tourisme d’affaires et de congrès. Depuis des années ce n’est plus le cas.

Batienne Kpabre-Sylli : Effectivement, Lomé fut un carrefour de grandes rencontres internationales et de congrès. En témoignent les signatures des conventions de Lomé entre l’Union européenne et les ACP (Lomé I, II, III, IV). Notre savoir faire en matière d’accueil est resté intact.

Avec la rénovation en cours de l’hôtel du « 2 février », qui dispose de facilités suffisantes en terme de capacité de lits et d’équipements, nous allons relancer le créneau du tourisme d’affaires et de conférences ; c’est un marché très porteur.

Republicoftogo.com : L’écotourisme est à la mode en Europe. Le Togo a-t-il l’intention de profiter de ce marché . Dispose-t-il des infrastructures adéquates à l’intérieur du pays et dans les réserves ?

Batienne Kpabre-Sylli : Le Togo a toujours fait la promotion d’un tourisme de découverte dans ses parcs nationaux et dans ses réserves. Aujourd’hui, on parle d’écotourisme qui n’est rien d’autre qu’un tourisme de découverte, plus respectueux de l’environnement.

Nous travaillons dans les parcs de Fazao Malfakassa, de Sarakawa et de Djamdé à l’aménagement d’équipements qui répondent aux demandes d’une clientèle amoureuse de la nature.

(République 11.02.09)

Regional News

Le programme régional d’investissement agricole en marche

Une cinquantaine de spécialistes venus de 20 pays africains ont tenu les 27 et 28 janvier à Ouagadougou, un atelier de lancement du Programme régional d’investissement agricole (PRIA) en vue de réduire la dépendance de l’aide alimentaire internationale pour nourrir les populations africaines.

Organisée par la Conférence des ministres de l’Agriculture de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (CMA/AOC), cette rencontre vise essentiellement à lancer les activités de préparation du PRIA, notamment la composante quatre à savoir “Développement des filières agricoles et promotion des marchés”.

Le coordonnateur général du CMA/AOC, Baba Dioum a indiqué que l’atelier de Ouagadougou entre en droite ligne de la réelle volonté des pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre de sortir leur agriculture de l’ornière.

“Il s’agira de travailler avec les consultants recrutés pour nous accompagner et de s’accorder sur la meilleure manière d’élaborer le sous-programme (. . . ) en vue de renforcer et de revaloriser les efforts régionaux en cours ou au stade de projet”, a-t-il soutenu, précisant que certains aspects seront revisités.

Il a insisté sur l’importance des initiatives régionales (stratégies, plans, programmes) et les affectations des ressources dans le domaine du développement des filières agricoles afin de booster l’agriculture régionale.

Dans sa formulation, le PRIA est articulé autour de six thématiques majeures inter-reliées. Il s’agit d’abord de l’amélioration de la gestion de l’eau, ensuite du développement durable des exploitations agricoles.

La 3e et la 4e thématique concernent respectivement, la gestion améliorée des autres ressources naturelles, le développement des filières agricoles et la promotion des marchés.

La 5e est relative à la prévention et à la gestion des crises alimentaires et autres calamités naturelles et la 6e thématique porte sur le renforcement institutionnel.

Face aux enjeux que présente l’agriculture pour le développement économique, la lutte contre la pauvreté et contre l’insécurité alimentaire, les chefs d’Etat et de gouvernement ont adopté, en juillet 2003 à Maputo, le Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine (PDDAA).

Le représentant de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Yamar Mbodj a expliqué que le PDDAA a pour objectif d’aider les pays africains à atteindre un niveau élevé de croissance économique, basé sur l’agriculture.

Il a rappelé que ce programme vise à éliminer la faim, réduire la pauvreté et l’insécurité alimentaire, tout en favorisant l’expansion des exportations.

Pour M. Mbodj, les orientations majeures du PDDAA sont, entre autres, d’allouer 10% du budget national à l’agriculture, d’obtenir 6% de croissance agricole annuelle et d’atteindre le premier Objectif du millénaire pour le développement (OMD), à savoir réduire de moitié la pauvreté et la faim en 2015.

Insistant sur la place centrale de l’agriculture dans les économies des pays africains, le ministre délégué chargé de l’Agriculture du Burkina Faso, Abdoulaye Combary, a reconnu que le secteur agricole constitue le moteur du développement de la plupart des pays africains avec près d’un tiers du produit intérieur brut (PIB), 60% des recettes d’exportation et près de 2/3 des opportunités d’emploi.

En adoptant le PDDAA, le ministre Combary est convaincu que l’Afrique a franchi une étape qui peut s’avérer décisive dans la quête d’un mieux-être de ses populations, car il ne s’agit plus de compter seulement sur l’aide internationale pour nourrir les populations.

“Ce qui rend encore plus urgent la finalisation du PRIA pour favoriser une utilisation rationnelle de nos ressources conformément aux engagements pris à Maputo”, a-t-il conclu.

(Jeune Afrique 29.01.09)

Nouvelle route entre Aflao et le rond point du PAL

Le Président de la BOAD (Banque ouest-africaine de développement), Abdoulaye Bio-Tchané et le ministre de l’Economie et des Finances Adji Othèth Ayassor ont signé mercredi à Lomé un accord de financement d’un montant de 5 milliards de Fcfa. Cette somme est destinée à permettre la reconstruction du tronçon Aflao-rond point Port autonome de Lomé. Cet axe de 9,2km dessert à la fois le Ghana, le Togo et le Bénin.

Elle constitue un instrument d’intégration sous-régionale dont la construction revêt une importance capitale.

A la fin des travaux, la route disposera d’une double voie avec 9 mètres de large chaque côté.

Le Président de la BOAD a souligné l’intérêt stratégique sous-régional de cette route .

« Le Togo est en train doucement de sortir de la crise et il lui faut plusieurs ingrédients économiques, notamment des travaux d’infrastructures qui permettent aux travailleurs de bénéficier d’un pouvoir d’achat et de l’autre côté pour les usagers de bénéficier des infrastructures solides » a déclaré M. Tchané.

M. Ayassor a rappelé que le gouvernement était engagé dans une politique de grands travaux.

« Les autorités ont élaboré un programme d’intervention sur la plupart des routes à Lomé et c’est le début de l’exécution de ce programme. Il y a quelques semaines, nous avons ciblé les routes secondaires en essayant de réaménager certains axes qui étaient dans un état de dégradation avancée ; maintenant nous allons nous engager en faveur de certains tronçons qui ont une importance vitale pour les populations urbaines de Lomé » a déclaré le ministre.

(République 22.01.09)