News from Project Countries……

March 2009 – May 2009

BURKINA FASO

L’ONATEL SA ou enfin une société burkinabè cotée en bourse

Le 30 avril 2009 est dorénavant une date historique au Burkina Faso. Pour la première fois, une société nationale est introduite en bourse. L’Office National de Téléphonie (ONATEL) poursuit ainsi son expansion entamée depuis sa privatisation en 2006. Et pour cette première, le cours de l’action de la société a connu une hausse de 6,44%.
L’ambiance était donc à la fête et les premiers dirigeants de la Bourse Régionale des Valeurs(BRVM) et de la Société Burkinabè d’Intermédiation Financière (SBIF) se sont joints au Directeur Général de l’ONATEL pour exprimer leur satisfecit.

Ils sont au nombre de 3000, les Burkinabè qui ont des actions au sein de la société ONATEL. Et déjà aujourd’hui, ceux d’entre eux qui voulaient vendre leurs actions ont pût empocher environ 2.500 FCFA d’intérêt par action. Le cours de l’action ce jeudi 30 avril était de 47.900 FCFA, alors que les actions ont été vendues à 42.000 l’unité pour les Burkinabè et 45.000FCFA pour les étrangers et les institutions. Et 1200 titres ont été vendus sur la place boursière de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM).

Selon le Directeur Général de la BRVM, le secteur de la télécommunication, est le plus prolifique au sein de la bourse. Il se dit confiant quant à l’avenir de l’ONATEL car soulignera t-il, la société sénégalaise de télécommunication qui a fait son entrée à la bourse avec l’action à 11.000FCFA, est cotée aujourd’hui à plus de 120 000 FCFA par action. Jean Paul Guillet, souhaite donc le même destin pour la société burkinabè. Toujours selon le DG de la BRVM, cette entrée en bourse marque le dynamisme de la place financière burkinabè. Il souhaite par conséquent que d’autres sociétés suivent le pas au Burkina comme à l’étranger.

Baptême de feu également pour la Société Burkinabè d’Intermédiation Financière (SBIF). C’est la première société que nous introduisons en bourse, avouera le Directeur Général de la SBIF, Alexis Lourgo. Après 19 ans d’accompagnement des sociétés burkinabè dans la réussite de leurs entreprises, c’est avec fierté que la SBIF aura accompagné l’ONATEL pour cette première.

23% du capital de l’ONATEL, c’est ce qui a été introduit en bourse précisera Alexis Lourgo. Cela a permis de vendre 680 000 actions en tout et de faire naître un actionnariat populaire tant au niveau national qu’international. Des Burkinabè de l’étranger venant du Maroc, de la Côte d’Ivoire, de la France de la Suisse et de bien plus loin encore ont souscrit à ces actions. Du coup, l’ONATEL est devenu la société qui compte le plus grand nombre d’actionnaires burkinabè.

« Ce n’est qu’un début » avait l’air de dire le DG de l’ONATEL, Mohamed Morchid. Il a tenu à réaffirmer que l’ONATEL est le leader des sociétés de télécommunication au Burkina et de rappeler toutes les actions entreprises depuis la privatisation de la société en 2006 ; des actions allant des baisses tarifaires à l’expansion géographique en passant par les différentes offres promotionnelles.

Mohamed Morchid n’a pas manqué de rappeler que l’ONATEL est un grand contribuable au budget de l’Etat burkinabè, soit pour l’exercice passé, 18 milliards de FCFA. 2009 selon lui sera marqué par le sceau de la qualité de service. L’ONATEL, détenu à 51% par Maroc Télécom et faisant partie du groupe français “Vivendi“ entend poursuivre son expansion à tout le territoire national. Le groupe est déjà présent dans environ 1000 localités au Burkina.
11 milliards de résultat consolidé et 82 milliards de chiffre d’affaires, les chiffres de l’ONATEL donne le tournis en cette période de crise financière globalisée. C’est d’ailleurs cette crise financière qui ralentit quelque peu l’expansion de la société soulignera son DG Mohamed Morchid. Toutefois tous les indicateurs sont à la hausse depuis la privatisation de l’entreprise. L’entrée en bourse s’est donc faîte avec beaucoup de sérénité et de confiance, sous l’œil approbateur des autorités burkinabè.

Placée sous le parrainage du président du Faso, ce dernier a été représenté par le ministre d’Etat, ministre des affaires Etrangères et de la Coopération régionale, Alain Bedouma Yoda. Il était accompagné par ses homologues en charge du commerce et des postes et technologies de l’information et de la communication.

La fête de l’entrée en bourse de la première société burkinabè a été embellie par les prestations musicales du meilleur artiste burkinabè de l’année. Hamed Smani, auréolé de son tout nouveau Kundé d’or. Lui qui, son chapeau melon sur la tête et sa pipe au coin de la bouche a interprété quatre belles chansons qui si elles étaient cotées en bourse auraient assurément pris beaucoup de valeur marchande.

Hermann Nazé

(Lefaso.net, 30.04.09 )

Mouvement consumériste en Afrique : Mettre les télécommunications au service du consommateur

La Ligue pour la défense du consommateur au Bénin (LDCB) a initié un projet dénommé “Les services de télécommunications et les droits des consommateurs en Afrique”. Le projet a été présenté le samedi 11 avril dernier à la presse burkinabè.

Impulser une nouvelle dynamique au secteur des télécommunications à travers la prise en compte des préoccupations des consommateurs, en qualité et coût des services à l’échelle nationale et régionale, tel est l’objectif d’un projet intitulé “Les services de télécommunications et les droits des consommateurs en Afrique”. Présente à Ouagadougou dans le cadre d’un plaidoyer qu’elle organise auprès des institutions sous régionales, la Ligue pour la défense du consommateur au Bénin (LDCB), initiatrice de ce projet, a donné une conférence de presse le samedi 11 avril, en collaboration avec la Ligue des consommateurs du Burkina Faso.

Cette conférence a permis d’une part, d’expliquer aux journalistes, la pertinence du projet, de leur présenter les différentes étapes du processus et d’autre part, de solliciter le soutien des hommes de média pour la réussite dudit projet.

En effet, selon le président de la LDCB, Romain Abilé Houehou, il n’existe pas une réglementation régionale rigoureuse en matière de télécommunications en ce qui concerne le volet protection des droits des consommateurs.

De ce fait, a-t-il déclaré, “les consommateurs sont abusés très souvent par les sociétés de télécommunication et n’ont pas les moyens de se défendre”.

D’où selon lui, la nécessité de renforcer les capacités des associations de consommateurs afin qu’elles puissent, à travers des actions concertées, faire prendre en compte les préoccupations des consommateurs africains. C’est ainsi qu’en octobre 2008, 15 pays africains se sont retrouvés à Cotonou pour examiner l’état de la prise en compte par les pays de la sous-région, des 8 droits fondamentaux reconnus par les principes directeurs des Nations unies, portant protection du consommateur, dans les instruments juridiques communautaires relatifs aux télécoms et aux TIC. il est ressorti de cette rencontre, que contrairement aux droits économiques des consommateurs (droit au choix) qui ont reçu une meilleure protection de la part des actes additionnels de la CEDEAO et des directives de l’UEMOA, les droits à la sûreté, à la santé, à un environnement sain et à la sécurité du consommateur sont inexistants ou lacunaires. Ainsi, le Réseau des consommateurs africains des technologies de l’information et de la communication (RECATIC) mis en place lors de cette conférence régionale de Cotonou, entend Å”uvrer à corriger ces lacunes afin d’assurer à tous, une société d’information de qualité.

Déjà, a assuré le conférencier, le plaidoyer entamé auprès des responsables des institutions comme la CEDEAO et l’UEMOA, s’annonce concluant. Selon Romain Abilé, les responsables de ces institutions, ont manifesté un grand intérêt pour le projet et ont promis d’y apporter tout le soutien nécessaire.

(Sidwaya 13.04.09)

THE GAMBIA

Nams Focus On Agriculture

The National Assembly Members namely Hon Sidia Jatta, Member for Wuli West, Hon Bintanding Jarjue, Member for Foni Brefet and Hon Babanding K.K. Daffeh, Member for Kiang Central, both expressed their views on the need to review agricultural policies with a view to subsidise farm inputs for the farming communities, reconstruct our agricultural sector and also to add value to agricultural products. The Members made these assertions at the National Assembly while contributing to the adjournment debate.

In his contribution to the adjournment debate, the National Assembly Member for Wuli West, Hon Sidia Jatta, asserted that agriculture is the life blood of this country. He said agriculture is our diamond and that it is ‘our everything’. He argued that the perennial problem that they always talked about in this Assembly is the marketing of groundnuts. He said efforts are being made annually for the marketing of groundnuts, but that there are always problems.

Sidia said that is so because whatever effort is being made, the groundnut produce still remains in the hands of the producers (farmers). He told his colleagues that if one goes to any place in this country, one would discover that there are still some groundnuts left in the hands of the producers since there are no means of marketing them other than through the usual way of taking them to the Lumos (weekly local market). He then asked about why value cannot be added to the groundnut produced by transforming it into edible oil. “Why can’t efforts be made in that direction?” asked Sidia.

Sidia dismissed the position held by those who say that we should not subsidise our farmers when they, themselves, are subsidising their own farmers to the extent that our products cannot compete with theirs at the same market because of the fact that they are subsidising their farmers. He stressed that they must go beyond this and then begins to look at the situation in a different way.

Sidia argued that agriculture must be subsidised to make it possible for farmers to produce productively. “My suggestion is, since we are the producers of groundnuts, why can’t we begin to add value to our groundnuts because that can help us to earn foreign exchange. It will even make it more marketable because we will buy what we need in this country”.

Sidia stressed that we need oil, margarine butter, soap and other items that are derived from groundnuts. He argued that we must specialise in adding value to our groundnuts to become better exporters rather than every year we have perennial problem of marketing something that is fundamental to our economy.

Going further in his deliberation, Hon Jatta asserted that he is convinced beyond all reasonable doubt that this country can become self sufficient in rice production. “I am convinced that we can produce rice for our consumption and eventually begin to export”.

He further said, “It is possible, but my problem is that no matter how much the land or space given for the cultivation of rice or other crops, there will still remain a problem, as long as we do not subsidise agriculture”.

Sidia said that this is because the agricultural inputs are very expensive. He said land cultivation in this country is exhausted and some farmers are continuously using the same land because the Forestry Department does not allow farmers to clear new lands. He explained that he had an experience with the Forestry department at Basse.

The Wuli West NAM said that in such a situation the farmers should have the means of fertilising the same lands that are always available to them on continual basis and that if fertiliser is expensive, then it is not possible for farmers to make good yields even though people are advocating for use of organic fertiliser.

On her part, the National Assembly Member for Foni Brefet, Hon Bintanding Jarjue, said that in order to achieve food self sufficiency in rice, women farmers must be supported since they are the custodians of rice production in this country. She called for the re-opening of the agricultural farming centre in the country.

Hon Jarjue argued that the price of fertiliser is very high and therefore appealed on behalf of the farming communities for the price to be reduced.

On his part, the National Assembly Member for Kiang Central, Hon Babanding K.K. Daffeh, said the problem in agriculture is caused by lack of coordination of projects when there are a lot of projects in that Department. He argued that there is need to reconstruct agriculture and that this reconstruction should start from the grassroots. This, he said, called for the re-opening of the mix farming centres in the country and to equip them with staff and resources to help our farming communities.

The Member for Kiang Central argued that it is good to mechanise agriculture, but asked how many of our poor farmers can afford the service of a tractor. He argued that it is good to have tractors in all the agricultural stations in the country for those who can afford the service but that the traditional method of farming should not be eradicated.

(Foroyaa, 28.04.09)

Petroleum Products Bill Validated

Hon. Ousman Jammeh, Secretary of State for Energy presided over a one-day validation workshop on the Petroleum Products Bill, held at the Paradise Suites Hotel in Kololi.

In his opening remarks, Jammeh observed that the bill came at a time when activities in the petroleum sector are steadily expanding. The new petroleum depot at Mandinaring, with a 51 metric tonne capacity, was inaugurated in April 2008. This Bill seeks to address all activities relating to refining of crude oil, transportation, storage, sale and distribution of petroleum products, and also to regulate the activities of all actors through a licencing regime that shall be subjected to review on a periodical basis.

He added that the Government of The Gambia believes that all investors are true partners in development and that as such, their involvement at every stage of its development process is crucial. “On top of the government’s agenda is the protection of lives and properties of its citizens. The bill has, therefore, provided adequate measures to cover health, safety, and environmental issues which will not only protect lives and properties but also the environment in which we live and operate these businesses. Therefore, if enacted, it will go a long way in mitigating fatal accidents associated with these highly flammable products”, he stated.

Jammeh went on to emphasise that the development of this legislation is to create a fair and level playing field for all operators in the business of petroleum products. The bill will, therefore, ensure that laws formulated provide clean and transparent rules for all operators; create a level playing field for all investors so that there is fair competition, and provide protection to the consumer and genuine investors from unfair trading practices.

He sought to encourage all stakeholders in the sector to give their full support to the Bill. “I wish to thank the drafting committee, the task force, my staff and all those who worked relentlessly in the development of this bill. I also wish to thank and extend my sincere gratitude to the various government institutions that provided the financial support for the development of this Bill – GPA, NAWEC, PURA GNPC and the Petroleum Commission – without their invaluable financial support, this legislation would not have reached this stage of development”, he concluded.

For his part, Modou O Njie, representing the Permanent Secretary at the Department of State for Energy, said that reliable, efficient and affordable energy is essential for any country’s meaningful development, thus the Government of The Gambia has put energy as a key priority in its development agenda. Njie noted that this motivated government to establish the Department of State for Energy in 2007, tasked to ensure that energy in all its forms is made not only available but also affordable and is utilised efficiently. According to him, in order to make energy sufficiently available, sustainable and affordable, the government deemed it necessary to create a conductive atmosphere for private sector participation.

In the interest of fair participation, policies and regulation must exist to guide the participation of all stakeholders including the consumers, he said, adding that this led to the development of the National Energy Policy and Electricity Act 2005.

(Daily Observer 01.04.09)

Fast Food Industry: A Rapidly Growing Sector

The Gambia’s development trend, like other countries, is manifested in a number of ways: the standard of living of its people, improvement on its infrastructure and a host of other pointers.

As modernisation intensifies, so does the need for self-employed ventures as competition becomes so stiff that one has to innovate or they are eliminated naturally. In developing countries like The Gambia, urban settings take the burden thanks to the inevitable phenomenon of urbanisation, which is a common feature of such countries. With urbanisation comes mixed bag of opportunities and nuisances. The fast food industry is one of the areas that serve as a corollary of the urban boom; it of course serves as source of opportunity rather than a nuisance.

Perhaps because of the changing nature of job schedules, many people tend to depend on fast foods to satisfy their feeding needs. And for those in the food industry, the self-employed business venture, with its enormous economic opportunities, offers a wide range of food varieties that meet their clientele’s choice. The effect of globalisation means that increasingly restaurants provide a mix-up of African and international dishes with very good tastes.

In rapidly growing urban centers, such as Serrekunda, Banjul and Brikama, a number of restaurants can be found dotted around. The business though, is by all indication a challenging one. In fact, the sector is exponentially gaining momentum as the seemingly persistent global economic and financial crises have left many people with no option than to use alternative solutions to help them to remedy their living conditions.

Tito Edu, Manager of the Youth Monument Bar and Restaurant, has been operating for some six years now, basically selling African food and other international dishes. The business, according to him, is flourishing as many people prefer to go to restaurants. Edu offers a wide-range of foodstuff – from Plasas, Domoda to Benachin as well as meat pie. “In our business, we bring the price of our food down so that even the ordinary man in the street can afford it. As we are open to the public, we have to make the price attractive in order to attract a good number of customers”, he said.

Isatou Camara, Manager of Base One Restaurant in Serrekunda, recently realised a reduction in the number of customers, hence the review of their pricing system. Their goal is to attract more customers as they determine the sustenance of the business. One resident of Serrekunda who operates a Cafeteria locally called “Tangana” attributed a fall in the number of his traditional customers to the impact of the current financial crisis that has hit every part of the world. He expressed expectations that things will soon get back to normal.

Adama Jallow, another restaurant owner in Serekunda, corroborated this opinion by stating that the demand still exists. According to her, the profit she accrues from the business goes to the upkeep of her family and ensuring that her children remain in school. Mumin Bah of Madina Café and Restaurant said far as he is concerned, being able to earn his daily income, despite the mounting challenges, is worth it.

However, despite the boom in the industry, one noticeable fact is that it is quite uncommon to come across indigenous Gambians in the trade. This, unfortunately, is a worrying trend for the country.

Sheriff Janko

(Daily Observer 29.04.09)

GHANA

Ghana’s New Unnecessary Power Crisis

By the last check, the level of the Akosombo reservoir did not indicate imminent power generation challenges from the country’s main source of electric power, for 2009. And so we definitely are not threatened by any load shedding regime. However, periods of power outages in Accra over the past five months, cumulatively has been as high as, if not more than, when we were under the load shedding regime. And worse, they are so unpredictable that depending on electric energy has become a living hell.

Of course, the authorities at the Electricity Company of Ghana (ECG), as well as the Ministry of Energy, have offered seemingly plausible explanations for some of the blackouts, but upon closer scrutiny, the causes of the outages themselves are a cause for worry.

At least, on a couple of occasions I heard that blasts at transmission substations; one at the Achimota substation and one at another station that I presently forget, accounted for general blackouts. Those were in the early months of the year. Subsequently, there have been a couple or more general blackouts that I presume have similar causes.

If that assumption is right, then the logical question is; why this high frequency of ’substation blasts’?

That, definitely, should not be a question that the consumers should be made to worry their heads over, but comparatively, that is the least of their worries.

Unexplained daily outages

Over the past month, or more, not a single day passes without power outages experienced in large swathes of Accra. Certain times it stretches over a whole day or two. Other times, there are intermittent outages in a day, over a particular area.

Though such occurrences are largely unexplained by the authorities, and though they neither inform consumer’s aforetime to expect the supply disruptions nor, much less, advise them on how to manage their power usage with regards to such disruptions, one could observe ECG technicians busily working on overhead cables. And then there is the roll out of pre-paid meters that is still on-going in Accra.

So here again, whether by design or by accident, the consumer is left to assume, rightly or wrongly, that the disruptions to power supply are the inevitable outcome of an exercise to upgrade the transmission and distribution systems.

Even if that were right, some information from the authorities, in deference to the consumer as an important factor in the power supply equation-to enable consumers reasonably plan their schedules-would not have been out of place.
In the previous power crisis, which arguably was more due to a natural cause-inadequate rainfall in the Akosombo dam’s catchment area, Ghanaian industries were estimated to have spent extra money monthly to supplement their power requirements. Curiously, nothing was heard about the cost of the crisis to the domestic consumer.

In this new, largely man-made crisis, it will be interesting to hear what the costs are, especially to the domestic consumer.

And that brings me to the next issue where again I think the Ministry of Energy and the power distribution companies are taking the consumer for granted.

How, in the name of development, could ECG be seriously rolling out pre-paid meters over large swathes of Accra without providing enough pay points where consumers could conveniently purchase credits to ensure undisrupted power supply?

Consider this; you get home Friday evening to notice that you’ve been given a new pre-paid meter with GH¢5.00 credit, which is supposed to last approximately a week if you are a very light consumer, and with a brochure that lists some vendor locations in Accra, which presumably will make it easy and convenient for you to top up your credits and do other transactions. You go to top up when you’ve almost run out of credit only to realise that the only place you can do such transaction is at the ECG office at the North Industrial Area. And the earliest time you get the opportunity to top up is after four hours. Of course, the crowd gets to be that thick.
Indeed, only the ECG and the Ministry of Energy can explain the rationale behind this mind-blowing arrangement. But even more confusing is deception being forced on consumers.

The big deception

I hear there is this arrangement whereby ECG gives consumers some bonus credits for managing their power consumption very well. That is the lower kilowatt hours used in the month; the better you have managed your power consumption.

I have this peculiar habit of leaving my radio on at night at a station that plays non-stop gospel music. That’s the only way I get a sound sleep. In order not to run out my ECG credit too quickly I’ve switched to the use of dry cell batteries to satisfy this peculiar habit.

Forgive my naivety, but my back-of-napkin calculations tell me it could be cheaper for me to use dry cell batteries than ECG power. I couldn’t figure this out till I got a pre-paid meter.

Moving away from my peculiar habit, the point is this, if we have to deny ourselves so many necessities, like the use of the fan in this sweltering weather; outside lights at night to enhance our security; the occasional microwave, and the washing machine and blender that has become a very integral part of our lives; as well as those few indulgences like watching cartoons with the kids, and the occasional video, just to appear as using energy wisely, can we equate that to development.

Little wonder, on a map of the world that shows development by how well-lit a country is at night, Africa, except for its northernmost and southernmost tips remains dark. I guess this is because we have this mentality of considering everything that is supposed to make our lives better as a luxury, and therefore rather than demand that we obtain it cheaply, we succumb to paying more for it.

Again forgive my naivety, but I think electricity is supposed to be cheaper than charcoal for ironing clothes, for example, as well as other forms of energy for domestic usage, but from my experience, it seems to me that dry cell battery is serving that purpose better.

Whichever way you look at it, I think electricity rates are above what they should really be for the domestic consumer, even as its supply is so unreliable.

Emmanuel Kwablah

(Ghana Business News, 27.05.09)

Defeating Drug Counterfeiters with SMS

Pharmaceutical drug counterfeiters can foil even the most sophisticated technology if consumers cannot personally verify their medication’s safety, according to Ghanaian entrepreneurs who will soon introduce in West Africa verification via cell phone text.

Consumers who purchase certain medications will be able to send the label code via free cell phone text message and within seconds receive a text response from the drug manufacturer of whether the drug is legitimate and comes from a safe batch.

The UN World Health Organisation (WHO) estimates that up to 30 percent of pharmaceutical drugs sold in developing countries are fake.

Co-founder of the anti-counterfeit technology company mPedigree, Bright Simons said that until now anti-counterfeit tactics have not empowered the consumer. “Consumers are the final decision-makers as to what medication they take, but they have not had a way to verify their medication’s safety”. He said existing nano-particle tags, ultraviolet-sensitive labels and holograms do little to enable consumers to protect their health because counterfeiters can reproduce them.

“But if you have more consumer vigilance”, said Simons, “That will be harder to get around.”

Simons co-founded mPedigree, which was named a 2009 Technology Pioneer by World Economic Forum, with Ashifi Gogo in 2007.

Test

Working with anti-counterfeit experts, mPedigree recruited a local drug manufacturer in Ghana to label 3,500 boxes of its anti-malarial medication. According to the Ministry of Health, 40 percent of the medication in Ghana is locally manufactured and 65 percent of patient consultations are for malaria.

During January-March 2008, some 3,000 customers sent text messages to check their medication. Within an average of three seconds, they received an “OK, quality assured, genuine product” message on their cell phones, said Simons.

Asked whether Africa’s mobile networks would be able to handle the increased text traffic, Simons said the infrastructure is sound. “It is the voice band that is overloaded. Data services are more efficient”. He said there are 10 million cell phone subscribers in Ghana of an estimated population of 23 million, according to the 2006 government census.

Simons added that popular reality shows in Ghana have accustomed viewers to sending text messages, with one show receiving some 250,000 messages a month.

Over the past year, mPedigree has worked with the governments of Nigeria and Ghana to launch the technology with more medications in the coming months.

Drug manufacturers

WHO has warned of growing drug resistance as a result of fake products that thwart epidemic control.

Simons told that drug manufacturers have responded positively to the promise of recruiting millions of watchdog consumers. “Counterfeiters can match law enforcement in terms of money and numbers. But they cannot beat back millions of consumers [trained] to watch out for themselves”. Participating manufacturers would cover the cost of texting and drug labelling.

Simons said each medication package will come with a unique code; once a code has been entered, no second drug label bearing that code will return an “OK” message. “Counterfeiters’ income declines, drug manufacturers’ income increases and prices come down for consumers”.

WHO estimates that drug companies lose tens of billions of dollars in profit every year because consumer’s purchase fakes.

Simons dismissed Ghanaian health authorities’ concerns that counterfeiters will be able to create a parallel phone number that provides false information to consumers.

Likening mPedigree to the widely-used information internet product, Wikipedia – whose founder is advising mPedigree – in which readers upload content and check others’ submissions for accuracy, Simons said that messaging has the potential to defeat counterfeiters.

“The ability of so many people to keep an eye on the system- there will literally be millions of consumers banding together- is what makes this system work”.

(IRIN, 19.03.09)

Government Urged to Encourage Growth of Mobile Telephony

Dr Nicholas Westcott, British High Commissioner to Ghana urged Ghana government to encourage mobile phone companies to deliver additional value added services.

He said the use of mobile phones for financial transactions and the delivery of Internet-based information through 3G services should be encouraged.

Dr Westcott, who was speaking at a Technology Transfer seminar under the topic: ‘ICT Innovation – Government and Development’ said Ghana stood on the cusp of a technological transformation.

“Mobile Telephone Technology creates multiple opportunities for people to market their own goods more effectively and to develop services that help the whole economy to grow faster”, he said. He added that the country could leapfrog in the mobile phone technology because of the high level of its usage in Ghana.

“Research conducted by the Government of Ghana highlights that IT-enabled industries already employ directly some 2500 people and that there is serious potential to create another 37,000 direct jobs”, he said.

Dr Westcott lauded Ghana’s IT capacity development and said British companies setting up in the country were impressed about that.

He explained that development partners together with the World Bank and the United Nations Development Programme (UNDP) were working with government to promote the growth of the sector.

In addition, he said, the private sector must lead the growth path in the sector so as to generate the fastest and maximum benefits expected. Dr Westcott said the sector is ripe for foreign investors who could raise enough resources to support the industry even in the wake of the global downturn.

(Public Agenda, Accra 20.03.09)

MALI

Le ministre du Commerce interdit l’importation de farine : Les commerçants saisissent l’UEMOA

Au Mali, il existe deux grandes sociétés productrices de farine de blé : le Groupe Achcar et la GDCM. Mais devant leur incapacité à fournir de la farine en quantité mais surtout en qualité, des opérateurs économiques importent de la farine des Grands Moulins de Dakar et des Grands Moulins d’Abidjan. Leurs importations permettent d’améliorer sensiblement la qualité des produits de certaines boulangeries qui procèdent à des mixages. Mais depuis plus d’un mois, les opérateurs économiques sont confrontés à une interdiction d’importer de la farine suite à un refus de la direction nationale du Commerce et de la Concurrence (DNCC). Incompréhension dans les rangs surtout qu’ils s’étaient acquittés des frais relatifs à la licence d’importation (720.000 francs versés au Trésor qu’on refuse de leur rembourser par ailleurs). Les importateurs cherchent à comprendre. Au niveau du guichet unique chargé de la signature des licences d’importation, on leur fait savoir que la décision émane de la DNCC qui a donné des instructions verbales allant dans le sens de ne pas permettre d’importation. Se disant que l’affaire est sérieuse, les opérateurs économiques ont rapproché la DNCC par l’intermédiaire de leurs conseils juridiques pour recouper l’information du guichet unique. Ainsi le 17 avril dernier, un huissier s’est transporté sur place. En l’absence du directeur national, c’est l’adjoint, M. Abdoul Karim Sissoko, qui a été rencontré. Il confirme l’information en ces termes : « Nous avons reçu des instructions verbales du Ministre du Commerce ordonnant la suspension de toutes importations de farine et d’huile au Mali jusqu’à nouvel ordre car la production nationale serait abondante sur le marché. Le ministre ne nous a remis aucune décision écrite mais nous respectons et nous nous conformons à toutes ses instructions mêmes verbales ». On ne peut être plus clair.

Fort des informations reçues à la DNCC, l’avocat des importateurs de fraine UEMOA adresse une lettre au ministre de l’Industrie, des Investissements et du Commerce le 23 avril dernier pour lui narrer ce qui ressemble à une entrave à la liberté du commerce et de la concurrence prônée par les lois de la République et qui va à l’encontre « des mesures communautaires UEMOA allant dans le même sens, en tout cas s’agissant des échanges intra-communautaires ». Et surtout lui demander, lui qui a donné les instructions verbales, de permettre aux opérateurs économiques d’exercer librement leur commerce. Parallèlement, les commerçants sollicitent des audiences auprès du ministre qui n’ont malheureusement pas encore eu de satisfaction. L’objectif est de lui démontrer le caractère illégal de ses instructions verbales qui ne s’appuient sur aucun écrit ; d’attirer son attention sur le fait que la farine produite au Sénégal est originaire d’un pays qui partage le même espace économique et monétaire que le Mali (UEMOA) et surtout de lui demander de lever son entrave à la liberté de commercer qui pénalise les consommateurs qui n’ont plus de ce fait de choix.

Anguille sous roche

En analysant de près l’entrave dont sont victimes les opérateurs économiques, on peut remarquer que l’objectif inavoué du ministre du Commerce est d’instaurer une situation de monopole au profit des deux producteurs de farine en l’occurrence le groupe Achcar et la société GDCM. Deux sociétés aux soutiens politiques connus. Or, la qualité plus que douteuse de la farine produite localement est constamment décriée par la professionnels des boulangeries. Et les consommateurs en sont les premières victimes. Les Maliens se rappellent encore du douloureux épisode des mixtures en tous genres qui leur avaient été proposées en 2008 afin de palier la mauvaise qualité de la farine localement produite.

En étendant l’interdiction sur l’huile, on peut être surpris de la décision du ministre du Commerce. En effet, il y a de cela quelques mois, le ministre avait entrepris une tournée des huileries et le constat était accablant : les normes de fabrications n’étaient pas respectées et l’huile produite constituait à la limite du poison pour les consommateurs.
Aux dernières nouvelles, dans l’attente d’être reçus par le ministre, les importateurs de la farine UEMOA ont décidé de porter l’affaire devant les commissions spécialisées de l’UEMOA pour trancher.

Bassaro Touré

(Nouvelle République 15.05.09)

Forum du Comité de Régulation des Télécommunications : Faire des télécommunications un outil de lutte contre la pauvreté

Dans la perspective de voir les télécommunications mieux jouer leur rôle dans l’économie et redynamiser la poste, le gouvernement du Mali a entrepris le programme de relecture des textes régissant le secteur des télécommunications et de la poste. A cet effet, un forum de présentation des projets de textes reformant le secteur des télécommunications et de la poste s’est tenu hier jeudi, 14 mai au Laïco Amitié Hôtel.

Si l’accès à l’information a un impact considérable sur la croissance démographique, la productivité économique et le développement durable, il apparaît nécessaire de mener des actions politiques, pour que le secteur des télécommunications bénéficie équitablement aux femmes et aux hommes, aux campagnes et aux villes, les conditions nécessaires du développement humain durable.

La promotion des télécommunications constitue une des priorités du gouvernement du Mali pour lutter contre la pauvreté.

Au Mali, comme dans la plupart des pays de la sous région, le secteur des télécommunications a connu, ces dernières années, une croissance exponentielle imputable à une politique d’ouverture progressive du secteur.

Ainsi, la relecture du cadre légal et réglementaire est une sous-composante du projet d’appui à la croissance financée par la Banque Mondiale. C’est un secteur à la fois moteur et promoteur de croissance, notamment par ses effets multiplicateurs dans tous les autres secteurs de l’économie. Pour maximiser la contribution du secteur des télécommunications à la croissance, le projet vise à faciliter l’accès d’un plus grand nombre de ménages et d’entreprises aux services des télécommunications et aux services postaux, à améliorer la compétitivité du Mali et à favoriser une plus grande intégration du Mali à l’économie mondiale. En effet, le secteur des télécommunications selon la représentante de la Banque Mondiale, Boutheina Guermazi, n’est plus un produit de luxe, il devient de plus en plus une force motrice de développement.

La présidente du Conseil du CRT, Mme Diallo M’Bodji Sène, pour sa part, a évoqué les objectifs de ce présent forum qui visent notamment à stimuler les échanges et la communication entre les différents acteurs des secteurs concernés. Il s’agit aussi de cerner les enjeux réglementaires qui freinent l’avancement du Mali dans les secteurs concernés. Et d’identifier les défis particuliers et discuter des pistes de solutions possibles.

Pour le directeur du Comité de Régulation des Télécommunications (CRT), Choguel Kokala Maïga, le forum vise à soumettre un avant-projet de loi ainsi que ses différents textes d’application aux observations des acteurs du secteur. Il s’agit de mettre en place un cadre juridique et réglementaire adéquat au niveau de l’établissement, de l’exploitation des réseaux, des services offerts aux consommateurs.

Au cours des travaux du forum, il a été question de présenter le cadre légal et réglementaire existant, la démarche méthodologique de réforme du cadre légal et réglementaire, l’examen des projets de textes législatifs et réglementaires. Suivront la phase de la validation que sont la production d’une synthèse du forum, la mise en consultation des documents issus du forum, la production des projets de textes finaux intégrant les observations du forum et de la consultation publique, ainsi que la mise à disposition des projets de textes finaux.

” Les télécommunications restent des outils incontournables dans tous les domaines d’interaction sociale, culturelle, économique et politique ” a déclaré la ministre de la Communication et des nouvelles technologies, Diarra Mariam Flantié Diallo, heureuse de présider la cérémonie d’ouverture des travaux.

Elle a rappelé qu’un cadre juridique et réglementaire inadapté est une contrainte majeure au développement des télécommunications. Depuis, l’encadrement juridique et institutionnel des télécommunications et de la poste figure en bonne place dans les actions urgentes à mener pour favoriser leur mise à contribution dans le développement économique et social du pays. La ministre de souligner que la poste reste un maillon important pour la vulgarisation des télécommunications surtout dans son aspect technologie de l’information et de la communication avec la possibilité de mettre à la disposition des populations des cybers- espaces dans les bureaux des postes.

Fatoumata Mah THIAM KONE

(L’Indépendant (Maliweb) 15.05.09)

Conseil du Comité de régulation des télécommunications : Très vite au travail

Les membres de la nouvelle structure ont été reçus vendredi par le ministre de la Communication et des nouvelles technologies, Mme Diarra Mariam Flantiè Diallo. La rencontre s’est déroulée dans la salle de conférences du Département en présence de la présidente du conseil, Mme Diallo M’Bodji Sène, du directeur du CRT, Choguel Kokala Maïga et plusieurs responsables du cabinet.

Le ministre a, dans son adresse, félicité les membres du conseil pour la confiance placée en eux. Le Conseil, a-t-elle indiqué, constitue la cheville ouvrière du CRT. Créé par une ordonnance de septembre 1999 régissant les télécommunications au Mali, le CRT est l’organe régulateur des télécommunications dans notre pays. Il doit assurer l’application de la réglementation et veiller au respect des conditions générales d’exploitation des activités de télécommunications.

Le CRT est chargé de contribuer à l’exercice des missions de l’État en matière de télécommunications et de veiller au respect du principe d’égalité de traitement des opérateurs du secteur, tout en défendant l’intérêt des nationaux en matière de télécommunications. Il a également pour attribution d’assurer avant tout recours juridictionnel, la conciliation et l’arbitrage des litiges entre les opérateurs du secteur des télécommunications.

Le CRT est aussi responsable de la gestion et du contrôle du plan national de numérotation, du spectre des fréquences et assiste le département en charge des télécommunications dans la préparation de la réglementation du secteur et la protection des usagers. Mme Diarra Mariam Flantiè Diallo a jugé que l’installation du conseil permettra d’atteindre les objectifs dans un secteur porteur d’espoir, facteur de création d’emplois et de richesses pour le développement économique de notre pays.

La présidente du conseil, Mme Diallo M’Bodji Sène, a assuré de l’engagement des conseillers et promis de mériter la confiance des plus hautes autorités du pays. “Nous sommes conscients de la tâche qui nous attend. L’absence de textes réglementaires constitue le défi majeur auquel nous sommes confrontés. Nous allons nous mettre au travail dès maintenant pour combler cette lacune administrative. Ce sera la première tâche à laquelle nous allons nous atteler. Nous avons bon espoir car l’équipe mise en place est composée de juristes et d’ingénieurs au fait du secteur des télécommunications. Je pense que cela ne doit pas poser de problème”, a t-elle indiqué avant de souhaiter l’accompagnement du département dans l’accomplissement des missions du conseil. Celui ci se composé de sept membres désignés par les institutions de la république : Présidence de la république (3 personnes), Assemblée nationale (2), Conseil économique, social et culturel

L. DIARRA

(L’Essor 14.04.09)

La Compagnie aérienne du Mali devient Air Mali

La Compagnie aérienne du Mali (CAM) change de nom et devient “Air Mali” pour une meilleure visibilité, dans un contexte de compétition accrue.

Le changement de nom est destiné à ‘’renforcer’’ la notoriété de la compagnie, a expliqué Abderahmane Berthé, son directeur général, interrogé par le Télévision publique malienne.

’Nous sommes dans un contexte de compétition entre les compagnies aériennes et la référence au nom du pays est très importante”, a insisté Abderhmane Berthé, directeur général d’Air Mali, citant notamment Air France, Air Burkina…, en guise d’exemples.

Nous profitons de l’occasion pour faire le point de l’état de la société. Nous sommes en pleine croissance, malgré un contexte difficile, où plusieurs compagnies aériennes, rencontrent des difficultés”, a dit M. Berthé.

Créée en 1962, privatisée en 1994, la compagnie nationale malienne avait vu ses biens mis aux enchères en 2003. La CAM a été fondée en 2007 par le Fonds de développement économique de l’Aga Khan (51 % du capital), avec l’État (20 %) et des privés maliens, sur les cendres d’Air Mali.

Desservant 14 destinations dont une hors Afrique (Paris), elle a transporté 122.000 passagers en 2008, contre 34.000 en 2007. Avec sa nouvelle appellation, Air Mali vise 190.000 passagers transportés cette année.

(OuestAf News, 18.05.09)

NIGERIA

Group Seeks Protection for GSM Users

Following the deteriorating services being provided by Global System for Mobile communications (GSM) and internet service providers in the country, civil society groups have formed a body to ensure that consumers of those services get the value for their money.

Chairman of the National Coordinating team of the group, Concerned Citizens Against Exploitation in Nigeria (CCAEN), Joel Bisina said that the group was out ” to protect the right and dignity of the Nigerian man and Woman against exploitation by GSM operators and internet service providers.

“One of the aims of CCAEN is to build a national coalition of citizens who will rise up to protect their rights; demand value for money; advocate and protect consumer rights from operators in this sector”.

Bisina further said the group was formed by “concerned citizens who are deeply touched by the pains, loss of man hour, and money suffered by struggling, but helpless Nigerians in the hands of GSM/cellphone operators and internet service providers in the country.

“The strategy is mass social non-violent action for change and improved services from operators”, he said.

He lamented that: “The Nigerian consumer pays far higher tariff and charges for cell phone and internet services in the West African sub region, yet he derives very little benefit for the huge charges”.

“It has come to a point where we all have to work together to get value for our money. We cannot allow ourselves to be exploited in this midst of global meltdown by shylock business men who make profits at the blood and tears of the down-trodden”, he said.

Victor Efeizomor

(This Day, 14.03.09)

Oligarchs in the Dysfunctional Republic

The battle of the oligarchs has provided a form of comic interlude in recent times. A respite has been provided from the usual fare of economic meltdown, declining living standards, increasing crime wave, electoral shenanigans and so forth.

The bizarre notion that oligarchs can really be up to all manner of pranks such as attempting to poison each other provides a riveting insight into how the other half lives.

There is of course a connection between the chimeras of oligarchs falling out, the tragedy and farce entailed in the Ekiti election re-run and the current military strategy in the Niger Delta. They are intertwined, and reveal the dysfunction of whatever is left of the Nigerian ‘Republic’. The absence of a sense of nationhood and the utter disregard for any semblance of social justice has gone hand in glove with the entrenchment of an oligarchy.

From this perspective Chief Olusegun Obasanjo has been quite key in the consolidation of the oligarchs. Since there is no discernible Obasanjo School of Economics, his intervention in this sphere was clearly based more on political calculation than any overall grand economic perspective. Obasanjo needed the oligarchs as a way of sustaining and entrenching himself in power. It is of course a well-travelled route. A great pioneer of this method of political consolidation is of course Mexico’s Institutional Party of the Revolution (PRI). In the PRI’s 70 odd years of control over the Mexican political landscape, it induced and nurtured a host of oligarchs whom it empowered with monopolies, inducted into cartels and arrogated unearned privileges and special favours. In return they bankrolled the ruling party.

The ruling party clearly needed bankrolling. Huge dollops of money were required in increasing quantity to pervert the electoral process and keep the security agencies, if not entirely happy, at least mute. For this reason, the nurturing and entrenchment of oligarchs simply cannot be compatible with democratic ethos, constitutionalism and the enhancement of the rule of law. This position is well noted in particular by the businessman’s bible – The Economist. The paper is always perturbed about a too close relationship between business and government. It considers an overtly close relationship as being unhealthy both for the economy and for democracy.

The foreboding of The Economist clearly has a lot to do with its roots as a European newspaper. The paper is not oblivious of contemporary European history. For the most sinister of the consequences of an unhealthy relationship between government and business can be seen in the rise to power and consolidation in office of Adolf Hitler and the Nazi Party. Like most observers, The Economist is painfully aware of the role of the Junker faction of the German business class. They thought they were on a winner with the rise to power of Adolf Hitler. In exchange for the promise of special protection, privileged status, tax and duty waivers and so forth, they provided huge amounts of money to the Nazis to attain power. What was in it for them was pretty straightforward. The competition would be crushed. The anti-monopoly Federal office of Cartel would be abolished and monopolies, cartels and oligarchs would flourish unimpeded. The end result of this misadventure is very well known.

This is partly why anti-monopoly, pro-competition and anti-trust laws are promoted as much for political as for economic reasons. The strength of the competition regulatory framework in a society also provides a clear indication of the strength of its democratic institutions. It cannot have been by accident that Obasanjo’s subversion of the republic went hand in glove with the ascendancy of the oligarchs. The oligarchs needed special protection and space to consolidate their control of the commanding heights of the economy. Obasanjo and his party needed, just like the PRI and the Nazi’s, huge amounts of funds to manipulate the electoral turf. It was a dream marriage, a beautiful coincidence of interests.

Out of all this came a new political vehicle called Corporate Nigeria. The Corporate Nigeria parasites merrily went ahead to circumvent the country’s electoral laws and the Companies and Allied Matters Act. It was all very self-serving and convenient. They went on to provide the funds with which to execute Obasanjo’s quest for a life presidency, the misnamed ‘third-term’ project. The most sinister special purpose vehicle used was of course, the Trans(corruption) corp. On the surface the project looked rather laudable. The raison d’etre went something on the lines of – ‘give us this day our own national champion so that we can take on the multi-national behemoths and beat them at their own game.’ What could be more patriotic?

However, the reality was that Transcorp was a sinister MANCHURIIAN Corporation type project. It was in essence a special purpose vehicle to subvert the country’s democracy. The commanding heights of the economy were being transferred to a company in which the president of the federation had a vested financial interest. The country was very lucky that the ‘third term’ project was stillborn. For if it had succeeded the Transcorp would have been the epicentre of the consolidation of the anti-democratic project. Thank God for small mercies that it didn’t happen.

Elections will continue to be fought on a do or die basis as long as the economic terrain is laced with monopolies, cartels and oligarchs. Astonishing rates of returns guaranteed by such a system inevitably lead to turf wars, as we are seeing in the Otedola/Dangote saga. To safeguard the country’s democracy, protect its consumers and dismantle rigged markets, the country needs strong pro-competition and an admirably independent regulatory agency to act as an enforcer. No amount of electoral reforms will safeguard democracy as long as oligarchs and cartels have a vice-like grip on the terrain. Oligarchs and cartels cannot afford to be outside of the corridors of power. One minute outside in the cold and all their powers are gone.

What is needed now is the enabling environment to nurture old-fashioned entrepreneurs. The sort of inventive men and women who create jobs, add value and reinvigorate society. Oligarchs are not entrepreneurs; they are just plain old fashioned influence peddlers. Allowing a thousand flowers to blossom should be in tandem with the enhancement of openness in government and the nurturing of a democratic spring. Consolidation of Nigeria’s democracy must go hand in glove with the whittling down of the concentration of economic power in the hands of a few politically chosen oligarchs.

Kanmi Ademiluyi

(Daily Independent, 21.05.09)

Tackling the Copyright Infringement in Pay TV Industry

The aspiration to build a dynamic, vibrant and responsible broadcasting environment in Nigeria may remain a mirage unless operators and stakeholders in the industry comply with the rules, regulations and policies guiding the broadcast operations in the country.

This observation formed part of the resolutions reached at the end of a two-day workshop for operators of pay subscription broadcasting jointly organised by the National Broadcasting Commission (NBC) and the Nigerian Copyright Commission (NCC).

The workshop with the theme, ‘Copyright and Pay Subscription Broadcasting in Nigeria: Rights Acquisition and Infringement’, was held at Planet One Hotel, Maryland, Ikeja, Lagos.

The Director-General of the Nigerian Copyright Commission, Adebambo Adewopo gave a keynote address, while the Director-General of the NBC, Engr. Yomi Bolarinwa, represented by the Director of Management Services of the Commission, Elder Abiodun Ogunsote, presented a welcome speech.

The workshop, which featured the presentation of well-researched papers by eminent resource persons, was well attended by operators of, and stakeholders in Pay Subscription Broadcasting in Nigeria.

At the end of the exhaustive deliberation, participants resolved that the broadcasting organisations, especially the Pay Television Sub-sector, should re-evaluate current industry practices with a view to encouraging greater compliance with existing regulations and laws, particularly those that have to do with copyright and piracy.

It was also emphasised that the quality and content of broadcasting are central to the overall development, peace and security of the nation; hence, the need for government intervention through its regulatory agencies.

Participants called on government agencies performing overlapping regulatory functions to emulate the example of the NBC and NCC by coming together occasionally with the stakeholder community for enhanced mutual understanding and higher level of compliance in the overall interest of the nation.

As Nigeria marches towards the transition from analogue to digital broadcasting on June 17, 2012, the time, they argued, was ripe to bring into focus regulatory issues in copyright, which are likely to confront operators of the industry in the digital era.

As carriers of copyright works, the workshop tasked the broadcasting organizations to always play the games by the rule, while the organisers (NBC and NCC) were charged to continue to collaborate to make broadcast piracy less attractive for broadcast operators in the country.

As a result of the prevailing diversity and scope of broadcast rights violation in Nigeria, owners of such rights, were admonished to co-operate with the regulatory authorities to tackle the problem through public enlightenment, anti-piracy operations as well as enhanced monitoring, investigation and even prosecution of violators.

Participants were pointblank noting that it is illegal for broadcasting stations to broadcast musicals or films they have not paid for. “The plea that they do not know who to pay for such copyright works is no longer tenable”.

They declared unacceptable the current undue emphasis on imported foreign programmes by pay TV operators. Such contents, it was said, would always have negative effects on the people and the nation.

“There is therefore, a need to review the existing local content ratio in the Nigeria Broadcasting Code to make the practice less attractive”, they submitted.

The fact that Nigeria, at present, is expending too much money on the acquisition of foreign sports broadcast rights, did not escape the attention of the participants. They therefore canvassed the need for the pay TV operators to seek to reverse this trend “in order to stem the huge economic waste involved in this unpatriotic practice”. The government was also asked to provide the necessary enabling environment for local sports events to thrive and attract broadcast patronage.

It is believed that the country had the wherewithal, in terms of experience and potential content sources, to lead in local content production and broadcast in Africa. Broadcast and copyright regulators as well as operators were therefore urged to exploit the advantages to improve on local content production and broadcast in the country.

Broadcast operators are advised to protect their stations against copyright infringement by complying with existing regulations and laws on copyright.

Nigerian broadcasters, it was recommended, should practice self-regulation like their Spanish counterparts do. This, they argued, would reduce, drastically, the areas of conflict between them and the regulatory authorities and further enhance the standard of broadcasting in the country.

The observation that the acquisition of sports broadcast rights by pay TV operators amount to denying more than 90 percent of the Nigerian viewing public the access to national sporting events was also examined. “There is, therefore, an urgent need to correct this lopsided practice through regulation. There is also the need to strike a balance between the interest of broadcast operators to acquire rights and the rights of the public to be informed. Abuse of monopoly rights to broadcast content does not only negate the principles of fairness and healthy competition, but also violates the freedom of information flow as guaranteed by the Nigerian Constitution”.

Other recommendations of the workshop are: That broadcast regulator should ensure that a good percentage of national sporting events are broadcast on terrestrial television to give majority of Nigerian viewers access to the popular content. Even where Pay Television operators are allowed to buy the exclusive right to broadcast such events, they should be made to make some available to their terrestrial counterparts, even if it is on delayed basis.

Lack of sponsorship poses a serious challenge to qualitative and quantitative content production and broadcast in Nigeria. Broadcast operators and even the private sector should invest in content production to enhance quality and standards.

The NBC should be commended for improved local content broadcasts on Nigerian television stations prime time in the past nine months. The commission should maintain this achievement and even improve on it.

In the spirit of the current bid by government to re-brand Nigeria, content producers should be empowered with adequate resources and appropriate training to produce programmes that reflect the proper image of the nation. Broadcast regulators should device measures to encourage and protect cable operators without discouraging their DTH counterparts and stunting growth in the industry.

Broadcast operators have the right to acquire broadcast rights but they should be encouraged to make the programmes so acquired available to other operators at mutually agreed reasonable commercial rates. The conflict generated by exclusive acquisition of broadcast rights in the country can be minimized, if not eradicated, by a massive production of local content that is qualitative and interesting.

Broadcast operators interested in international bids for broadcast rights should be encouraged to cooperate among themselves to reduce the high cost of acquisition of such rights to the nation.

(The Guardian, 18.05.09)

Economic Environment Scares Investment in Mining

“The harsh economic environment has been identified as a major disincentive to the development of Nigeria’s mining sector. As such, the sector is not able to attract the requisite investment needed to jump start it”. These views were expressed by A P Onwuala, Director General, Raw Materials Research and Development Council at a mining conference in Abuja.

“The full potential of our solid minerals are yet to be realised. The reason for this poor performance arose from the harsh investment environment that characterise the Nigerian economy”, he said.

He identifies the factors contributing to the harsh environment as inadequate and ageing infrastructure, corruption, security concerns, inadequate capital, lack of market-driven research and development.

Other factors are government’s policy somersaults, weak institutional framework, multiplicity of approving agencies and excessive bureaucracy in the award of mining licenses.

Furthermore, Onwuala expresses concern over Nigeria’s over-dependence on mono-product oil as its main source of foreign exchange earnings, even as he called for diversification.

He said that it is high time Nigeria realises that over reliance on a single commodity for export earning is unwise and should diversify her economic base.

“Over 95 percent of our foreign exchange earnings is derived from oil revenue, which is a form of mineral resource. It however, contributes only about 25 percent to the gross domestic product (GDP) and employs less than six percent of the Nigerian labour force”.

Other speakers at the conference, such as D B Usman, Vice Chairman of the Mineral Watch Consult, are worried that Nigeria, despite its large market, arable land, huge human and mineral resources has failed to attract foreign direct investments in her key sectors.

New measures

He, however, foresees a change in the immediate future, as the Federal Government initiates measures to check these hindrances.

“The enactment of regulations abolishing government monopoly in the mining business is a plus for the sector. Bureaucracy cannot be completely removed, but the process of issuing mining licenses has been simplified and replaced with a more time saving process”, he said.

Confirming the development, George Sekibo, Chairman, Senate Committee on Mining, says the new measures will create investments in the mining sector, as it offers some tax relief for prospective investors.

In view of the environmental issues, Sekibo says community welfare is a priority, as the collaboration and cooperation of the host communities would be sought before licenses are awarded.

For instance, the Nigerian Geological Survey Agency notes that mining licences generally do not exceed a period of between 25 and 30 years.

Import of the conference

The three-day event is the fourth edition of the International Mining Investment Conference/Exhibition, called “Strategic innovations and investment opportunities in mineral exploration: A panacea for global economic crisis”.

It brought together mining experts, investors and government bodies to exchange ideas that would enhance the growth and development of the mining sector of the economy.

Other issues also looked at during the period of the conference included the need to develop mining communities, the creation of job opportunities, infrastructure development as well as waste management initiatives for climate and land preservation.

Mineral endowment

Researches by the council and the geological agency indicates that Nigeria is blessed with abundant mineral resources such as metallic, carbonaceous (coal, petroleum and gas), iron ore, cassiterite, columbite, lead and zinc, which have been exploited to some extent to non-metallic minerals that can be developed for both domestic use and export.

(NEXT, 22.05.09)

SENEGAL

Prix à la consommation : Une baisse de 1,8% en janvier 2009

Les prix à la consommation ont encore baissé de 1,8%, en janvier 2009, après une baisse de 0,8% en décembre 2008. Une situation que la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee) impute au repli de 2,3% des prix des produits alimentaires, de 4,5% des services de transport et de 1,7% des services du logement, eau, électricité, gaz et autres combustibles. Toutefois en glissement annuel, les prix à la consommation ont augmenté de 2,3%, tirés par les produits alimentaires (3,9%), les services de transport (2,4%) et de restauration (6,3%).

La Direction de la prévision et des études économique (Dpee), dans sa note mensuelle de conjoncture de janvier 2009 a souligné que « les prix des produits locaux ont baissé de 0,9% en variation mensuelle et ceux importés ont reculé de 4,2% ». Sur cette lancée, ce démembrement du ministère de l’économie et des finances souligne que « l’inflation sous jacente mesurée par les prix hors produits frais et énergie s’est inscrite en baisse de 1% en variation mensuelle et se situe à 0,6% en glissement annuel ».

La même source informe que dans l’Uemoa, les prix à la consommation ont baissé de 0,4% en variation mensuelle. Par contre, en glissement annuel, souligne la Dpee, le taux d’inflation de l’Union est en progression de 6,9%, tiré par la plupart des pays qui ont affiché un taux compris entre 7 et 12% : le Niger (11,8%), le Togo (11,7%), la Côte d’Ivoire (8,6%), le Burkina Faso (8%), la Guinée Bissau (8,2%) et le Bénin (7,6%). Seuls le Mali (6,2%) et le Sénégal (2,3%) ont enregistré un taux inférieur à celui de l’Union.

En conséquence, précise la Dpee, l’économie a enregistré des gains de compétitivité évalués à 1,5% relativement au mois de décembre 2008. Selon elle, ceci est le résultat du différentiel d’inflation favorable estimé à 1,7%. Toutefois en glissement annuel, poursuit-elle, « la compétitivité s’est détériorée de 1,6%, du fait de l’appréciation de la monnaie nationale de 3,4% par rapport à celle des partenaires, atténuée par le différentiel d’inflation favorable (-1,8%) ».

Toujours dans note mensuelle de conjoncture du mois de janvier 2009, la Dpee estime que « les échanges extérieurs en janvier 2009 ont progressé en variation mensuelle de 0,1% pour les exportations et de 3,7% pour les importations, contre un repli respectivement de 13,3% et 9,7% en glissement annuel ». Vis-à-vis des partenaires au sein de l’Uemoa, a-t-elle souligné, « un excédent commercial de 11,6 milliards est enregistré en janvier 2009 contre 22,5 milliards le mois précédent ».

La même source affirme que la gestion budgétaire de 2009 enregistre un début d’exécution assez timide avec des recettes budgétaires du mois de janvier 2009 estimées à 79,1 milliards contre 82 milliards1 à la même période en 2008, soit une baisse de 2,9 milliards, tirée par les recettes fiscales. Par rapport à l’objectif de janvier 2009, fait remarquer la Dpee, « il ressort une moins value de 20,3% ». Quant aux dépenses totales et prêts nets, « ils sont évalués à 90,8 milliards en janvier 2009 contre 89,7 milliards en janvier 2008, soit une légère amélioration de 1 milliard », a-t-elle précisé.

Ainsi, la Dpee fait savoir que le solde global2 base ordonnancement dons compris est estimé en déficit de 11,7 milliards en janvier 2009 contre un déficit de 7,7 milliards en janvier 2008. Quant au déficit du solde de base3 (y compris PPTE et IADM), il est estimé à 6,7 milliards. La situation monétaire estimée à fin janvier 2009, comparée à celle de fin décembre 2008, est caractérisée par une baisse de 50,9 milliards des avoirs extérieurs nets qui s’établiraient à 678,6 milliards contre un renforcement de 53,5 milliards du crédit intérieur qui devrait se situer à 1604,7 milliards. Ainsi la masse monétaire, en rapport avec l’évolution de ses contreparties, augmenterait de 2,6 milliards pour s’inscrire à 2068,5 milliards.

(Réussir, 12.03.09)

LES TELECOMS FACE A LA CRISE : Les atouts de Sonatel-Orange

L’arrivée du 3ème opérateur Sudatel avait été présentée comme une brèche qui menacerait la toute puissante Sonatel (le fleuron de la Brmv) qui étend ses tentacules dans la sous-région. L’agenda de son Assemblée générale du 8 avril prochain livre quelques pistes sur la riposte qui se prépare.

En proposant à l’assemblée, l’affectation du résultat de l’année 2008, estimé à 168 milliards de Fcfa, c’est de fait un géant de la téléphonie en Afrique qui démontre à ses actionnaires la solidité de l’action dont le dividende net (hors Brvm) est fixé à 11.700 Fcfa payable à compter du 30 avril.

Les actionnaires réunis à Dakar auront bien sûr préalablement à approuver les états financiers de l’exercice qui s’est termine le 31 décembre 2008, assorti du rapport du Conseil d’administration (Ca) et du rapport spécial des commissaires aux comptes. Mais cet agenda proposé par le Ca recèle d’autres indices sur la bonne santé de la Sonatel, notamment le renforcement de ses partenariats, à travers l’approbation des conventions signées avec les sociétés comme France Câbles, Radio et France Télécom, avec l’Etat du Sénégal et les sociétés Orange sœurs du Mali, de la Guinée et de Bissau, en plus d’une plus grande intégration des filiales sénégalaises. Les ressources humaines ne sont pas en reste, puisque la boîte, dont l’actionnariat se répartit entre France Télécom 42 %, l’Etat du Sénégal (28 %), les institutions et grands publics (20 %) et les travailleurs et anciens salariés (10 %), va ratifier la cooptation de l’administrateur Michel Monzani, qui avait remplacé Jean-Michel Garrouteigt, démissionnaire en septembre 2008. Enfin, l’Assemblée générale est appelée à autoriser le directeur général, par délégation du Conseil d’administration, à « émettre des obligations en Fcfa non-échangeables et non-convertibles à hauteur de 200 milliards de Fcfa pendant la période d’avril 2009 à avril 2011 ». De quoi voir venir face à la concurrence et à la crise dont les ondes de chocs risquent justement de frapper à partir de cette année.

(Le Soleil, 19.03.09)

Vente d’actions Sonatel à France Telecom: l’Etat sénégalais fait marche arrière

L’Etat sénégalais a renoncé à sa décision de vendre à France Telecom une part des actions qu’il détient dans la Société nationale de télécommunications du Sénégal (Sonatel, privée) suite aux vives protestations que la décision a suscitée dans le pays.

Le Sénégal qui détient 27 % des actions de la Sonatel et France Télécom qui en détient 42 % avaient annoncé le 8 avril dans un communiqué conjoint la signature d’un protocole d’accord par lequel le Sénégal envisageait la cession d’une partie de ses actions (9,87 % du capital) à France Télécom, d’ici « la fin du premier semestre 2009.

La décision de surseoir à la vente « a été prise au bout de dix jours de négociations », rapporte l’Agence de Presse Sénégalaise (APS, officielle).

Ces négociations avaient mis autour de la table des conseillers du président de la République Abdoulaye Wade et diverses parties opposées à la vente, dont les travailleurs de la société.

Au lendemain de l’annonce de la décision de cession, les travailleurs de la Sonatel, le patronat sénégalais et les médias du pays ainsi qu’une partie de la classe politique, avaient unanimement dénoncé un « bradage » du patrimoine national que « rien ne saurait justifier ».

Le ministère des finances avait alors expliqué la décision par des besoins de trésorerie, l’accord signé avec France Telecom devant rapporter à l’Etat sénégalais 200 milliards FCFA.

La nouvelle solution trouvée pour combler ce besoin de trésorerie, selon l’APS, est pour le « Sénégal de contracter un emprunt entre 145 et 218 milliards contre le nantissement des actions pendant une période déterminée ».

(OuestAf News, 01.05.09)

TOGO

Réformes : les performances du Togo sont «exceptionnelles

Les assemblées de printemps du Fonds monétaire internationale (FMI) et de la Banque mondiale (BM) s’ouvrent samedi à Washington ; rencontre des grands argentiers de la planète confrontés à l’une des plus graves crises économiques depuis 1929.

Le Togo participe à ces réunions. Le ministre de l’Economie et des Finances, Adji Othèth Ayassor, se trouve dans la capitale fédérale américaine depuis le début de la semaine pour des rencontres avec les responsables des deux institutions qui ont repris l’année dernière leur coopération avec Lomé. Mardi, le FMI et la BM ont annoncé une nouvelle série d’aides d’un montant de 46,6 millions de dollars. Des sommes destinées à accompagner les réformes structurelles et institutionnelles.

Republicoftogo.com : Vous venez de signer deux nouvelles conventions avec le FMI et la Banque mondiale. Sur quoi portent-elles précisément ?

Adji Othèth Ayassor : Le FMI et la Banque mondiale ont accordé au Togo respectivement 13 milliards de Fcfa au titre du programme de relance économique et 10 milliards pour la “Relance Economique et la Gouvernance” (DREG-2). Six milliards seront consacrés à la microfinance à la relance du secteur bancaire et au soutien à la caisse de retraite. J’ai signé jeudi ces conventions à Washington. Le Togo va bientôt encaisser ces montants qui vont permettre de lancer les différents projets.

Republicoftogo.com : Quel est le sentiment général du FMI et de la Banque mondiale à l’égard des réformes entreprises par le Togo ?

Adji Othèth Ayassor : Ces institutions sont très rassurées. D’ailleurs, les officiels de la Banque mondiale avec qui j’ai signé m’ont dit que « Dès que l’on parle du Togo, tout le monde court ». Ils ont indiqué que les performances du Togo dans la mise en œuvre des réformes sont, je les cite, « exceptionnelles ». Ce sont leurs termes exacts.

Le pays est d’ailleurs cité en référence par les officiels du FMI lors des conférences internationales. Ils parlent du Togo comme une « success story » en matière de réformes. Deux pays sont d’ailleurs généralement cités en exemple ; il s’agit du Togo et du Liberia.

Nos partenaires saluent, de manière générale, la rigueur avec laquelle la chose publique est désormais gérée au Togo, notamment la discipline budgétaire et l’assainissement des finances publiques.

Tout cela est très encourageant et je suis personnellement heureux de constater que tous les efforts consentis par les autorités sont aujourd’hui récompensés. Cela nous donne le courage d’aller encore plus loin dans la mise en œuvre des réformes. Et je dois saluer ici l’action du chef de l’Etat qui a initié ce grand changement.

Qu’attendez-vous des Assemblées de printemps du FMI et de la BM qui débutent samedi ?

Adji Othèth Ayassor : Nous allons évoquer les problèmes liés à l’économie mondiale, la crise financière, la récession économique, l’impact négatif sur l’ensemble des pays et particulièrement sur ceux du Tiers monde.

Les deux institutions sont en train d’envisager un renforcement des aides en faveur des Etats les plus pauvres. Et puis, il y a aussi la question de la meilleure gouvernance interne des institutions.

Le programme de ces Assemblées est donc très chargé.

A propos des aides du FMI et de la Banque mondiale

Le FMI décaisse 26,6 millions de dollars en faveur du Togo

Le Fonds monétaire international a achevé mardi l’étude des performances économiques du Togo au titre de la Facilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (FRPC). Au terme de ce nouvel examen de bonne conduite, le FMI va décaisser immédiatement 26,6 millions de dollars en faveur de Lomé, ce qui portent les décaissements à un total de 72,9 millions de dollars.

Sur les trois prochaines années, le soutien du Fonds devrait se situer à environ 109 millions de dollars.

Pour Murilo Portugal, le directeur général adjoint du FMI, « Le Togo est parvenu à maintenir le cap des réformes et a réaliser des progrès substantiels, malgré les impacts négatifs de la crise internationale et des inondations qui ont frappé le pays l’année dernière ». Le responsable note toutefois que le Togo ne sera pas épargné par la récession mondiale.

La BM accorde un don de 20 millions de dollars

Le Conseil d’administration de la Banque mondiale (BM) a approuvé mardi un deuxième Don pour la Relance Economique et la Gouvernance (DREG-2) en faveur du Togo. Il s’agit d’un appui budgétaire de 20 millions de dollars destiné à soutenir les réformes de l’Etat visant à améliorer la gestion financière publique et à restaurer la performance des principales entreprises publiques et des banques.

Le DREG-2 met l’accent sur la poursuite et l’intensification des reformes en matière de politiques de développement initiées par le gouvernement en 2008, pour renforcer la préparation, l’exécution et le contrôle du budget, et la passation des marchés publics.

Le ministère de l’Economie et des Finances est responsable de la mise en oeuvre de ce don.

Voici le communiqué publié par la Banque mondiale

Le Conseil Administration de la Banque mondiale a approuvé ce jour à Washington en faveur de la République Togolaise, un Deuxième Don pour la Relance Economique et la Gouvernance (DREG-2). D’un montant total de 20 millions de dollars US (environ 10 milliards de francs CFA), le DREG-2 fait partie des opérations retenues dans la Note de Stratégie Intérimaire qui a été élaborée par la Banque mondiale en Mai 2008, pour soutenir le Togo sur la période 2008 à 2010. Le Ministère togolais de l’Economie et des Finances est responsable de la mise en œuvre de ce don.

Tout comme le DREG-1 (approuvé en Mai 2008), le DREG-2 est un appui budgétaire au Gouvernement togolais qui sera débloqué en une tranche et dont l’objectif principal est de soutenir les réformes de l’Etat visant à améliorer la gestion financière publique et à restaurer la performance des principales entreprises publiques et banques. Plus spécifiquement, le DREG-2 met l’accent sur la poursuite et l’intensification des reformes en matière de politiques de développement initiées par le Gouvernement en 2008, pour renforcer (i) la préparation, l’exécution et le contrôle du budget, et (ii) la passation des marchés publics. Le don va également contribuer à améliorer la performance de plusieurs secteurs clés de l’économie, à travers des mesures visant à améliorer la gouvernance et la transparence dans les secteurs du phosphate, du coton, de l’énergie et des finances.

L’approbation de ce don est basée sur l’achèvement d’une série d’actions préalables déjà entreprises par le gouvernement. Au titre de ces actions, l’on peut noter les points suivants :

(i) formulation et suivi du budget : publication sur une base trimestrielle des rapports d’exécution budgétaire pour le budget 2008 ; et soumission du projet de budget 2009 à l’Assemblée Nationale avant la fin de l’année fiscale 2008, en conformité avec les priorités contenues dans le Document Intérimaire de Stratégie de Réduction de la Pauvreté ;

(ii) exécution budgétaire : finalisation de l’organisation du Trésor Public selon les directives de l’UEMOA (création de la Paierie Générale, d’une Recette Générale, et d’une Agence Comptable Centrale du Trésor ;

(iii) contrôles budgétaires : création d’une Inspection Générale des Finances dotée de personnel, et placée sous la tutelle du Ministère de l’Economie et des Finances, et nomination d’un Inspecteur Général ;

(iv) passation des marchés publics : adoption par le Gouvernement du Projet de Loi sur la passation des marchés, et transmission à l’Assemblée Nationale, en conformité avec les directives de l’UEMOA ; publication du résumé des contrats publics passés en 2008 dans le journal « L’Entrepreneur » publié par la Chambre de Commerce et d’Industrie ;

(v) secteur coton : des mesures prises pour recouvrer les surfacturations de la Société Togolaise de Coton (SOTOCO) qui ont été confirmées par la Mission de Vérification ; adoption d’un nouveau prix au producteur qui reflète les changements dans les prix internationaux ;

(vi) secteur des phosphates : publication des résultats de la réconciliation des recettes générées de la vente du phosphate au cours de l’année 2007, avec les recettes perçues par le Trésor Public au cours de la même année.

(vii) secteur financier : relèvement la valeur nette des trois banques (BTCI, BIA, UTB) au niveau du ratio prudentiel de l’UMOA, en échangeant les prêts non performants de ces banques par les titres émis par le gouvernement ; et enfin

(viii) secteur énergie : élaboration et adoption d’un contrat de performance de 5 ans entre l’Etat et la Compagnie d’Energie Electrique du Togo (CEET).

Pour le Représentant résident de la Banque mondiale au Togo, Joseph Baah-Dwomoh : « Le système de gouvernance et de transparence que le Gouvernement togolais est en train de mettre en place, et que nous soutenons à travers ce nouveau don, doit constituer la fondation de la relance économique. Dans cette période difficile de crise financière internationale, il est important d’accroître la confiance dans la gestion financière et économique pour aider le pays à faire face aux chocs extérieurs, et encourager les partenaires à augmenter leur soutien à l’économie togolaise. Dans ce cadre, nous encourageons le Gouvernement à poursuivre les réformes déjà entreprises et à les intensifier, afin d’arriver dans un proche avenir au point d’achèvement de l’Initiative PPTE pour bénéficier de l’effacement de sa dette multilatérale. Le pays pourra ainsi dégager des ressources nécessaires pour la croissance et la réduction de la

pauvreté ».

(République, 25.04.09)

Le CRM/RC a tenu sa 3e assemblée générale ordinaire à Sokodé

La Chambre Régionale de Métiers de la Région Centrale (CRM/RC) a tenu le jeudi 26 mars sa troisième assemblée générale ordinaire à Sokodé.

La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence des chefs de services administratifs des ONG et d’une délégation de CRM de la région de Kara conduite par son président, Kawana Botsona. Au cours des travaux, les délégués venus des préfectures de Tchamba, Sotouboua, Blitta et Tchaoudjo ont écouté le procès-verbal puis adopté le rapport moral et financier. Ils ont en outre fait l’analyse du chemin parcouru, défini les stratégies à envisager et proposé des perspectives d’avenir qui les conduiront jusqu’à la prochaine assise. A cette occasion, le représentant du ministre de l’Industrie, de l’Artisanat et des Innovations Technologiques, Todjro Kossi a notifié que la présente session doit être mise à profit pour tirer des leçons et poser de nouveaux jalons pur un meilleur devenir du secteur de l’artisanat dans la région.

Il a à cet effet invité les artisans à se perfectionner davantage afin d’être au diapason des nouvelles technologies. « La globalisation et la concurrence internationale obligent tous les acteurs économiques à opérer des changements et à s’adapter aux mutations multisectorielles des politiques d’intégration et de la mondialisation de l’économie », a-t-il poursuivi. Pour lui, cette conception de la vie professionnelle s’inscrit dans la politique de réalisation des objectifs globaux de développement du gouvernement.

Pour leurs parts, le préfet de Tchaoudjo, Batandéo M’Ba et le président de la CRM/RC, Tchakondo Sibabé se sont félicités de la tenue de cette assise, qui, selon eux, est une tribune de réflexion devant conduire non seulement à la promotion de l’artisanat et de la CRM/RC, mais aussi permettre à celle-ci de relever le défi de la mondialisation. Ils ont exhorté les membres à jouer leur rôle pour le développement humain durable au profit des générations futures.

(Focus Infos, 30.03.09)

Economies solides pour Etats fragiles

Le ministre de l’Economie et des Finances, Adji Othèth Ayassor, participe depuis mardi à Londres à une conférence internationale consacrée à la situation des « Etats fragiles ».

Organisée par le Département du développement international du Foreign Office, la réunion étudie les moyens d’aider les pays sortant d’une crise politique ou d’un conflit armé. Le Togo a connu une quinzaine d’années d’instabilité.

Quelles sont les meilleures stratégies de relance économique, comment l’aide internationale doit-elle être utilisée. Autant de thèmes évoqués à Londres.

Lomé a renoué avec les partenaires internationaux ; soutiens financiers et remises de dettes permettent d’envisager l’avenir avec confiance même si la route est encore longue.

Dans un entretien accordé mardi à l’Agence chinoise Xinhua, M. Ayassor souligne que le Togo « poursuit avec détermination son programme d’assainissement des finances publiques ». Il confirme que la hausse du prix des matières premières, comme le coton, le phosphate, le café et le cacao, a eu des conséquences favorables sur l’économie.

Evoquant les conséquences de la crise financière internationale, le ministre de l’Economie souligne que « le Togo entend recenser et suivre de près les vulnérabilités potentielles, renforcer les stratégies de gestion de la dette à moyen terme et assurer une étroite coordination entre l’Etat, la Banque Centrale et les organismes de contrôle.

République, 04.03.09

Regional News

Media Sensitisation on ECOWAS Common Investment Market

Development in the global world today requires the organization of social and economic activity on a much larger scale. Increased scale brings with it opportunities for a wide range of benefits associated with lower unit costs of production, increased specialization and competition, access to a wider range of technology, and greater sharing of ideas and experience in all areas of Endeavour. As Most countries from Economic Community of West African States (ECOWAS) are very small, not only in population, but also in terms of economic output, it is imperative for us to approach the global challenges leveraging our combined population and resources. Efforts are required on all these fronts to overcome some of the development challenges of today’s fast-changing world.

ECOWAS Treaty, right from its inception therefore envisioned: a Community in which every individual and corporate citizen has the opportunity to realise his or its potentials; a Community in which social and economic justice is enshrined in law and embedded in practice; a Community from which poverty, unemployment and social exclusion have been banished; Community in which all citizens willingly accept a responsibility to contribute to the welfare of their fellow citizens and to the common good of the region; and one which serves as a vehicle for the exercise of the collective strength of the region, and the affirmation of the collective identity of the ECOWAS people. In pursuit of this vision, an initiative to establish a Common Investment Market (CIM) was approved by the ECOWAS Authority of Heads of State and Government on December 19, 2008 by their endorsement of three Supplementary Acts on Investment Rules, Competition Rules and Competition Authority.

The Acts when implemented would drive the single economic space within which business and labour operate; in order to stimulate greater productive efficiency, higher levels of domestic and foreign investment, increased employment, and growth of intra-regional trade and of extra-regional exports. Such internal market would become an appropriate response for the entire ECOWAS, its firms and citizens to meet the challenges of globalization. As it is essential for economic growth, competitiveness and employment, the implementation of the CIM would enhance convergence and confidence, reinforcing the enlarged ECOWAS’s ability to act as a single entity in a global context. The CIM would promote freedom of movement of goods, services, capital, business enterprise and people within the existing customs union. This requires harmonization of policies, laws, and regulations; enhanced monetary cooperation, and common external economic policies, among others.

In light of the ‘information deficit’ regarding the CIM initiative among individuals and corporate citizens of the Community and the ‘credibility gap’ regarding its implementation following the slow pace of implementation of previous protocols, some are apprehensive about the possible adverse effects of consequent increased competition that is likely to arise from the CIM implementation process. In this regard, it is obvious that a much greater effort at public education and consciousness-raising is necessary. ECOWAS Commission believes that articulating a single development vision under the CIM offers an opportunity to show the regional public that it can be an instrument for achieving, within a regional framework, certain development goals that are difficult to achieve individually by member states. A single vision for the implementation of the CIM provides a framework of shared objectives to guide policies and the setting of priorities.

Propagating the awareness of the ECOWAS Common Investment Market (ECIM) among ECOWAS Citizens (corporate and individual) require the deployment of information and publicity materials on the initiative through conventional channels to which they are familiar. ECOWAS Commission organised a sensitisation workshop for the Media on the CIM. The mass media, comprising the newspapers, television and radio broadcast stations and outdoor publicity provides such regular modes of communication, education, social orientation and awareness building among these regional stakeholders. The extensive geographical and political reach of the mass media gives it the edge to communicate the nature and benefits of the CIM to all strata of the Community and assess the operational impact of the initiative on Member States. Feedback from the media workshop would become a veritable decision input in policy formulation, development, coordination and control, while steering the initiative toward the desired objectives.

The workshop recognises the following as key issues at marketing the ECIM initiative:

The creation of a platform or forum for journalists to interact with ECOWAS Commission on an ongoing basis around the ECIM initiative;

There is need to promote awareness about the initiative through other print media (i.e. hand bills ,posters, brochures etc.) distributed to strategic places and strategic events within and outside the region;

Media strategy should equally embrace creatively, the use of music, movies, cinema, theatre, radio and television in informing and educating individuals and corporate citizens of ECOWAS about the CIM initiative;

There is also need to engage advertising as a complementary tool in the implementation process of the ECIM;

Other tools identified in the enlightenment programme on ECIM include: new media (i.e. SMS on Telephone, E-Mailing on Internet, Face book, U tube etc);

There is need for private and public sectors institutions and players to collaborate with ECOWAS Commission in the implementation of the ECIM process and;

Create an annual award for rewarding excellent performance amongst journalists and media houses that support the ECIM initiative.

(Foroyaa Newspaper, Serrekunda, 28.04.09)

Les pouvoirs publics ouest-africains sensibilisés sur les droits des consommateurs

Le Réseau des consommateurs africains des technologies de l’information et de la communication (RECATIC) mène la sensibilisation des pouvoirs publics ouest-africains sur les ’’droits fondamentaux’’ des consommateurs dans le secteur des télécoms, a appris l’APS auprès dudit réseau.

Du 4 au 8 avril, une délégation du RECATIC, conduite par son président Romain Abilé Houéhou a en effet séjourné à Abuja (Nigéria) où elle s’est entretenue avec la CEDEAO sur ’’les droits fondamentaux’’ des usagers des télécoms.

Cette délégation s’est aussi entretenue sur la même question, du 8 au 13 avril à Ouagadougou (Burkina Faso), avec l’UEMOA.

L’objectif de cette tournée est de ’’faire adopter, dans les législations communautaires qui encadrent les télécoms et les TIC en Afrique de l’Ouest, les droits fondamentaux des consommateurs reconnus par les Nations unies’’, a expliqué M. Houéhou dans un document publié jeudi à Dakar où il donnait une conférence de presse.

Les Nations unies consacrent depuis 1985, y compris dans le secteur des télécoms, les droits des consommateurs à ’’la satisfaction des besoins essentiels (…)’’, a rappelé Romain Abilé Houéhou, par ailleurs président de la Ligue pour la défense du consommateur au Bénin (LDCB). Il a à cet effet cité ’’le choix, la garantie sur le produit, l’information, le recours, l’environnement sain etc’’.

Le RECATIC travaille aussi au ’’renforcement des capacités des associations de consommateurs, afin qu’elles puissent impulser une nouvelle dynamique au secteur des télécommunications par des actions concertées’’.

A Dakar où elle a démarré depuis mardi, la campagne qui est menée de concert avec l’Association des consommateurs sénégalais (ASCOSEN), est conduite auprès des pouvoirs publics et des organes de régulation des télécommunications.

La sensibilisation, qui se poursuit jusqu’à vendredi, s’adresse aussi aux responsables du bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest de l’Union internationale des télécommunications (UIT), dont le siège se trouve à Dakar.

Créé en octobre 2008, le RECATIC envisage de mener ce plaidoyer auprès des institutions régionales et sous-régionales du continent. L’objectif vise à ’’constituer une veille citoyenne permanente autour des services de télécommunications et des droits des consommateurs en Afrique’’.

Cette campagne est soutenue par l’ONG Open society initiative for West Africa (OSIWA).

(Agence de Presse Sénégalaise, 16.04.09)

WAJA 2009 Excellence Award Launched

The West Africa Journalists Association (WAJA), through its Capacity Building project was last Wednesday officially launched in Bamako.

The 2nd edition of the Excellence Award was on the theme “Rights of the consumer – users in the countries and between the countries of ECOWAS-WAJA”. According to a press release, WAJA stated that the competition is open to practicing journalists in the 15 ECOWAS member states and Mauritania in the fields of print, radio and television. In addition to a monetary prize, the release added, the winners will take part in a workshop on investigative journalism (in Dakar for the Francophone and Lusophone, and in Accra for the Anglophone).

“To take part, the following conditions should be met: candidates must be practicing journalists, be resident in one of the 16 WAJA member countries, work regularly for a press agency or media institution”, the release noted. According to WAJA, work presented should relate to at least one of the rights devoted by the United Nations General Principles for Consumer Protection.

These rights the release added, are inter alia the consumer protection against the risks for their health and their safety; the protection of the economic interests of the consumers; the access to information to make informed choices; education of consumers, in particular concerning the socio-economic and environmental impact of the choices they make; right of the consumers to obtain effective redress; right to put forward their concerns to the authorities on decisions likely to affect them; the promotion of durable modes of consumption.

“Works presented must be broadcast on a television or radio station or published in a newspaper, magazine or wire of a news agency between May 15, 2008 and May 15, 2009, in French, English or Portuguese”, the release highlighted.

(The Daily Observer, Banjul, 29.05.09)

Progression du secteur téléphonique guinéen sur fond de concurrence

Le secteur des télécommunications bouge en Guinée. Pour se tailler une part belle du marché, les cinq opérateurs de téléphonie qui se partagent le ciel guinéen se livrent à une concurrence effrénée.

L’année 2000, période à laquelle il fallait débourser un million de francs guinéens (152 euros) pour obtenir une carte SIM, est passée dans les annales de l’histoire en Guinée. Depuis trois ans, le secteur de téléphonie a connu une progression fulgurante. Avec, à la clé, l’amélioration de la qualité des services et l’explosion du nombre d’abonnés. Si les abonnements ne posent plus un problème à la clientèle, parce que la carte SIM se monnaie aux coins de rue entre 6000 et 10 000 francs guinéens, les sociétés (Sotelgui, Areeba, Orange Guinée, Intercel Plus et Cellcom) se retrouvent confrontées à un défi : fidéliser le client prêt à changer d’opérateur à tout moment.

Investissements lourds

L’interconnexion, autrefois goulot d’étranglement, est rétablie. Mais les cinq opérateurs ne se font pas de cadeau. Toutes les stratégies sont élaborées pour attirer le maximum de clients. Les opérateurs semblent réaliser que seuls les investissements de grande envergure pourraient se solder par un résultat concluant. Les budgets alloués à la communication, l’amélioration des services et l’extension des réseaux ont quasiment doublé en deux ans. La Société des télécommunications de Guinée (Sotelgui), longtemps restée sur ses lauriers par manque d’adversaires compétitifs, est devenue première en la matière. Avec un investissement record de 240 milliards de francs guinéens (36,4 millions d’euros) en 2007. De son côté, le nouvel opérateur GSM du groupe américain Cellcom, qui a injecté plus de 100 millions de dollars en 2008 pour la première phase de ses activités, garde jalousement le montant exact à débloquer pour les prochaines années. Toutefois, le montant promotionnel historique de 650 millions de francs guinéens qu’elle promet aujourd’hui à ses clients laisse entrevoir des investissements non moins négligeables à l’avenir. « Le jeu de la concurrence apporte de nombreux avantages à la société guinéenne. Les opérateurs téléphoniques sont ainsi obligés d’innover pour offrir les meilleurs produits et services à des prix compétitifs, adaptés pour tous », explique le directeur général Hanoch Dombeck.

Avec aujourd’hui plus d’un million d’abonnés et 52% de parts de marché, Areeba caracole en tête de liste devant l’opérateur national, la Sotelgui, qui enregistrait 600 000 abonnés au GSM et 25 000 pour le câble.

Dans ses prévisions, Orange Guinée, l’une des dernières à s’installer et qui se taillerait la 3e place, parle d’une enveloppe financière de 180 millions d’euros à investir au cours des cinq prochaines années.

Explosion du parc d’abonnés

La concurrence dans laquelle ces opérateurs sont engagés est à double facette. Pour les derniers à s’installer, Orange et Cellcom, par exemple, il s’agit de conquérir une part importante d’un marché déjà occupé par les premiers arrivés. Et pour d’autres, la Sotelgui et Areeba, notamment, il faut confirmer sa suprématie dans le secteur. Apparemment, chacun y trouve son compte. Le parc d’abonnés a littéralement explosé. A telle enseigne qu’une franche partie des Guinéens se targue d’avoir un téléphone. Combien sont-ils ? Le Ministère de la communication et des nouvelles technologies de l’information ne peut répondre avec exactitude à cette question. Les chiffres disponibles émanent des acteurs du terrain.

Lors du lancement de ses activités en avril 2006, Areeba s’était fixé trois objectifs. « Décrocher la place de leader du GSM en Guinée, optimiser les procédures de la société afin de mieux servir la clientèle en suivant les normes et les standards de son groupe partenaire MTN, satisfaire ses clients pour atteindre un CSI (Customer Satisfaction Index) de 75%. » C’est en partie chose faite. Avec aujourd’hui, plus d’un million d’abonnés et 52% de parts de marché, la société caracole en tête de liste devant l’opérateur national, la Sotelgui, qui enregistrait 600 000 abonnés au GSM et 25 000 pour le câble. Orange affirme avoir 22% du marché avec 450 000 abonnés en 2008. Intercel assure, pour l’instant, la couverture d’une vingtaine de villes du pays. Son avantage est qu’elle détient le monopole du segment entreprise avec plus de 5000 abonnés corporate sur un total de 200 000 abonnés. Le directeur général, Djibril Tobe, mise sur « le cap de 500 000 clients cette année ».

L’aventure Internet

Chaque société explore la piste des technologies de pointe. Areeba, filiale de Investcom, société libano-monégasque, en dépit de son intégration dans la constellation MTN, n’arrive toujours pas à assurer un bon décollage de son Internet mobile lancé en 2007. Seules deux sociétés ont réussi à s’aventurer avec succès dans l’option « voix et Internet », et tirent leur épingle du jeu. Orange avec la 3G et la Sotelgui avec la technologie sans fil, le TDMA, connu sous le nom commercial de Loura+. Avec un tarif d’abonnement fixé à 2,8 millions de francs guinéens et une facture mensuelle de plus de 200 000 francs guinéens, Orange touche pour l’heure une clientèle triée. La Sotelgui propose l’abonnement au Loura+ à 500 000 francs guinéens et la facture mensuelle à 140 000 francs. Ce qui lui permet de gagner du terrain à cause de l’accessibilité du prix à la majorité des Guinéens. Les responsables estiment à plus de 3000 les clients qui font recours à ce produit. « Fort du succès que ce produit connaît, la Sotelgui s’apprête à lancer un second produit, le LouraMax, plus puissant et plus performant », dit-on.
Malgré un climat des affaires très instable entre 2006 et décembre 2008, le secteur de téléphonie en Guinée a bougé. Grâce en partie à une stratégie de marketing agressive. Et rien ne présage un répit, d’autant que le gouvernement de transition vient d’octroyer une 6e licence GSM.

(Les Afriques, 10.05.09)