News from Project Countries……

September 2009 – November 2009

BURKINA FASO

Agrobusiness: les chevaux de Troie pour des firmes étrangers

Lors de sa tournée dans la Tapoa par exemple, la presse qui suivait le Premier ministre a longuement relaté le passage de celui-ci dans la bananeraie d’un agro-businesman moderne installé sur les rives du fleuve Tapoa. Ce serait un exemple à suivre et à encourager. Et pourtant ! Le monsieur qui exploite ce périmètre de 8 hectares est un fonctionnaire de son état. Mieux, Augustin Tankoano, l’exploitant de la bananeraie est directeur provincial de l’Agriculture de la Tapoa. Dès lors, on ne peut s’empêcher de penser qu’il est devenu agriculteur parce que ses fonctions l’ont placé dans des conditions où il avait tout à gagner et rien à perdre. On peut même penser qu’il est indécent qu’une fonction publique se marie aussi bien avec des intérêts privés.

De manière plus générale, l’option de l’agrobusiness obéit à des règles dont il n’est pas sûr que nos dirigeants apprécient toute la portée. Les vastes champs américains, brésiliens et argentins font rêver. Est-on sûr que nous sommes à mesure d’accepter le prix que ces pays ont dû payer ? Pour conquérir ces vastes champs, les ascendants de ceux qui les exploitent aujourd’hui ont commis des actes d’une particulière atrocité. Pour les seuls USA, il a fallu éliminer 75 millions d’Indiens. La saignée a été si importante que les conquérants se sont retrouvés avec des terres mais sans bras pour les exploiter. A nouveau il a fallu saigner l’Afrique d’environ 100 millions de ses habitants pour y faire pousser le coton, le maïs ou le blé.

L’Afrique du Sud a un fleuve au nom évocateur : Blood river, la Rivière de sang. Ce nom vient du massacre qui a été fait des populations dont les boers convoitaient les champs. C’est à ce prix qu’il y a aujourd’hui dans ce pays de vastes étendues de monocultures, 10 % de la population occupant 80% des bonnes terres. C’est dire que la constitution de grands ensembles agricoles passe toujours par des actes de violence qui appartiennent à un autre monde. Confondus avec les actes de colonisation, on ne distingue pas toujours très bien ce que la recherche de terres de culture a pu en rajouter à la barbarie. Cela n’empêche pas de se rappeler que c’est la pénurie de terres surtout en Europe qui est à l’origine des mouvements de colonisation avec toutes ses conséquences. Dans les pays qui n’ont pas suivi cette voie, en particulier en Europe, l’agrobusiness a connu une forme singulière.

Après la deuxième guerre mondiale et pour rompre avec la dépendance chronique du continent pour ses besoins alimentaires, deux démarches parallèles ont été entreprises. D’une part, on a développé l’industrie chimique pour produire les intrants et l’industrie de transformation afin de créer une meilleure valeur ajoutée sur les produits agricoles ; d’autre part, on a surtout subventionné abondamment le monde paysan pour lui donner les moyens et l’envie de produire. Dans tous les cas, il a été développé une puissante force de vente pour assurer l’exportation des excédents ainsi produits.

Comment nous situons-nous dans ces schémas puisque nous semblons nous réveiller brutalement à l’agrobusiness ? Fait étrangement significatif, les presses du Burkina Faso et de la Côte-d’Ivoire ont publié presque en même temps leur nouvelle loi foncière. A les lire, on croirait qu’elles sont sorties de la même plume. Ces lois elles-mêmes viennent après que le G 20 ait décidé d’injecter des milliards dans l’agriculture africaine. Qu’est-ce que cela veut dire ? Un nouveau danger plane sur l’Afrique. Le monde industrialisé est actuellement confronté à un triple problème. D’abord il prend conscience désormais du caractère hasardeux de ces choix y compris en matière agricole, plus particulièrement de la monoculture qui a fini de condamner des millions d’hectares. Ensuite sa maîtrise de la démographie lui fait percevoir l’explosion à venir de sa population, laquelle sera à nourrir.

Enfin la pénurie prévue des énergies fossiles lui pose de graves équations pour le maintien de son train de vie. Parmi les solutions envisagées, il y a l’invasion des terres africaines. Un spécialiste expliquait avec une effroyable candeur qu’il « y a de nombreuses terres incultes en Afrique qu’il convient de récupérer face aux besoins grandissants de l’Europe ». Comme l’heure n’est plus aux conquêtes militaires, il faut savoir adapter les méthodes. Désormais il faut faire parler les espèces sonnantes. Voilà comment l’Afrique se réveille à l’agrobusiness. Et le Burkina Faso qui passe de plus en plus pour le champion des causes perdues donne de la voix. Ainsi, après avoir liquidé dès les premiers jours de la Rectification l’Institut Burkinabè d’énergie (IBE) qui avait déjà il y a plus de 20 ans un programme jatropha, nous nous découvrons producteur de cette plante. Etrangement, cela coïncide avec notre accession au Millénium Challenge. Et cela expliquerait beaucoup de choses. L’industrie aéronautique américaine tablant sur le renchérissement des énergies fossiles mise sur les biocarburants pour ses futurs avions. La firme Boeing a déjà fait voler à titre expérimental des avions avec des carburants élaborés à base de jatropha. Seulement explique un responsable, « il faut s’assurer qu’il y aura une production suffisante de la plante à travers le monde ». Cette préoccupation est partagée en Europe par l’Allemagne que deux guerres ont pénalisée dans la course aux champs pétrolifères et aux mines d’uranium à travers le monde et qui entend prendre sa revanche dans les nouveaux carburants. Ces deux sources de financement sont actuellement très généreuses autant qu’elles font le bonheur d’apprentis agro-businesmen sous les Tropiques.

Le schéma est à peu de choses près applicable à la production bananière. Dans ce dernier cas, les américains s’efforcent de s’implanter en Afrique afin de percer le marché européen hyper protégé. Cela n’est pas sans conséquence. On a oublié très vite que la crise ivoirienne n’a pas commencé à Bouaké mais à Tabou où ont eu lieu les premiers massacres. L’enjeu était alors les périmètres bananiers. Les américains après avoir acheté de nombreuses terres à banane au Cameroun ont voulu étendre leur action à l’Afrique de l’Ouest. Ils ont choisi pour ce faire la Côte-d’Ivoire, pays emblématique des rapports privilégiés avec l’Europe et surtout pays où un ancien fonctionnaire de la Banque Mondiale venait d’accéder au poste de Premier ministre.

Les firmes de l’oncle Sam ont alors suggéré aux autorités ivoiriennes un plan de « modernisation » de leur agriculture qui tenait en deux mots : abandon de la petite exploitation parcellaire au profit de grands ensembles et mécanisation. Bien sûr, elles étaient prêtes à payer via la Banque mondiale. Cela a suffi à rappeler à quelques personnes que les exploitants des parcelles « n’étaient pas des Ivoiriens » En tout état de cause, agrobusiness rime avec monoculture de rente. Ce devant lequel le monde entier bat en retraite, y compris les initiateurs. C’est le moment que nous choisissons pour y foncer et de la pire manière. Nous prétendons en effet faire des fonctionnaires les fers de lance, les exemples à suivre pour développer l’agrobusiness. Il faut avoir un sacré culot pour penser que quelqu’un qui ne sait pas tenir une daba, quelqu’un dont la principale fonction du champ est d’accroître son prestige et d’attirer un Premier ministre peut apprendre à cultiver à celui pour qui le travail de la terre est une question de vie ou de mort. En admettant que ces cultivateurs du dimanche réussissent, ils nous prépareraient au mieux à deux catastrophes.

L’une serait l’invasion des firmes étrangères dont ils seraient les chevaux de Troie. L’autre serait le développement à outrance des monocultures de rente. L’une et l’autre sont déjà bien amorcées. Monsanto bénéficie désormais au Burkina Faso de bienveillantes complicités. Pour les monocultures, le jatropha est un bel exemple en marche. On peut donc continuer de rêver de champ à perte de vue. Mais il faut se rappeler que le Gouverneur Hesling a fait le même rêve. Il voyait le Burkina Faso sous la forme d’un seul champ de coton. Il a seulement réussi à tuer le Yatenga, première terre à coton de ce pays Il faut se rappeler également que le Brésil et l’argentine qui sont de nos jours les plus grands exportateurs de produits de l’agrobusiness sont aussi ceux qui comptent le plus de mal nourris sur terre.

Des champs à perte de vue d’accord, mais d’abord veiller à ne pas perdre de vue les hommes qui en sont la raison d’être.

http://www.independant.bf/article.php3?id_article=1410?&sq=artchive

(Indépendant,08.07.2009)

Corruption dans le monde du commerce- un problème grave

Depuis quelques semaines, la Direction générale des impôts est en guerre contre les entreprises qui n’honorent pas leurs engagements vis-à-vis du fisc. Les fins limiers des différentes divisions fiscales multiplient des contrôles inopinés dans les boîtes pour distribuer de bons et de mauvais points. Mais comme ils devaient s’y attendre, le nombre de mauvais élèves est malheureusement encore supérieur à celui des bons. Ils sont légion, les entrepreneurs, commerçants et autres opérateurs, à se faire prendre en flagrant délit de non-paiement des sommes dues au Trésor public, de non-reversement de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA), ou encore des cotisations sociales dues à leurs employés.

L’incivisme fiscal a la peau dure au Faso. La gangrène semble difficile à éradiquer, et pour cause. Si l’on peut se féliciter de la volonté du pasteur Testicus Zorro de mettre de l’ordre dans les Finances publiques et d’imposer une certaine discipline dans l’environnement des affaires, force est de constater que les mauvaises habitudes qui persistent de chaque côté ne lui facilitent pas du tout la tâche. La grande majorité des opérateurs économiques du Burkina n’a pas encore intégré le paiement des impôts et des différentes taxes dues au fisc comme une obligation dont ils doivent obligatoirement et volontairement s’acquitter.

Ils préfèrent toujours feinter l’Etat plutôt que d’honorer leurs engagements. Et lorsqu’adviennent les contrôles, ils usent de toutes les astuces imaginables pour ne pas payer ce qu’ils doivent. Les tactiques les plus usitées en la matière restent la falsification des documents comptables et la corruption des agents des Impôts. C’est peu de dire que la comptabilité de beaucoup d’entreprises qui font des affaires dans le pays ne respecte pas toujours les règles éthiques. Entre les comptes qui sont présentés aux contrôleurs des impôts et la réalité des recettes et des charges de l’entreprise, le fossé est parfois abyssal. La transparence n’est pas encore la chose la mieux partagée. Le sport favori est de brouiller le plus possible les pistes afin de continuer à gagner beaucoup d’argent tout en payant très peu d’impôts. C’est un jeu de cache-cache quasi institutionnalisé qui s’est installé dans les rapports entre les entreprises et la Direction générale des impôts.

Dans ce jeu, qui devient logiquement malsain, ce sont les plus malins qui se sucrent le plus. Conscients que les entreprises ne respectent pas toujours les règles, certains agents du ministère de l’Economie et des Finances n’hésiteraient pas à exploiter cette faille pour empocher des sommes indues afin, diraient-ils, d’effacer les ardoises ou de fermer les yeux. Ainsi sont nées les brebis galeuses qui s’enrichissent en un temps deux mouvements, bâtissent des villas somptueuses à Wagda 2000, roulent dans les grosses cylindrées alors qu’ils ont à peine 5 années de carrière et que leurs salaires n’ont connu aucune avancée substantielle. La situation de ces agents qui s’enrichissent subitement est du reste connue de leurs supérieurs hiérarchiques qui, curieusement, n’osent même pas s’interroger sur l’origine de leur fortune ostentatoire. Le pire c’est qu’ils sont quelquefois présentés ou enviés (c’est selon) comme des modèles de réussite sociale. Et pourtant, tout le monde est convaincu que ce ne sont que des affairistes, des dealers qui polluent impunément l’environnement des affaires.

Par ailleurs, on connaît aussi des entrepreneurs et des opérateurs économiques qui n’ont coutume que de régler leur problème de fisc dans les couloirs obscurs du service des impôts. Ceux-là n’ont ni recours aux voies légales de remise de taxes dues, ni de demande de paiement à tempérament de ce qu’ils doivent. Ils préfèrent graisser les pattes des fonctionnaires plutôt que verser le moindre kopeck dans les caisses de l’Etat. Certains sont passés maîtres dans l’art d’utiliser leurs relations administratives et politiques pour solder leurs comptes. Ils sont convaincus qu’il suffit d’avoir les bras suffisamment longs pour passer à travers les mailles des filets. Vrai ou faux ?

La promiscuité entre des opérateurs économiques et des acteurs politiques de haut rang n’est pas toujours de nature à favoriser le civisme fiscal au Faso. Car il est reconnu que les grands commerçants et autres entrepreneurs qui financent les activités des partis politiques ou sponsorisent des manifestations caritatives organisées par des personnalités attendent toujours un retour d’ascenseur. Soit en termes de marché, soit d’exonération d’impôt, ou de couverture en cas de pépin avec l’Administration en général ou le service des impôts en particulier. Tout compte fait, ils ne sont pas généreux pour rien. Le hic c’est que cette générosité a des effets polluants sur l’environnement des affaires. Dans le jeu du chat et de la souris entre le service des impôts et les acteurs du monde économique, il y a aussi ceux qui comptent sur leur lien de sang avec tel ou tel môgô puissant du régime pour échapper au fisc et à toute forme de contrôle.

Ceux-là s’adonnent à tous les écarts possibles. Et lorsque surviennent des impairs, c’est toute la république qui est éclaboussée par leur gaffe. Dans ce lot, on cite les beaux-frères, les belles-sœurs, mais aussi les belles-mères proches ou lointaines. Ainsi, dans l’affaire peu reluisante de « chèques roses » dans laquelle deux personnalités importantes du ministère de l’Economie et des Finances sont impliquées, certains sont déjà convaincus que ceux-ci joueront de leurs « liens de sang » pour se tirer d’affaire. Mais apparemment, l’affaire est plus sérieuse qu’on ne peut l’imaginer, puisque les intéressés auraient été déférés à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (Maco) en attendant qu’ils soient situés sur leur sort. Ce malgré leur statut et leurs relations. Le pasteur Testicus Zorro pourra-t-il résister aux « interventions » et autres influences dans sa croisade contre l’incivisme fiscal ou laissera-t-il passer les gros poissons à travers la nasse ? Il est peut-être encore trop tôt pour en juger. Ce qui est sûr, c’est que ce nouveau front ne sera pas de tout repos pour lui. Mais c’est seulement lorsqu’il ira jusqu’au bout qu’il pourra prouver sa ténacité et donc sa capacité à briser ces mauvaises pratiques qui plombent dangereusement l’économie burkinabè.

http://www.lefaso.net/spip.php?article34060&rubrique3

(Lefaso, 13.11.2009)

Pour meilleur production du riz

La crise alimentaire a relancé la production rizicole au Burkina à l’image du Mali et du Sénégal. Pour cette campagne agricole, les prévisions de la récolte sont estimées à près de 300 000 tonnes. Une bonne performance qui viendra couronner les efforts du gouvernement, alors que le pays n’a produit seulement que 68 916 tonnes de riz, la campagne 2007-2008.

Le Burkina poursuit le coup de pouce à la filière riz après la production record de 235 810 tonnes au cours de la campagne 2008-2009. Cette offensive vise surtout à mettre le pays à l’abri des soubresauts du phénomène de la vie chère, qui avait plombé courant 2008, les prix des denrées alimentaires, notamment du riz provoquant des émeutes de la faim. Pour la campagne 2009-2010, 100 000 hectares de riz ont été emblavés. « Si tout se passe comme prévu, nous irons vers une production de 300 000 tonnes », estime le coordonnateur du Projet riz pluvial, Youssouf Ouattara.

Cela représenterait une hausse de 20 % par rapport à la récolte précédente. Denrée très présente dans les assiettes des Burkinabè à l’image des Maliens et des Sénégalais, le riz était pourtant produit en faible quantité. Pour le président de l’Union nationale des producteurs du Burkina « ils étaient (les producteurs) étaient même des laissés-pour-compte ». Si Georges Kiénou se réjouit du fait que le problème de la vente du riz local est un « vieux souvenir », il pense que la balle est désormais dans le camp des producteurs. Pour lui, ces derniers doivent produire suffisamment pour nourrir les Burkinabè et surtout, reconquérir le marché « perdu ». « Il y avait un problème de marché mais aujourd’hui avec la crise, le riz s’enlève. Notre riz est sain et de bonne qualité », insiste-t-il comme pour rassurer les ménagères qui ont longtemps reproché au riz local de contenir des impuretés et de ne pas gonfler. M. Kiénou explique que le riz local ne gonfle pas parce qu’il est justement frais et contient de l’eau. La production nationale ne couvre qu’un tiers des besoins obligeant l’Etat à importer d’énormes quantités de riz asiatique.

M Ouattara explique les récentes performances de la filière rizicole par le fait que l’envolée des prix « a surtout incité les gens à la production du riz. Un peu partout nous avons observé un regain d’intérêt pour la culture du riz même dans les zones cotonnières, les paysans ont plus ou moins abandonné le coton pour se tourner vers la production rizicole ». Cet élan est soutenu par la deuxième phase du Projet riz pluvial (PRP) qui entend doubler les surfaces consacrées au riz pluvial de 7500 à plus de 15000 hectares. Toutefois, Youssouf Ouattara avoue que la demande est maintenant plus forte que « nos possibilité ». C’est pourquoi, il invite les producteurs à lorgner vers d’autres bailleurs pour les aider à aménager et à mettre en valeur les bas-fonds. En effet, le Burkina dispose d’environ 500 000 hectares de bas-fonds aménageables. « Je pense que le seul Projet riz pluvial ne peut pas tout faire. Si tout ceux qui veulent intervenir dans la riziculture se mettent dans les aménagements, il est possible que nous ayons de bons résultats en un laps de temps », précise M Ouattara. Il est prévu l’utilisation des semences pluviales en riziculture pluviale. « On les a déjà testées cette année, on voit que ça donne de bons résultats », poursuit Youssouf Ouattara, agronome de formation.

Si la crise alimentaire a mis à rude épreuve les politiques agricoles jadis basées sur l’importation du riz asiatique, elle a, en revanche, été bénéfique pour les producteurs de riz. Ceux-ci ont de nouveaux le sourire aux lèvres. « La crise nous a fait un profit à telle enseigne que le gouvernement ne peut plus ignorer les producteurs de riz. Alors qu’avant, on criait avec le riz sous nos bras et personne ne venait à notre secours », avoue le président de l’UNPR-B. En effet, la survenue de la crise a inversé cette tendance. Les prix d’achat du riz se sont améliorés au profit des producteurs qui peinaient à écouler leur production à 100 voire à 90 F CFA. Désormais, de la plaine rizicole de Banzon à celle de Bagré en passant par celle de la vallée du Kou jusqu’au Sourou, ils vendent leur riz à plus de 125 F CFA. « …Certains le liquident même à 175 F CFA », précise Georges Kiénou ajoutant que cette embellie a fait doubler les superficies emblavées.

Les exploitants d’un demi-hectare sont passés à un hectare et le nombre des producteurs de riz s’est accru à près de 5200. Dans la foulée, les producteurs estiment que « fixer le prix du riz n’est pas un travail du gouvernement ». Ils souhaitent plutôt que l’Etat soutienne la production en subventionnant les intrants sur deux voire cinq ans.

L’engouement autour de la production du riz est tel que les zones délaissées comme le Sahel et le Nord ont emboité le pas. « Les rendements n’y sont pas faibles, bien au contraire. A cause de la pression foncière, les producteurs exploitent très bien le peu de superficies qu’ils ont », observe M Ouattara, précisant que les rendements au Sahel et au Nord oscillent entre 3 et 5 tonnes à l’hectare. Le prix se faisant de plus en plus intéressant et la commercialisation garantie par l’Etat et les autres bailleurs ont fait tomber la difficulté qu’avaient les producteurs à écouler le riz paddy.

De plus, le PRP a acquis des décortiqueuses. Ce matériel aide les producteurs à décortiquer leur riz, en vue d’avoir un produit de qualité vendu dans les marchés. « Ce qui n’était pas le cas à une période récente où on mettait en doute la qualité du riz parce qu’il était battu à terre et contenait par conséquent, des cailloux », martèle le coordonnateur du PRP. Il estime que le riz local peut même concurrencer celui d’origine asiatique. L’Etat qui avait cru que le seul Projet riz pluvial suffisait à baisser ses importations de riz s’est leurré. En cause, des changements d’habitudes alimentaires. Des producteurs refusent de vendre leur riz pour le consommer. Cela induit que l’Etat va continuer à importer du riz. En 2008, les importations de riz s’élevaient à environ 40 milliards de F CFA. Les producteurs réclament la moitié pour pouvoir produire suffisamment et reconquérir le marché local.

C’est pourquoi, l’Etat mise désormais sur l’intensification de la riziculture et sur l’accroissement des surfaces emblavées et des rendements en vue de réduire ses importations. L’option des systèmes de la riziculture intensive pourrait aussi être une alternative. Car le Burkina dispose d’environ 500 000 hectares de bas fonds propices à la riziculture. Cette technique permet de multiplier la production de riz par six. Econome, naturel, il permet à l’homme de gagner et l’environnement aussi. Il y a aussi l’utilisation du riz pluvial sur des champs où on peut produire du maïs.

« Je parie fort que si nous continuons sur cette lancée, dans les dix prochaines années, nous avons de fortes chances de réduire voire supprimer l’importation du riz en incitant surtout la consommation du riz national par les populations », analyse le coordonnateur du PRP. En 2008, l’Etat a dépensé plus de 40 milliards dans l’importation de riz. Mais ce chiffre devrait chuter, compte tenu du fait que la production a doublé, l’an passé. Toujours est-il qu’à quelque chose, malheur est bon, la crise alimentaire a fait prendre conscience aux Burkinabè que leur riz local est de bonne qualité. A preuve, le riz de Bagré est très prisé et manque dans les rayons des super marchés. « En fait, ce n’était pas un problème de goût, c’était plutôt dû à la présence des cailloux dans le riz et au fait qu’il y avait un taux élevé de brisure à cause des moulins polyvalents », explique Youssouf Ouattara.

http://www.lefaso.net/spip.php?article34060&rubrique3

(Lefaso, 07.10.2009)

La société de moto ferme sa porte due à la concurrence

La nouvelle n’est pas encore rendue publique. La Société industrielle du Faso (SIFA) mettra en décembre prochain, la clé sous le paillasson. La rude concurrence des motos d’origine asiatique a eu raison du fleuron burkinabé des cycles et cyclomoteurs. Après maintes tentatives de reconquérir son marché perdu, la société a été contrainte d’annoncer la cessation de ses activités pour la fin de décembre 2009. De sources proches des travailleurs, un protocole d’accord a été signé le 11 juin 2009 à l’issue d’“ âpres ” négociations entre la direction et les employés, scellant définitivement le sort de cette entreprise créée en 1964.

Empêtrée depuis deux ans dans des difficultés d’écoulement de ses produits, due à la mévente, la SIFA est en passe de mettre la clé sous le paillasson. Cette cessation d’activités qui semble évidente, est annoncée pour fin décembre 2009. En effet, ces derniers mois, les choses sont allées de mal en pis pour cette entreprise. En juillet dernier, le bradage de sa gamme de motocyclettes de marque Peugeot, a provoqué les rumeurs les plus folles sur son sort parmi lesquelles, son rachat par Watam Kaizer (un concessionnaire d’engins à deux roues implanté à Ouagadougou). Simple rumeur ou vérité ?

Joint au téléphone après plusieurs tentatives infructueuses, le directeur général de la SIFA, Seydou Ouédraogo, parle d’une intoxication distillée à dessein, affirmant au passage que “ le déstockage est une pratique courante dans les entreprises ”. Il n’en dira pas plus, promettant tout de même de nous contacter pour un entretien poussé. Et depuis lors, plus rien ! Malgré notre insistance pour en savoir plus les semaines suivantes, une sorte d’omerta semble y régner. Pourtant, les faits sont têtus. Le sort de la SIFA est déjà connu, du moins dans l’entreprise. Un protocole d’accord d’arrêt de toutes les activités a été signé le 11 juin 2009 entre le patronat et le personnel. Ce protocole qui doit entrer en vigueur à partir de septembre prochain, fixe les modalités de licenciement des travailleurs dont une bonne partie est depuis des mois, au chômage technique. Cet accord définit les conditions de paiement des droits légaux et autres avantages liés à leur licenciement. Si les choses se confirment, en décembre 2009, tout sera fini et pour les ouvriers et pour le personnel administratif. En juin 2008, indique un employé, le directeur général face à la “ grave ” crise qui ne faisait qu’empirer, avait porté à la connaissance des travailleurs que la “ boîte ” n’était plus rentable et que les actionnaires ont décidé l’arrêt des activités.

A l’époque, les travailleurs étaient peu convaincus de cette perspective. Un ancien cadre de la société, sous le sceau de l’anonymat, nous confie que cette situation était difficile à comprendre puisque, dans le même temps, la société aurait payé plus de 200 millions de FCFA de dividendes aux actionnaires. Lors du passage du gouverneur, Pascal Témaï Benon, le 20 novembre 2008 dans le cadre de sa tournée de prise de contact avec ses administrés, le directeur général de la SIFA avait tiré la sonnette d’alarme au regard de la baisse vertigineuse du chiffre d’affaires. Les stocks de motocyclettes s’empilaient dans les magasins, amenant ainsi les différentes chaînes de montage à tourner au ralenti. Les méventes sont sans précédent. En 2003, la société a vendu 18 596 vélos, 20531 cyclomoteurs et 3800 motos contre 3676 vélos, 8760 cyclomoteurs et 766 motos en 2007.

Ce qui a ramené le chiffre d’affaires de 12 milliards en 2003 à 4 milliards de F CFA en 2007, soit une perte de 66%. Les impôts et taxes ont suivi la même courbe. De 2 milliards de FCFA versés à l’Etat au titre des impôts et taxes en 2003, la SIFA, tenaillée par des difficultés, n’a pu payer que 655 millions de francs en 2007. Le sort de la société semblait scellé et le licenciement de 23 personnes avec tous les droits légaux payés en fin mars 2009, était comme un mauvais présage. Se résignant à crier à la concurrence déloyale, le directeur général a assisté impuissant, à la faillite de son entreprise. Pourtant il y a deux ans, certains cadres, vu la situation, auraient suggéré à la direction, une baisse des prix des motos surtout que la société obtenait désormais les pièces détachées des engins à moindre coût au près d’un nouveau fournisseur. “ Mais nous n’avons pas été écoutés ”, regrette un cadre de l’entreprise sous le couvert de l’anonymat. Connue autrefois sous l’appellation d’Industrie voltaïque du cycle et du cyclomoteur (IVOLCY), l’actuelle SIFA fabrique sous licence plusieurs modèles pour le compte de Peugeot France et Yamaha du Japon. A la faveur de son rachat en 1993 par la Compagnie française d’Afrique occidentale (CFAO), elle a pris l’appellation de Société industrielle du Faso (SIFA). En 1990, au temps fort du boom cotonnier, elle a réalisé son plus gros chiffre d’affaires de 15,5 milliards de FCFA.

En 2000, alors qu’elle se vantait d’avoir produit environ 45 000 engins, la SIFA se voyait confrontée à une compétition jamais égalée. Le marché national connaissait pour la première fois une invasion d’autres marques de motocyclettes importées au début par des commerçants isolés, et après par des sociétés structurées telles Megamonde et Watam Kaizer. C’est la fin du monopole. La Yamah, motocyclette “ fétiche ” de la SIFA vendue à 1 300 000 F CFA, est concurrencée par d’autres motos asiatiques de marque JC, Omaha et Sanili, cédées autour de 450 000 F CFA. C’est le début du calvaire. Dès lors, les prix abordables de ces motos “ intruses ” détournent les clients de la SIFA. Désormais, les facteurs qualité et durabilité de la marque Peugeot mis en avant par la SIFA sont battus en brèche par les concurrents. David Doulkom, un agent de Burkina Motos, revendeur grossiste des produits SIFA reconnaît que le design, l’esthétique et la variante prix sont les principaux facteurs ayant amené les clients à se tourner vers les motos asiatiques. La SIFA, selon lui, n’a pas su s’adapter à l’évolution du marché et à la réalité économique des consommateurs.

A Burkina Moto, un revendeur des produits de marque Peugeot, la nouvelle de la fermeture prochaine de la SIFA a provoqué un séisme. Selon cette entreprise commerciale, les ventes de produits SIFA sont en chute libre depuis deux ans. Dans les bureaux tout comme à la boutique de vente de motos, la psychose de la perte d’emploi hante les esprits. L’air hagard, un agent nous confie qu’en cas de fermeture de l’usine SIFA, c’est “ la catastrophe ”. Pourtant à CFAO Motors, (autre revendeur des marques Peugeot), on semble ne pas trop s’inquiéter. Pour l’instant, précise le chef d’agence de CFAO Motors, Gustave Kinda, il est difficile de mesurer l’impact de la fermeture de l’usine SIFA sur leurs activités. Ce, d’autant plus que la marque Crypton, son produit phare introduit en 2002 marche bien et est en mesure de compenser l’arrêt de la vente des motos P50, Delta et Ninja, produites par SIFA. Chez les commerçants de cycles et cyclomoteurs aux alentours du grand marché de Bobo-Dioulasso, la page SIFA semble désormais tournée. Seules quelques P50 confinées au milieu des dizaines de motos asiatiques sont encore perceptibles. Pour combien de temps encore ?

Déjà mal en point, l’économie de Bobo-Dioulasso risque de ressentir un autre coup, si d’aventure l’usine SIFA venait effectivement à fermer ses portes. Les conséquences économiques et sociales vont être, sans nul doute, désastreuses pour les travailleurs et leurs familles. Le nombre des déflatés de la zone industrielle va être revu à la hausse. A plein temps, la SIFA emploie 200 travailleurs. Et si l’on s’en tient au protocole d’accord, d’ici à fin décembre, tout le monde sera libéré. Les victimes collatérales, elles, vont se compter par centaines, voire par milliers. Il faut ajouter à cela, le manque à gagner au niveau du budget communal. On estime à une centaine de millions de F CFA, la contribution de la SIFA au titre des impôts, patentes et taxes diverses à la commune de Bobo-Dioulasso.

http://www.lefaso.net/spip.php?article33445&rubrique3

(Lefaso, 01.10.2009)

THE GAMBIA

Clarion call for private participation

The high cost of electricity and taxation in the Gambia Tuesday caught the attention of both government and the private sector as the duo held a one-day open dialogue, co-organised by the Ministry of Trade, Employment and Industry and that of Finance and Economic Affairs, here.

The dialogue, according to the organisers, is aimed at making the Gambia a more competitive business economy and to attract more private sectors, international into the country.

They said the aim was also to eliminate obstacles to good business investment and make Gambia an attractive business centre for foreign investors. Opening the dialogue, the Minister of Trade, Industry and Employment, Mr. Yusuph a Kah, said that the objective was to dialogue with the private sector, and share common understanding towards the development of the country.

Mr. Kah noted that the government and the private sector were partners in progress and development, adding ‘We are a family, we should meet to dialogue for understanding on the importance of development and the way forward.”

Also addressing the gathering, the Minister of Finance and Economic Affairs, Mr. Abdou Colley, also expressed similar sentiments, noting that the private sector played a very important role in the development of the Gambian economy.

http://www.gambianow.com/news/Business/Gambian-govt-private-sector-discuss-high-electricity-tariff-taxa.html

(Gambia now, 04.11.2009)

Effective procurement promotes competition

Mr. Amadou Ceesay, the Human Resource Director of the Gambia Public Procurement Authority has disclosed that effective public procurement promotes competition in any developed or developing countries.

According to him, effective procurement means that every procurement is fit for its intended purpose, as it also takes into consideration social, economical and environmental procurements.

Mr. Ceesay made these comments in an interview with this reporter last Thursday at Dunes Resort Hotel.

GPPA’s Human Resource Director revealed that opening procurement for competitive bidding will ensure value for money in the final analysis, saying that over 60% of the national budgets are spent or consumed by procurement, thus the need to ensure that the process is done in a transparent and most accountable manner.

He said public procurement reforms and programmes are geared towards ensuring that the value of money are derived and conducted in a transparent manner. He noted that to reform effectively and implement structures certain things must be put in place, for example, the SUP Special Procurement Units and capacity-building training for Procurement Officers to ensure that they are trained on procurement processes as per GPPA Act.

Dilating on the capacity-building strategic plan 2009-11, Mr. Ceesay went on to explain that the trust of the plan is the development of professional procurement workforce that involves professional training exposure to best practices.

According to the Human Resource Director, they also partner with training institutions like MDI in archiving their targeted goals at GPPA, stressing that they had set up the procurement cadre and would ensure that the cadre is accordingly developed.

In a similar development, the three-day capacity-building training workshop organised by the Gambia Public Procurement Authority for Procurement practitioners drawn from different ministries and institutions in The Gambia also wrapped-up last Thursday at the Dunes Resort Hotel.

Also speaking was Dr. Amadou Kebbeh, the Director General of GPPA described procurement as a sensitive issue that deals with expenditure and money, adding that documentation is the weapon of procurement practitioners.

“Do not venture into something you did not know or understand,” GPPA Boss implored on Procurement Officers.

http://thepoint.gm/africa/gambia/article/effective-procurement-promotes-competition

(The point, 13.10. 2009)

Groundnut farmers imperiled

Ahead of the Tobaski feast, farmers in the North Bank Region and Central River Region are selling their groundnuts to middle men at D5 per kilo, in preparation for the coming Tobaski feast. This works out to D5000 per tonne compared to the producer price of D8500 per tonne in the last trade season. On Sunday 22nd November 2009, this reporter visited two ‘lumos’ (weekly markets) at Farafenni and Nyanga Bantang and spoke to farmers who were busy weighing their groundnuts. According to Modou Ndow, a farmer, they are selling their nuts to the middlemen at D5 per kilo due to the late commencement of the trade season. Mr. Ndow asserted that even though D5 per kilo is low, they have no option but to sell because the Tobaski feast is fast approaching and they have to buy live animals, clothes and condiments for the feast. He called on government to help them so that GGC will start the trade season before the Tobaski feast to save them from selling their groundnuts at give away prices to middlemen. At Farafenni, this reporter was asked to go to a road leading to Kerr Nda in Senegal and see for himself what was happening. When this reporter arrived at Konjo he saw donkey and horse carts loading groundnuts and heading towards Kerr Narri.

Talking to this reporter Alhagi Camara indicated that they are going to Senegal to sell their nuts in preparation for the Tobaski since the trade season is yet to commence in the Gambia and the price in Senegal is better than the price offered by the middlemen. Mr. Camara told this reporter that they paid D25 per bag for the transportation of the nuts to Senegal. Upon all that Mr. Camara said, it is far better to sell in Senegal than to the middlemen. Mr. Camara asserted that other than the price offered, the appreciation of the CFA against the dalasi is an added advantage to them. Mr. Camara called on government to commence the trade season before Tobaski because the selling of their groundnuts in Senegal is not helping the economy of the Gambia in any way. Mr. Camara concluded that the commencement of the trade before the Tobaski feast would not only be beneficial to the farmers but the government as well since the groundnut sold in the Gambia will earn foreign exchange for the country.

Other than the sale of the un-decorticated nuts by farmers, this reporter also observed in Farafenni and Nyanga Bantang ‘lumos’ (weekly markets) that decorticated nuts were also being sold at D10 per kilo.

http://www.foroyaa.gm/modules/news/article.php?storyid=4006

(Foroyaa, 25.11.09)

Gambian Governments attempt to prevent hoarding

The Gambia Chamber of Commerce and Industry, in collaboration with the Ministry of Trade, Industry and Employment yesterday held a one-day sensitisation seminar on Hoarding (prohibition) Bill 2009 for members of the private and business community in the Gambia.

Addressing the gathering, Mr Abodoulie Jammeh, Senior Economist at the Ministry of Trade, Industry and Employment, said that it has been observed that some traders are in the habit of hoarding essential commodities, and thereby creates shortage in supply of commodities which often result in price increase.

According to him, the objective of the bill is to prevent hoarding and promote competition to ensure a fair trading environment that is beneficial to both business and consumers.

Giving references to the Hoarding (prohibition) Bill 2009, Mr. Jammeh described it as the importation, buying, selling, or other forms of trade whereby the importer, buyer, seller, or other person in business or trade of such goods keeps the goods from the public for purpose of spouting on a price increase.

Commenting on the provisions of the bill, he said, any person who hoards or allows another person to hoard goods, of which that person is the owner shall be punished with imprisonment for a term of not less than five years and not more than ten years.

On the issue of aiding hoarders, he went on, any person who in any way assists an owner to hoard goods commit an offence under this act, adding that a person who contravenes the provision of this section shall be punished with imprisonment for three years and shall be liable to a fine of two hundred and fifty thousand, in default to serve three years imprisonment.

For his part, Mam Cherno Jallow, the Chief Executive Officer of the Gambia Chamber of Commerce and Industry revealed that government has made a strict warning that some businessmen are in the habit of hoarding, which he said, is unacceptable.

He strongly called on the business community to be more careful when its comes to selling of goods in the country, adding that some unscrupulous businessmen often buy in bulk and store it only to later sold it at high prices.

http://thepoint.gm/africa/gambia/article/private-sector-sensitised-on-hoarding-prohibition-bill-2009

(The point, 02.09.2009)

GHANA

Competition from cheap imports

Tomato growers in the Brong-Ahafo Region and some parts of the Ashanti Region have decried challenges including unfair trade regulations and unfair prices that militate against the industry and called on the government to help them to solve these problems. Mr. Paul K. Mensah, Secretary of Tomato Growers Association, presented a litany of challenges at a one day regional dialogue on market access for tomato farmers organised by Centre for Sustainable Development and Action Aid Ghana, both NGOs, in collaboration with the association.

Representatives of tomato farmers from Derma, Tuobodom, Techimantia, Dwomo in the Brong-Ahafo Region and Akomadan, Sabronum and Agogo in the Ashanti Region attended the workshop.

Mr. Mensah said the farmers had observed that the market was flooded with cheap tomato imports, mainly from the European Union (EU) as about 20 per cent of the EU exports of tinned tomato paste and puree were sent to West Africa.

“Even local processors preferred importing tomato paste from outside the country to be canned here. No wonder Ghana is said to be the second world importer of tomatoes after Germany, with more than 230 brands of canned tomatoes on the market.”

“This situation is due to the unfair trade regulations of the World Trade Organisation and dictates of the International Monetary Fund, the World Bank which demand that Ghana opens her market to artificially cheapened products,” he said.

Mr. Mensah said the farmers were aware that whilst Ghana did not pay subsidies to farmers, the developed countries did that. “The EU guarantees European tomato producers a minimum price and subsidizes tomato processors and exporters.”

He said processed tomato products in EU received about 300 million Euros per year indirect subsidies and that was how cheap imported tomato products found their way onto the Ghanaian market.

The farmers appealed to the government to encourage local processors to buy locally produced tomatoes at good prices to make the vocation attractive to both the young and old.

“We are also appealing to the authorities to have a second look at advertisement of foreign brands of tomatoes on the local media.”

Touching on the size of crates used in buying tomatoes, Mr. Mensah said the farmers wanted the formulation of the necessary legislative instrument to reduce the current weight of the crate, which he said had caused the demise and paralysis of some of their members.

“We would like to appeal to the government to help encourage those local processors to buy tomatoes at reasonable prices in the absence of subsidies that our colleagues in the developed countries are enjoying to make this tedious work attractive”, he added.

Responding to the farmers’ concerns, Mr. Michael Kwabena Gyamfi, an Assistant Director at the Regional Co-ordinating Council, who represented the Regional Minister, Mr. Kwadwo Nyamekye Marfo, gave the assurance that the government was committed to ensuring that the machinery was put in place to step up food production in the country.

He cited Vice President John Mahama’s recent visit to China during which China expressed willingness to provide machinery to help increase agricultural production, adding the government was also collaborating with relevant agencies to help farmers to maximize their produce.

Mr. Gyamfi assured the farmers 0f accessible roads to farm gates, irrigation and storage facilities would be worked on and appealed to farmers to form co-operative groups so they could access credits to supplement government efforts.

Ms Christiana Amarchey, regional programme manager of Action Aid Ghana, said the NGO was collaborating with other stakeholders in finding challenges that confronted the farmers.

“Let’s learn together to help improve our activities and support each other so we can achieve our goals since the government alone cannot do all to improve agriculture”.

http://www.ghanaweb.com/GhanaHomePage/NewsArchive/artikel.php?ID=172024

(Ghanaweb, 17.09.2009)

Vodafone’s deal with Ghana Telecom illegal?

The sale of Ghana’s state-owned telecoms firm to UK’s Vodafone was “unconstitutional and illegal”, a leaked Ghanaian government report says.The UK-based mobile company bought a 70% stake in Ghana Telecom (GT) and
its assets for $900m (?570m) last year.

The report, seen by the BBC, said GT was undervalued and ultimately the price paid for GT was less than $267m. President John Atta Mills had promised to investigate the controversial deal before his election last December. The BBC’s David Amanor in the capital, Accra, says Mr Atta Mills’ National Democratic Congress party (NDC) had objected to the $900m price

tag while they were in opposition last year.

Critics said it was too little for the assets, which included terrestrial, mobile and fibre-optic cable networks and an academy known as Ghana Telecom University. The report said Ghana’s parliament had acted unconstitutionally in ratifying the deal without due process. And it alleged that “through a complicated series of financial arrangements” the actual price released was less than $267m – far less than the annual earnings potential of GT. It questioned why Vodafone’s bid was approved when other firms like Telkom South Africa were offering higher bids for a lesser stake, and says the government did not get value for money.

The report, compiled by a government review committee chaired by a retired appeal court judge, recommended a renegotiation of the deal with Vodafone. It also said “although strong allegations were made about bribery and corruption” the committee “did not have the powers and resources to investigate these claims”.

The report comes in the wake of a corruption scandal which saw two government ministers resign over the weekend. George Sipa Yankey, who was health minister, and Seidu Amadu, a minister of state in the presidency, are alleged to have accepted bribes from a British construction company.

The firm, Mabey and Johnson, was ordered by a British court last month to pay more than $7m in fines after admitting it bribed officials in Ghana in the 1990s, when the NDC was in power.

http://ghanareview.com/review/shownews1.php?class=BEF&date=2009-10-14&id=36028

(Ghana review, 14.10.2009)

Ghana has too many banks

The World Bank is believed to have put pressure on government to consider reducing the number of banks operating in the country since they are more than necessary, a source within the World Bank office in Ghana has told
this paper.

In a statement intercepted by this paper from the Public Affairs department of the office, Ghana was described in the said statement as ?simply having too many banks. However, the statement did not say what should be done to
either reduce the number.

Meanwhile, our source said both the World Bank and the IMF are seriously putting this government under pressure to diversify some well known State Financial Institutions.

Notable among them are the Agricultural Development Bank, national Investment Bank and the 40% shares of government in Ghana Commercial Bank. In the statement released by the PR office of the Britton Wood Institution,
Ghana was described as currently undergoing a recapitalization exercise where all banks were required by the Bank of Ghana to have a minimum capital adequacy of 60 million cedis (40 million dollars). The Central Bank set December 2009 as a deadline for compliance for foreign banks and December 2010 for domestic banks.

The statement noted that, Ghana has 1.2 million bank account holders out of a population of 23 million (a ratio of 5%) compared to Nigeria?s 23 million banks accounts holders among a population of 140 (more than 16%). With 27
banks, Ghana is said to be having three more banks than Nigeria where further consolidation is expected.

The statement further emphasized that ?Ghana simply has too many banks and wondered how the New Governor, Amissah-Arthur would tackle the problem. Ghanas financial sector is dominated by foreign banks that emerged after
the liberalization of the financial market over the last eight years.

At independence, there were only two foreign banks, Barclays and Standard Chartered Banks that were dominant players in the country. Naturally, their operations were structured to support the colonial economy.

Research indicates that the Bank of Gold Coast was later split into Ghana Commercial Bank and Bank of Ghana in 1957.

In contrast to the existing Foreign Banks GCB was set up to provide banking services to a wider populace of Ghanaians and to support the development agenda of the indigenous government.

Research indicates that the National Redemption Council, (military government) as part of its indigenization policy acquired 40% ownership in the two foreign banks but his did not change their business strategy. The main complaint against the foreign banks was that their lending policies were too conservative.

During the PNDC era, two foreign banks were licensed that?s BCCI and meridian Biao. The BCCI collapsed in 1991 with a large foreign Exchange liability it could not manage.

Meridian Biao almost collapsed in 1995 due to an imprudent foreign exchange exposure to its distressed parent company. After the return of democratic rule in 1992, two Malaysian Banks were licensed.

The two were Metropolitan and Allied Bank and International Commercial Bank. Besides, a South African Bank, Stanbic Bank, was also licensed.

Our research noted that the collapse of two Ghanaian banks, that?s Bank for Housing and Construction and Co-operative Bank confirmed that the financial sector required effective management of risks The assurance was however that the new regulatory regime was more effective and so it was unlikely that such bank failure could occur again. Banks with foreign equity participation became stronger and more profitable by the year 1990. Financial experts have argued that the collapse of BCCI and near collapse of Meridian Biao raises question about how well foreign banks are insulated from the difficulties of their parent companies.

An IMF study of the banking industry in 2003 stated that Ghana?s market structure was slightly less competitive than that of Nigeria and Kenya. Nigeria is however a huge economy as the economy of Ghana grows at a faster pace, private Foreign Direct Investment facilitated by Nigerian Banks may play a key role if well directed.
Indications are that Ghana will become the financial hub of West Africa soon. Due to common historical experiences, Ghana appears to be a natural next step for Nigerian businesses seeking to expand their operations beyond Nigeria.

Foreign Banks in Ghana include Barclays Bank, Standard Charted Bank SG-SSB, Ecobank Ghana Limited and UT Bank.

Others are International Commercial Bank, Stanbic Bank, Standard Trust Bank, Zenith Bank and the Guaranty Trust Bank. The rest are Intercontinental Bank Access Bank Ghana and Sahel Sahara Bank.

http://ghanareview.com/review/shownews1.php?class=BEF&date=2009-10-14&id=36052

(Ghana Review, 14.10.2009)

Government’s attempt to regulate oil industry

President John Evans Atta Mills has directed the Ministries of Finance and Economic Planning, and Energy to prepare Petroleum Revenue Management and Petroleum Bills respectively to provide a framework to regulate the oil
sector, guide government in managing the oil revenue for a holistic national development.
We are learning from the experiences of our neighbors to make sure the

oil and gas resources remain a blessing. He told participants at the opening of a roundtable discussion on business development in Accra on Monday, October 12, 2009.

In addition, he said, it was the aim of the government to formulate plans and implement programmes that would strengthen the capacity of domestic firms to take advantage of the downstream oil and gas activities. We want to use this natural resource responsibly. We want to channel the resources into development, he said.

The two-day meeting attended by government officials, high ranking economists, and business experts from within and outside Ghana was organised by The Economist, an international business and current affairs magazine, to create a platform to address issues that hinder the growth of business, especially in developing countries.

President Mills said governments support for domestic firms was the only way the private sector could be strengthened to create jobs and enhance the growth of the economy, adding that growth should not be the responsibility of government alone, but the private sector as well.

We recognize that private sector participation is the only way we will be able to achieve our economic vision of investing in our people and developing infrastructure, he said.

As an indication of the governments support to the private sector, President Mills announced that he has instructed the Ministry of Finance to review the current regime on tax exemptions and tax incentives to ensure fair taxation.

The idea behind the move, he said, was to ensure that whilst we are prepared to look at the tax structure, we do not want a situation where our tax base becomes eroded.

We want a tax system that will be fair to both businesses and households, he said, adding that government was committed to eradicating cumbersome tax procedures.

While government will provide the necessary assistance for the growth of the private sector, he reminded them of the need to be alive to their social responsibility to protect the welfare of Ghanaians. He also assured foreign investors of a congenial business atmosphere, but advised them to abide by the rules and regulations.

You have to respect our laws. We are not going to bend the rule for anybody, neither are we going to harass anybody, he said.

He cited some of the problems facing the local firms, such as unfair competition, low capital and inadequate labor expertise, and reiterated governments commitment to help in addressing those challenges.

We don’t want a situation where our domestic firms are crippled by unfair trade and inadequate financing, he stated.

Some of the issues discussed at the roundtable, the second to be held, were the management of the impact of the global financial crisis, governmental protection for domestic industries, management of the oil sector and reducing reliance on aid. Philip Walker, Senior Economist with the organisers (Economist group) in his address cited Ghana as a preferred business destination, but urged that adequate measures be put in place to remove bottlenecks in the business sector.

http://ghanareview.com/review/shownews1.php?class=BEF&date=2009-10-13&id=36022

(Ghana Review, 13.10.2009)

MALI

Attirer des investisseurs de la diaspora

Economie Investissements – Le forum qui les réunira aura lieu dans deux semaines planchera sur le thème « Comment capitaliser l’investissement des Maliens de la diaspora ? »

Bamako accueillera du 11 au 13 décembre à venir, le premier forum des investisseurs de la diaspora malienne organisé par le ministère des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration africaine. Le lancement des activités liées à cet important évènement a eu lieu mardi après-midi au siège de DFA Communication. La cérémonie était présidée par le ministre des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration africaine Badra Alou Macalou. Elle a enregistré la présence de plusieurs membres du gouvernement, d’opérateurs économiques et hommes d’affaires.

Ce forum, initié par le gouvernement, vise à impliquer les investisseurs potentiels du monde des affaires de la diaspora malienne et à formuler des stratégies à même d’insuffler une dynamique nouvelle dans l’approche et le traitement de cette question.

Une étude récente publiée en janvier 2008 par la Banque africaine de développement (BAD) fait des Maliens de l’extérieur, le principal partenaire au développement du pays avec un flux financier annuel qui représente près de 300 milliards Fcfa, soit 79 % de l’aide publique au développement. Mais force est de constater que le volume de ces apports est peu visible sur le terrain. Le forum va donc s’attacher à renverser la tendance et faire du Malien de la diaspora un acteur dynamique du développement afin de réduire la pauvreté et d’accélérer la croissance.

La rencontre de Bamako offrira l’occasion d’apprécier avec précision l’impact des apports des Maliens de l’extérieur au développement socio-économique du pays, d’identifier les investisseurs potentiels de la diaspora malienne, d’établir un diagnostic exhaustif des principales contraintes identifiées en vue de trouver les voies et moyens rationnels de les résoudre. Des mesures d’accompagnement propres à encourager la diaspora à investir dans des projets susceptibles de créer de la valeur ajoutée, seront proposées et une stratégie de développement de l’entrepreneuriat des Maliens de la diaspora en direction de leur pays d’origine sera adoptée.

Le forum a pour thème central : « Comment capitaliser l’investissement des Maliens de la diaspora ? ». Les participants débattront également des sous-thèmes comme le climat des affaires au Mali ; le guichet unique ; le transfert de fonds des Maliens de l’extérieur ; l’appui à l’approvisionnement local de l’industrie minière au Mali ; les filières porteuses de l’agriculture ; la politique de l’habitat social au Mali. En marge des travaux, a annoncé le ministre Macalou, sont prévus une foire d’exposition sur les projets montés par les Maliens de l’Extérieur ou les anciens Maliens de l’extérieur et un salon des affaires.

Le ministre des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration africaine a remercié les banques qui accompagnent l’organisation de cet évènement et appelé d’autres partenaires à s’y associer.

(L’Essor, 26.11.2009)

Le plan de Mali pour le développement du secteur privé

Dix milliards de FCFA pour booster les activités. Le Programme d’appui au secteur privé (PASP), dont la Convention de financement a été signée le 6 octobre 2009, est en passe de devenir une réalité. D’un montant d’environ 10 milliards de FCFA, ce programme vise à renforcer les capacités du secteur privé et à lutter contre la pauvreté.

Dans sa conception, le PASP s’articule autour d’une maîtrise d’ouvrage publique assurée par l’Etat et d’une maîtrise d’ouvrage déléguée assurée par une structure de droit malien, de type associatif et représentative des acteurs privés directement impliqués dans le processus. Le 23 novembre 2009, le ministère de l’industrie, des investissements et du commerce a organisé un atelier de validation des projets de textes de l’association de maîtrise d’ouvrage déléguée.

Présidée par Mamadou Traoré, secrétaire général du ministère de l’industrie, des investissements et du commerce, l’atelier a enregistré la participation d’Hervé Bougault de l’Agence française de développement. Selon Mamadou Traoré la mise en place du PASP, vient conforter la volonté des autorités maliennes de développer le secteur privé et d’appuyer la croissance des leviers de l’économie que sont les petites et moyennes entreprises, les filières agricoles et agro-industrielles. Il dira que le programme d’une valeur d’environ 15 millions d’euros, soit 10 milliards de FCFA, vise à renforcer les capacités du secteur privé et à lutter contre la pauvreté.

« Il repose sur une intervention concertée de l’Etat, des organisations représentatives du secteur privé, des institutions financières, des entreprises, des collectivités territoriales et des partenaires techniques et financiers, à savoir l’Agence française de développement, la Banque mondiale et l’Union Européenne », a-t-il déclaré. Il a aussi rappelé que le PASP comprend 5 composantes. Ce sont : l’appui au renforcement des capacités des entreprises privées, des services d’appui non financiers et des organisations intermédiaires représentatives, l’appui à la structuration et à la mise en place de systèmes productifs locaux, l’accompagnement des banques et établissements financiers dans leur rôle de financement de l’économie et de financement des PME, le renforcement des Assemblées régionales et des ministères, notamment celui de l’industrie, des investissements et du commerce via un appui institutionnel et l’animation du dialogue public/privé et le renforcement des institutions de gestion de la qualité.

Pour la mise en œuvre de ces composantes et pour être conforme avec la convention signée entre l’Etat du Mali et l’AFD que le ministère de l’industrie, des investissements et du commerce, a décidé de la mise en place de l’Association de maîtrise d’ouvrage déléguée. En attendant l’Assemblée générale constitutive de cette association, le ministère a initié un atelier pour valider les textes fondateurs. Cet atelier a regroupé les représentants de la chambre de commerce et d’industrie, l’assemblée permanente des chambres d’agriculture, l’assemblée permanente des chambres de métiers, le conseil national du patronat du Mali, la fédération nationale des artisans du Mali, l’association professionnelle des banques et établissements financiers du Mali et l’union nationales des chambres consulaires du Mali.

http://www.afriquejet.com/afrique-de-l%27ouest/mali/mali:-programme-d%e2%80%99appui-au-secteur-prive-2009112438873.html

(Le Républicain, 24.11.2009)

NIGERIA

Government indifferent towards textiles

Following the deteriorating services being provided by Global System for Mobile communications (GSM) and internet service providers in the country, civil society groups have formed a body to ensure that consumers of those services get the value for their money.

Chairman of the National Coordinating team of the group, Concerned Citizens Against Exploitation in Nigeria (CCAEN), Joel Bisina said that the group was out ” to protect the right and dignity of the Nigerian man and Woman against exploitation by GSM operators and internet service providers.

“One of the aims of CCAEN is to build a national coalition of citizens who will rise up to protect their rights; demand value for money; advocate and protect consumer rights from operators in this sector”.

Bisina further said the group was formed by “concerned citizens who are deeply touched by the pains, loss of man hour, and money suffered by struggling, but helpless Nigerians in the hands of GSM/cellphone operators and internet service providers in the country.

“The strategy is mass social non-violent action for change and improved services from operators”, he said.

He lamented that: “The Nigerian consumer pays far higher tariff and charges for cell phone and internet services in the West African sub region, yet he derives very little benefit for the huge charges”.

“It has come to a point where we all have to work together to get value for our money. We cannot allow ourselves to be exploited in this midst of global meltdown by shylock business men who make profits at the blood and tears of the down-trodden”, he said.

Victor Efeizomor

(The Guardian, 22.09.2009)

Hub for agriculture research

The International Institute of Tropical Agriculture on this weekend unveiled a strategy to boost agricultural research in Africa with plans to establish a “Global Research Park” in Nigeria.

The plan, which has been approved by the institute, aims at attracting “big international private sector research companies to the institute’s headquarters in Ibadan,” according to the Director General of IITA, Peter Hartmann, during IITA Open Day on Saturday in Ibadan.

“Already we have three international research centers working with us here, now we want to get the biggest private sector research companies to come here so that we make this place a Global Research Park,” he explains.

The park is set to create additional jobs for Africans and more importantly it hopes to help improving crop productivity on the continent, thus improving livelihoods, boosting food security, generating wealth and helping fight poverty.

Some of the reasons which made Nigeria a destination of choice are the rich and vast agro-ecologies and its population of over 140 million people. According to Mr Hartmann, “Nigeria allows IITA to work in the dry lands, forest lands and the wet lands. It has all the agro-ecologies.”

While restating IITA plans to remain in Nigeria, the IITA leader says the institute has enjoyed a good relationship with the government of Nigeria. “We have been here for almost 50 years and hope to be here in the years ahead. We have no intention of going anywhere,” he says.

Established in 1967, IITA is committed to providing solutions to Africa’s problems in eradicating hunger and poverty, thereby generating income and creating wealth for resource-poor farmers. Besides, the institute has over the years provided jobs to hundreds of graduates across its stations in Nigeria.

Mr Hartmann cited “the revolution of cassava and soybeans in Nigeria” as part of the achievements of the 42-year-old institute.

“Our research with Nigerian farmers has made Nigeria the number one producer of cassava in the world. Before that, Thailand was leading for over 25 years. To me, it is possible and that has been my message. When IITA introduced soybeans in Nigeria, people laughed at us but today, Nigeria is the number one producer of soybean in Africa, overtaking South Africa,” he says.

http://www.afrol.com/articles/34661

(Afrol n`ews, 09.11.09)

SENEGAL

Partenariat entre le secteur public et le secteur privé : la naissance de Sénégal Airlines

Exit Air Sénégal International (Asi). Les Sénégalais doivent dès maintenant, s’habituer à Sénégal Airlines, la nouvelle compagnie aérienne, qui vient d’être portée sur les fonds baptismaux. Le ministère de la Coopération Internationale, de l’Aménagement du territoire, des Transports aériens et des Infrastructures qui donne la nouvelle, informe que la toute nouvelle compagnie aérienne sénégalaise vient de mobiliser «un capital initial d’un montant de 17 milliards de francs Cfa, soit 36 millions de dollars, majoritairement détenus par le secteur privé national sénégalais». Cette phase décisive du processus permet au gouvernement sénégalais de prendre la relève de la défunte Asi, après la rupture avec le partenaire marocain, qui a abouti à la mise en faillite de la compagnie.

La nouvelle société a pu être mise en place grâce à «la réponse massive et spontanée» du secteur privé sénégalais, face à la volonté de l’Etat de créer une nouvelle compagnie aérienne, assure le communiqué du ministère dirigé par Karim Wade. Le document informe aussi que dans l’architecture financière de Sénégal Airlines, le patronat sénégalais détient 64% du capital contre 31% pour le gouvernement. La participation de l’Etat du Sénégal se faisant «à travers ses droits de trafic et par le biais de la participation de certains de ses démembrements», comme les Aéroports du Sénégal, la Caisse de Dépôts et Consignations et le Port Autonome de Dakar. Le personnel de la compagnie se voit offrir, à titre gracieux, 5% du capital.

La mise sur pied de cette société aérienne, à capitaux entièrement sénégalais et dans un contexte économique mondial particulièrement difficile pour le transport aérien, traduit, selon le porte-parole du Ministre d’Etat Karim Wade, «la confiance du secteur privé dans le potentiel de l’économie sénégalaise». Le porte-parole du ministère précise par ailleurs, que l’implication du secteur privé sénégalais dans cette opération est le fruit d’un appel lancé en direction du président de la République par les organisations patronales sénégalaises. M. Baïdy Agne, le président du Conseil national du patronat (Cnp), n’a jamais raté une occasion d’insister sur l’implication des entrepreneurs sénégalais dans toutes les opérations de création d’entreprises par l’Etat. Il a toujours demandé que l’entreprise sénégalaise soit consultée en priorité, avant de faire appel à des capitaux extérieurs.

Cette opération, qui est une première en termes de partenariat entre le secteur privé et l’Etat au Sénégal, a «connu une réussite, allant au-delà des attentes» souligne le communiqué. Alors que les initiateurs ne cherchaient que 15 milliards de francs Cfa de capital initial, ils ont pu en obtenir 17. Le gouvernement, qui entend aller loin dans sa coopération avec le secteur privé, va poursuivre «l’implication des Sénégalais dans le développement de la compagnie nationale avec à terme, l’ouverture du capital de Sénégal Airlines à l’actionnariat populaire à travers une offre publique de vente», indique le communiqué du ministère des Transports aériens. Il ne reste plus qu’à souhaiter que Sénégal Airlines ait une durée de vie plus longue que Asi, et connaisse encore plus de succès.

http://www.lequotidien.sn/index.php?option=com_content&task=view&id=10794&Itemid=10

(Le quotidien, 09.11.2009)

Senelec sera divisé

La Senelec change bientôt de visage. Elle sera, à compter de mars 2010, une holding à trois filiales : production, transport et distribution. Le ministre de l’Energie, qui l’a annoncé hier lors d’une conférence de presse, a également procédé à la signature de la convention de partenariat liant le Réseau de transport d’électricité (Rte) de France au Sénégal. Dans cette opération, Rte International, associé à Cap Gemini, qui «est un grand acteur mondial du conseil dans l’évolution et la réforme des organisations», selon le directeur de Rte Jean Philippe Bonnet, va conduire l’opération qui permettra de créer plusieurs acteurs afin d’ouvrir de nouvelles perspectives à la société.

Le premier acte de la restructuration de la compagnie nationale d’électricité est donc posé. Et il s’accompagne d’une opération de charme. En effet, la nouvelle holding compte intégrer les consommateurs et le personnel de la boîte au Conseil d’administration. Une ouverture qui pourra peut-être permettre de redorer le blason d’une société que des délestages récurrents ont fini de décrédibiliser auprès des consommateurs. Dès le mois de décembre, annonce Samuel Sarr, ces deux catégories pourront intégrer le Conseil d’administration au titre d’observateurs avant que la deuxième phase de la reforme de la Senelec n’entérine la situation. Dans le calendrier de mise en œuvre présenté par le ministre, il faut noter qu’après le démarrage des filiales en mars 2010, il est prévu l’intégration du secteur privé sénégalais en juillet 2010, qui en constitue la troisième phase.

La séparation des activités de la société va permettre, selon le Directeur de la Senelec Seydina Kane, «d’améliorer les performances techniques et de faire des gains financiers». Pour le président du Conseil de régulation du secteur de l’électricité (Csre), chargé de piloter la réforme de la Senelec, cette amélioration de la chaîne opérationnelle de la société d’électricité «va permettre de booster les performances et d’assurer la prise en charge des investissements».

Considérant qu’il est important dans une telle opération de s’entourer d’un accompagnement de qualité, le ministre de l’Energie justifie le choix de Rte, qui est riche de son expérience en France, avec Electricité de France (Edf). Une opération compliquée, souligne M. Bonnet, mais qui a permis de redynamiser le secteur de l’électricité en France. Les espoirs sont tout aussi grands au Sénégal où le ministre promet que l’arrivée des deux centrales à charbon en 2011 va permettre «de baisser le prix de l’électricité», et que les délestages ne seront plus qu’un lointain souvenir pour des consommateurs déjà intégrés dans le capital de la holding à travers la constitution d’un fonds mutuel des consommateurs.

http://www.lequotidien.sn/index.php?option=com_content&task=view&id=10855&Itemid=10

(Le quotidien, 11.11.2009)

L’intérêt Français s’estompe

La majorité des entreprises françaises établies en Afrique francophone ont réalisé de bonnes affaires, mais, elles n’ont pour autant pas envie de rester toujours plus longtemps dans nos pays. Plus précisément, d’y investir encore plus qu’elles ne l’ont déjà fait. Cette conclusion du baromètre annuel du Conseil des investisseurs français en Afrique (Cian), a été révélée la semaine dernière à Marrakech, au Maroc, par Jean-Jacques Landrot, qui est membre du Directoire de ce «syndicat» des entrepreneurs français en Afrique. Il faisait une présentation sur le «réel retour sur l’investissement en Afrique» pour les entrepreneurs étrangers, lors du Forum africain des infrastructures (Fai) qui, cette année, avait pour thème, la promotion des Ppp dans les infrastructures des transports.

M. Landrot a montré qu’une très grosse partie des sociétés françaises établies en Afrique a continué à faire des bénéfices et à prospérer ces dernières années, malgré la fameuse crise financière et économique mondiale. Ainsi, pour parler du Sénégal, les statistiques du Cian prévoient que 79% de filiales françaises dans le pays seront bénéficiaires en 2009, contre 74,4% pour l’année écoulée. Il faudra noter que la belle remontée de 2009 ne parvient toutefois pas à atteindre les résultats de 2007, quand les membres du Cian bénéficiaires avaient atteint 86%.

Mais dans des pays comme la Côte d’Ivoire et le Maroc, pour prendre deux autres exemples, les sociétés françaises font encore mieux qu’au Sénégal, car là, elles réalisent le carton plein, 100% de bénéfice ! Si au Maroc, on comprend que le pays est dans une étape d’émergence qui se reflète dans le dynamisme général de l’économie, on ne pourra dire, en référence à la situation ivoirienne que la crise n’est pas un frein aux affaires !

Si les affaires marchent aussi bien en Afrique francophone, qu’est-ce qui justifie la frilosité des hommes d’affaires français ? M. Landrot la situe dans plusieurs causes, dont les plus notables sont autant politiques qu’économiques. Il y a d’abord, selon lui, la faiblesse manifeste de l’Etat de Droit dans plusieurs pays, avec des institutions plus ou moins fragiles. Cela se manifeste, selon ses mots, par «une gestion budgétaire approximative», dans plusieurs pays, la domination d’une bureaucratie «tentaculaire». Si on ajoute à cela l’incertitude que créent les transitions politiques dans plusieurs pays, comme la Côte d’Ivoire, le Sénégal ou la Rdc, pour ne citer que ces trois, on a une situation qui fait, selon leur représentant, que les investisseurs français «manquent de visibilité quant à l’avenir de ces pays». Alors, bien sûr, il y a l’attrait des pays de l’Afrique anglophone et lusophone, dont (hasard ?), un bon nombre se trouvent être bien dotés en richesses du sol et du sous-sol.

Le Cian, qui regroupe une bonne partie des investisseurs français en Afrique, se vante de comprendre en son sein, plus de 1 000 entreprises, filiales de multinationales françaises, ou Pme de patrons français. Selon ses propres données, ses adhérents ont totalisé, ces dernières années, une moyenne de 40 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Comme tout syndicat, le Cian a pour mission de défendre les intérêts des entreprises membres, partout où elles se trouvent.

http://www.lequotidien.sn/index.php?option=com_content&task=view&id=10655&Itemid=10

(Le quotidien, 03.11.2009)

TOGO

Abus de pouvoir par la monopole

La suspension des services de l’opérateur privé de téléphonie mobile “Moov” pour non paiement de droit de renouvellement de licence dont le montant s’élève à 20 milliards de FCfa (42 millions de dollars US), profite à Togocel, son concurrent para-étatique, qui multiplie les ventes de kits de connexion, a constaté la PANA sur place.

Depuis la suspension de Moov, le 10 août dernier, ses abonnés désemparés et coupés du monde, se ruent vers le concurrent chez qui le kit de connexion fait l’objet de spéculations diverses.

Officiellement, le kit de connexion de Togocel, qui se vendait à 2.500 FCfa, se négocie actuellement entre 3.000 et 3.500 FCfa.

Togocel, qui se frotte les mains, déploie des moyens pour multiplier ses agences dans les quartiers et villes du pays.

Dans un communiqué rendu public il y a quelques jours, l’Association togolaise des consommateurs (ATC), a déploré “un retour à une situation de monopole dans le secteur de la téléphonie mobile”, soulignant que cet état de fait “sera lourde de conséquence pour les consommateurs”.

Beaucoup de distributeurs agréés et vendeurs de kits de connexion et crédits de communication Moov, sont dans le désarroi, craignant pour leur argent, sans compter les 200 employés que compte la société qui ne sait plus à quel sain se vouer.

Cependant, la société, dans un communiqué publié au lendemain de la suspension, rassure de la reprise rapide de ses services demandant aux abonnés de préserver leur puce.

De sources concordantes, des négociations sont en cours pour un rétablissement du réseau de Moov, mais il subsiste des zones d’ombres que les responsables de cette société ne veulent pas évoquer, affirmant tout simplement que “le dossier est facile et compliqué à la fois”.

Créé en décembre 2006, par l’achat d’actifs de Télécel-Togo qui détenait la licence qu’utilise actuellement Moov, filiale du Groupe Atlantique Telecom, cette importante société a triplé son réseau d’abonnés estimé aujourd’hui à environ 600.000.

http://www.letogolais.com/article.html?nid=3807

(Le togolais, 19.08.2009)

Lait chinois est interdit

Le Togo a suspendu l’importation et la vente de tous les produits laitiers en provenance de Chine, suite au scandale du lait contaminé à la mélamine, a-t-on annoncé aujourd’hui de source officielle.

“L’importation, la distribution et la vente de tous produits laitiers en provenance de la Chine sont interdites jusqu’à nouvel ordre”, selon un communiqué conjoint des ministres de la santé, du commerce et de l’élevage et la pêche.

Les autorités invitent les distributeurs ayant importé ces produits laitiers chinois depuis mars à les retirer de leurs stocks.

Le scandale du lait contaminé a provoqué une psychose en Chine après la mort de quatre bébés, alors que plus de 6.000 autres sont malades.

Quelque 53.000 enfants ont dû être soignés dans le pays, dont près de 13.000 restaient hospitalisés lundi -104 d’entre eux dans un état grave- après avoir consommé du lait frelaté, selon le ministère chinois de la Santé.

http://www.letogolais.com/article.html?nid=3603

(Le togolais, 25.09.2008 )

Le gouvernement augmente le prix du ciment

Le gouvernement togolais a décidé d’augmenter le prix du ciment sur toute l’étendue du territoire national, à partir de ce jeudi, pour lutter contre les spéculations qui créent des pénuries volontaires dans le pays, selon une décision prise mercredi soir en Conseil des ministres.

Ainsi, le prix de la tonne du ciment est de 81.000 F CFA contre 69 600 F précédement (pour le ciment produit par CIMTOGO), tandis que celui produit par le West african cement(WACEM), passe de 66.000 F CFA à 77 000 F CFA.

Par cette décision, le gouvernement a voulu aligner le prix du ciment au Togo sur les prix pratiqués dans les pays voisins (Bénin, Burkina Faso, Ghana )où sont convoyés illégalement ce produit.

“Cette situation est due à la spéculation que pratique certains distributeurs agréés et revendeurs qui exportent illégalement le ciment destinés à la consommation nationale vers les pays voisins où le prix de vente du ciment est plus élevé que celui pratiqué au Togo”, explique le gouvernement pour qui la seule alternative est de procéder à un “ajustement de prix” pour freiner la spéculation qui prend des allures inquiétantes.

Selon des sources proches du ministère du Commerce, CIMTOGO et le WACEM, les deux unités de production du ciment au Togo ont une capacité mensuelle totale de 105.000 tonnes et la consommation moyenne du Togo se situe entre 45.000 et 50.000 t.

Mais depuis le début de l’année, le prix de vente d’un sac de ciment qui était de 3 300 F CFA, selon le prix homologué en 2006, est vendu entre 4.500 et 5.000 F CFA.

Pourtant, le 18 avril, suite à des concertations entre les deux producteurs de ciment dans le pays, il a été mis en place un dispositif dénommé “Opération Togo d’abord” qui consistait à suivre le ciment depuis sa sortie de l’usine jusqu’au consommateur final en passant par le distributeur agréé.

Dans ce système, les forces de sécurité (gendarmerie et police) assurent le convoyage du produit afin de permettre son arrivée à sa réelle destination pour empêcher les spéculateurs de le détourner.

Si dans la première semaine le système a plus ou moins fonctionné, il a montré par la suite des failles.

http://www.letogolais.com/article.html?nid=3495

(Le togolais, 10.07.08)

Regional News

Bénin va reformuler le système indemnitaire

Le Bénin va harmoniser les primes et indemnités accordées aux agents de l’administration publique en vue d’assainir le système et corriger les disparités qui subsistent dans ce domaine, a-t-on appris ce mercredi de sources officielles à Cotonou.

Cette décision fait suite, indique-t-on, aux diverses protestations et débrayages fréquents qu’engendrent ces primes, occasionnant d’énormes désagréments et manques à gagner pour l’économie béninoise.

Selon les résultats d’une enquête diligentée par le gouvernement, il existe au sein de l’administration publique béninoise (ministères et institutions de la République) 44 primes et indemnités diverses contre 16 régulièrement prévues par la loi portant Statut général des agents permanents de l’Etat.

Dans la recherche d’une solution globale et durable des questions de rémunération et afin de restaurer l’équité et la justice salariale et indemnitaire, les autorités béninoises ont décidé de confier l’étude du système de rémunération à un cabinet privé, qui leur soumettra, avant fin décembre, des résultats assortis d’une nouvelle grille salariale incitative.

Hormis la prime exceptionnelle de motivation, objet de suppression, aucune autre mesure de suspension, de suppression, d’intégration, d’abrogation, de révision ne sera prise, rassure-t-on, avant la validation des conclusions de l’étude.

Selon une étude récente, le système indemnitaire actuel dans la plupart des cas ne repose sur aucun critère rationnel et est “discriminatoire, opaque, arbitraire, inique, disparate, irrationnel, de gestion lourde et complexe et est source de revendications et grèves intempestives qui pénalisent la marche de notre pays vers l’émergence économique et sociale”.

Le cumul des montants des primes et indemnités perçues par certains agents de l’Etat dépasse largement leurs traitements et salaires de base, passant du simple au double, voire au triple dans certains secteurs, fait-on remarquer.

Ces primes, révèle l’enquête, sont octroyées dans les ministères et institutions par des textes règlementaires ou non.

http://twitter.com/_robin_sharma?max_id=7684999165&page=51&twttr=true

http://www.afriquejet.com/afrique-de-l%27ouest/benin/administration-publique:-reforme-des-primes-et-indemnites-2009081933669.html

(Afrique de l’Ouest, 19.08.09)

Cote d’Ivoire à reformuler le secteur de publicité

Abidjan, Côte d’Ivoire – Le Conseil supérieur de la publicité (CSP), l’organe de régulation de la publicité en Côte d’Ivoire, organise, à partir de mardi à Abidjan, un atelier regroupant les professionnels du secteur, (publicitaires, afficheurs, annonceurs) sur le thème: “La régulation de la publicité: quels enjeux pour la Côte d’Ivoire”.

Situant les objectifs de cet atelier, la présidente du CSP, Mme Ida Alloh-Aoussi, a indiqué que les critiques sur le fonctionnement de l’instance de régulation ont conduit à engager un processus de réflexion devant proposer des outils pour la rendre efficace et efficiente dans sa mission.

Le président de la Chambre des afficheurs de Côte d’Ivoire (CAFCI), Antoine-Olivier Vozi, a souligné que le code de déontologie régissant le secteur de la publicité est inadapté aux besoins actuels. Il faut, a-t-il plaidé, le réviser pour répondre aux défis des exigences actuelles de la profession publicitaire.

Le représentant de l’Association des agences-conseils de Côte d’Ivoire (AACC-CI), Paul Ledjou, a affirmé que la maturation de l’activité publicitaire incline à donner des moyens suffisants au CSP pour mener à bien sa mission.

Pour, le ministre ivoirien de la Ville et de la Salubrité urbaine, Mel Eg Théodore, la défiguration de l’environnement urbain par certains panneaux publicitaires et la surabondance des messages permettront de conférer au CSP, un rôle de protection des consommateurs et d’arbitre contre certains abus.

Enfin, le ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané a indiqué que cet atelier était un ajustement en ordre pour adopter un cadre institutionnel plus dynamique et actuel.

L’atelier regroupe 50 participants, répartis dans 4 commissions: cadre institutionnel, cadre fonctionnel, code de déontologie de la publicité en Côte d’Ivoire et les métiers de la publicité.

Créé en 1996, le CSP est composé des représentants de plusieurs départements ministériels (Communication, Commerce, Intérieur, Santé, Justice, Industrie) du Conseil national de la communication et de l’audiovisuel (CNCA), d’annonceurs, de consommateurs et d’associations interprofessionnelles.

http://www.afriquejet.com/afrique-de-l%27ouest/cote-d%27ivoire/le-secteur-de-la-publicite-sera-restructure-en-cote-d%27ivoire-2009093035638.html

(Afrique de l’Ouest, 29.09.09)

Mobile banking in Sierra Leone

Mobile users in Sierra Leone can now make their transactions using the thumbs commands, thanks to the collaboration of Splash Mobile Money Limited and MoreMagic Solutions, which has announced the availability of Sierra Leone’s first mobile money transfer system.

The deal makes it possible for Splash customers in Sierra Leone to now send money using just the mobile phone quickly, easily, cheaply and without any requirement to have a bank account.

Customers will use the service by visiting a Splash agent location, including branches of GT Bank and by completing a free registration, purchasing SplashCash(TM) and sending it by text to any Zain or Africell mobile phone. The recipient then exchanges the SplashCash(TM) for cash at any agent location.

Agents are currently concentrated in Freetown, Bo, and Makeni, with many more locations due to open throughout Sierra Leone before the end of the year, according to the company.

“Splash promises to provide access to basic financial services to many Sierra Leoneans for the first time,” said Ben Farren, Director of Splash. “Unbanked customers can now send money across the Country at the touch of a button,” he added.

“In Sierra Leone, mobile phone customers often travel far from home to support their families, and managing salaries in a secure way can be a challenge,” said Pankaj Gulati, chairman and CEO, MoreMagic Solutions. “MoreMagic Solutions is pleased to support Splash in delivering SplashCash, a truly innovative way for customers to manage their household money using the mobile phone.”

http://www.afrol.com/articles/34202