African Global News, Senegal, August 07, 2010

Vers des régimes efficients de la concurrence par le renforcement des capacités dans les pays de l’Afrique de l’Ouest », tel est l’intitulé de l’atelier de recherche sur la concurrence au Sénégal, dépouillé hier à Dakar. Une rencontre qui a été présidée par le Ministre du commerce, Amadou Niang.

Pour une meilleure gestion de la concurrence en Afrique de l’Ouest, des recherches ont été menées dans 7 pays dont le Sénégal dans le domaine des télécommunications, des banques, des établissements financiers entre autres. La gestion de la concurrence est une approche qui a vu le jour aux Etats-Unis au lendemain de la deuxième guère mondiale. Elle a été mise en place pour que les sociétés multinationales tiennent davantage compte des intérêts des consommateurs et usagers dans leur contrôle presque absolu du marché.

Les recherches qui ont duré des mois concernaient 7 pays dont quatre francophones et trois anglophones. Cette rencontre a réuni des experts, des membres de commissions venus d’Afrique, d’Europe et des Etats-Unis ainsi qu’un représentant de l’Uemoa.

« Notre pays, le Sénégal, s’est résolument engagé, depuis 1994, dans le processus d’ouverture de son marché et de libéralisation des activités économiques », a déclaré le Ministre du Commerce. Une ouverture qui a permis, selon M. Niang, des gains de productivité, de compétitivité et surtout son développement économique.

Du coté des chercheurs, MBissane Ngom de l’Université Gaston Berger a précisé que « concurrence signifie plusieurs vendeurs et plusieurs acheteurs. Il est convaincu que cette concurrence va permettre de lutter contre la pauvreté et d’approvisionner le marché en produits de qualité. Il est d’avis que de revoir le système actuel de concurrence exercé sur le marché.

« Si l’on prend le secteur du transport, des trajets sont souvent sectionnées sans raisons valables. Dans les télécommunications aussi, les opérateurs proposent deux ou trois fois par semaine, des promotions. Le rôle du régulateur, selon M.Ngom, est alors est de voir s’il y a la possibilité de faire que des prix pratiqués en promotion ne restent définitifs. Réglementer la concurrence est aussi le rôle des espaces communautaires qui ont un rôle fondamental à jouer.

« Seule la commission de l’Uemoa est habilitée à infliger des sanctions aux opérateurs qui ne respecteraient pas les règles en vigueur dans l’espace communautaire.

La concurrence a permis aux grands Etats de se développer, c’est la raison pour laquelle, les Africains veulent adopter une telle démarche, précise M.Ngom.

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